Forum de RP 18+ - Contexte contemporain avancé - Avatar non réaliste - Thème principal maître/esclaves - 2 races (humain/hybride) - 300 mots min par post
« L'erreur, le crime et l'adultère : voilà tout ce qui rend les hommes intéressants. »
☆ Nom : Matsukaze ☆ Prénom : Daigo ☆ Surnom : « Kaze » , « Dai » ☆ Age : 26 ans ☆ Nationalité : Japonaise ☆ Niveau Social : Modeste ☆ Métier : Il a réussi à décrocher un boulot dans une librairie grâce à la propriétaire, une dame d'une soixantaine d'années, qui a eu de la compassion pour lui. ☆ Orientation sexuelle : Hétéro dominant ☆ Infos supp' : C'est un ex-yakuza, fils de yakuza qui aurait dû finir second lieutenant dans le clan de sa famille.
☆ Apparence
Bel homme à la stature imposante, large d'épaules, droit et solide. Pour un japonais Daigo est plus grand que la moyenne avec son mètre quatre-vingt-sept. Cette silhouette se remarque et il donne l'illusion d'être un sportif ou de prioriser l'entretien de son corps.
Son regard est sévère, froid, et dur. Il a les yeux foncés, d'un chocolat amer, rien de crémeux ou de sucré. L'intensité de son regard est accentuée par la ligne mince de ses lèvres. Sa bouche fine n'a rien de gourmande également, les sourires si font rares. Pourtant lorsqu'il parle ou qu'il échappe un sourire, Daigo a une dentition blanche et droite. Il est évident qu'il a eu des soins dentaires et qu'il fait attention aux détails de sa personne tant esthétique que santé.
Tout dans sa personne impressionne, pas seulement sa carrure ou son expression grave: les traits mêmes de son visage sont pointues, anguleux. Il semble fait de pierre, fermé, peu social, avec peu d'entregent. Une apparence qui en dit plus sur son histoire qu'il ne le voudrait.
Ses cheveux noirs n'ont rien de particuliers si ce n'est qu'ils sont fournis et assez longs pour qu'il puisse y passer la main ou donner du volume et du mouvement, un semblant de vie là où tout paraît mort.
Mais cet élément souligne également la clarté de sa peau. S'il eut été femme, son épiderme aurait su plaire de par sa pâleur naturelle au vu de son origine. S'il a le visage de son père, il a la peau et les cheveux de sa mère. Un mélange alliant le meilleur des deux aux dires de son paternel.
L'élément que peu connaissent ou ne veulent connaître est son tatouage. Ses bras et son torse ont été marqués à l'ancienne. Technique plus douloureuse, mais surtout traditionnelle, et offrant une finition plus artistique, le corps devenant la toile. Si l'ensemble est esthétique, l'œuvre en elle-même ne laisse pas place à l'interprétation: un jardin, avec des motifs et des traits emblématiques du clan yakuza. Son appartenance à cette famille le suivra comme une ombre jusque dans la mort, même s'il a quitté la famille et le clan.
Le tatouage lui faisant des manches complètes, Daigo porte toujours des chemises ou des chandails à manches longues lui couvrant les bras, préférant les couleurs sombres afin que son tatouage ne se voit pas. Même par les chaudes journées d'été, lorsque le soleil éblouit, Daigo ne relève pas ses manches. Il évite les vêtements de marque ou les pantalons, préférant le jeans ou les tenus plus décontracté.
☆ Personnalité
Qu'est-ce qui définit la personnalité ou le caractère de quelqu'un? Comment naissent et se développent les valeurs et les principes d'un individu? La génétique? L'éducation? La société dans laquelle il grandit? Ou est-ce seulement le hasard ou le destin qui fait une personne ce qu'elle est?
Daigo est né et a grandi dans une famille japonaise traditionnelle et conservatrice. S'il a été élevé dans ses premières années dans un noyau fermé, il y avait malgré tout la chair tout autour qui l'a nourri inconsciemment.
Son père était autoritaire, mais pas violent. Il était écouté, obéi, mais surtout très respecté par tous et chacun. Chaque homme de cette micro société s'inclinait, se respectait, il y avait une hiérarchie définit, protocolaire pour chaque interaction. Même jeune et trop petit pour en comprendre le sens, Daigo en a été imprégné, au point que cela fait partie de sa nature de respecter tous et chacun, s'inclinant à différents degré selon son interlocuteur.
Les femmes, que cela soit sa mère, sa soeur, une tante, une servante ou bien l'épouse d'un des hommes de la maison, toutes ces femmes étaient silencieuses, effacées, discrètes. Elle se tenaient en retrait, s'occupaient de la maisonnée, des enfants, et se montraient prévenantes et attentives aux besoins des hommes qui leurs étaient proches.
Nous avons tous notre place, déterminé, qu'il faut respecter. De l'humble marchand de thé, au chef de famille, en passant par l'épouse ou l'esclave. Nous avons tous une place, une raison d'être, nous devons l'accepter, et respecter toute personne qui respecte sa place.
La violence existe, comme la colère, la jalousie, le mépris. Mais se sont des émotions négatifs et qui entraînent le chaos. Il faut se contrôler, dominer ses pensées, non pas pour ne rien ressentir, mais pour ne pas devenir leurs instruments. Maîtriser ses pensées, son cœur, son corps, démontrant ainsi notre force, notre supériorité.
Alors Daigo a appris à retenir ses émotions, à présenter un visage impassible, quoique en l'absence de sourire, la dureté de ses traits ne lui rend pas justice.
C'est ainsi qu'il a grandi dans une vaste famille, ou plutôt d'une micro société, régit par des règles et des protocoles: l'honneur, la loyauté ainsi que la famille étant placés au-dessus de tout.
Ne remettant jamais en question ce qui allait de soi : Daigo n'a jamais eu à s'interroger sur son avenir - il marchait sur les traces de son père et des autres.
Mais il y a toujours un grain de sable souffler par quelques vents sauvages et indomptés qui arrive et sabote le rouage. La rencontre avec Akemi fit ouvrir l'esprit à Daigo. Il chercha à voir avec d'autres yeux que les siens le monde dans lequel il était. Deux réalités, deux existences venaient d'entrer en contact comme deux particules subatomiques créant une nouvelle vie.
Il ne changea pas du jour au lendemain, bien des discussions où chacun restait sur ses positions, défendant ses principes, ses croyances, son mode de vie. Néanmoins, jamais Daigo ne manqua de respect, n'insulta, ne blessa volontairement ou non Akemi. Daigo respectait les femmes, sa relation avec sa mère et sa soeur y était pour beaucoup. Les principes mêmes d'honneur et de respect était dans chaque cellule de son corps et jamais il ne pourrait s'en prendre à quelqu'un de plus faible que lui sans une vrai bonne raison. Mais surtout, chaque adversaire mérite le respect: quiconque à le courage d'affirmer et de prouver qui il est vraiment, qui respecte sa parole ainsi ses convictions doit être traiter en égale : sinon le monde ne serait que chaos et violence.
Bien sur, Daigo n'a pas que des qualités et une attitude supérieure: il a également un côté voyou ou "hyperactif". Si il est très intellectuel, il a également le sang chaud. On dit plus souvent sanguin, quand pour un oui ou un non, quelqu'un s'enflamme et exprime ou démontre avec férocité ses émotions. Petit, Daigo se laissait presque toujours dominer par ses émotions, alors pour le canaliser, pour qu'il apprenne le contrôle de soi et à être l'homme qu'il est aujourd'hui, il eut des précepteurs d'aikidô et de kyûdô. On lui enseigna à respirer, à méditer, à dominer ses émotions, ses pensées, car l'esprit doit avoir autorité sur l'instinct.
Ce n'est jamais facile d'être prompt et de d'être l'exemple à suivre de retenu et de sang froid. Disons qu'il vaut mieux ne pas chatouiller le dragon qui dort...
☆ Passé
Enfance & Famille
Né dans une famille yakuza, il a grandi dans la maison du clan, élève par une mère aimante mais surtout discrète. Son père, homme bien placé dans la hiérarchie, l’éduquait de manière stricte mais juste: Daigo serait le reflet des valeurs et des principes que lui-même avait.
Malgré la particularité de sa famille, Daigo eut une enfance normale, il avait un cercle d'amis qui se résumaient à ses cousins mais aussi à quelques fils de membres loyaux à la famille. Il ne manquait pas d'occasion pour socialiser, jouer et apprendre à partager ses jouets.
Rien de notable ne marqua ses premières années, la naissance de sa petite sœur mise à part.
Scolarité & amitié
Daigo fréquenta des établissements d'enseignement privé. Il se montra un élève studieux et intelligent. Il était généralement avec ses amis d'enfance, mais peu avaient le même âge que lui et donc dans la même salle de classe.
Ses professeurs le trouvaient très sérieux pour son âge, mais comme les autres enfants faisaient preuve de respect dans ses manières, avec une once peut-être plus marqué, mais rien pour le démarquer vraiment des autres.
Daigo se fit quelques amis dans sa classe; quelques camarades avec qui étudier ou avec qui ils faisaient généralement équipe en sport, mais il n'était pas exclusif.
Il ne montra pas d'intérêt en particulier pour une activité ou une autre. Il aidait bénévolement à la bibliothèque et il faisait partie du club de foot ainsi que celui d'aikidô lorsqu'il était au Shōgakkō. Après cela, il a changé de discipline pour le kyûdô au lycée.
En tant que lycéen, il était moins sociable, plus sérieux, mais toujours attentif à ses cours. Son cercle d'amis s'était réduit, mais il fréquentait encore quelques garçons durant les cours, mais rarement à l'extérieur. Il donnait souvent l'excuse qu'il n'était pas libre, qu'il avait des obligations familiales. Sans doute le fait qu'il n'invitait personne chez lui et n'acceptait aucune invitation le rendait moins intéressant et populaire auprès de ses pairs.
1re vie
Alors que sa vie était destinée à suivre la voie familiale et à faire partie du clan comme son père, la personnalité de Daigo ne le dirigeait pas nécessairement dans cette voie. Il commença des études en business manager.
Sans être un chef né, Daigo avait un caractère fort et déterminé qui en faisait quelqu'un de confiant et donc qui inspire naturellement les autres. Il était droit et intelligent, ce qui en faisait un stratège, ou du moins capable de poser les bonnes questions afin d'amener les autres à réfléchir et questionner avant d'arrêter une décision. Avec le temps il aurait fait ses preuve et démontrer ses aptitude pour être lieutenant.
Suivant la tradition et n'ayant aucune raison vraiment de refuser l'honneur de joindre ceux qui ont fait partie de sa vie depuis sa naissance, il demanda officiellement à faire partie du clan et se fit tatouer. En aucun temps Daigo douta ou remettait en cause l'organisation ou les affaires.
Malheureusement après cette entrée officielle, il ne pouvait plus fréquenter comme il voulait ses amis et connaissances qui n'étaient pas du milieu, ne gardant que deux amis avec qui il lui arrivait de discuter ou de sortir.
Sa relation avec son père était surtout protocolaire désormais, professionnelle. Cependant, avec sa mère et sa jeune sœur, rien n'avait véritablement changé. Il était certes désormais un homme, mais il pouvait toujours voir les membres féminins de sa famille et échanger avec elles de l'affection.
C'est à ses vingt-deux ans qu'il eut sa première relation sérieuse avec une femme. Il avait déjà eu des petites amies, mais il développa davantage de sentiments avec Akemi. Elle avait six ans de plus que lui, une expérience de vie et des hommes non négligeable. Elle lui apprit à satisfaire une femme et également à se connaître lui-même. Elle avait une personnalité et un caractère bien à elle, de ce fait, ils leurs arrivaient d'être en désaccord, de se disputer. Pour Daigo, les femmes étaient discrètes et effacées, mais Akemi était plus expressive et donnait son opinion, ses avis.
Deux ans plus tard, elle le quitta - ou plutôt quitta le pays - pour sa carrière et exprima à Daigo qu'il devrait également découvrir son chemin et le suivre. Au début blessé qu'elle préfère se choisir plutôt que de rester avec lui, il finit par l'accepter.
Akemi le poussait à se remettre en question, à s’interroger sur le sens de la vie, sur le chemin qu'il avait choisi. Est-ce qu'il se connaissait lui-même? Est-ce qu'il avait déjà pris le temps de réfléchir, de savoir qui il était? Beaucoup de questions auxquelles il n'avait jamais répondu.
Dans les mois qui suivirent son vingt-cinquième anniversaire, il informa son père de sa décision de quitter le clan: il ne voulait plus être yakuza. Mais étant le fils de, quitter la famille était plus difficile. Cela fut un moment de tension, de violences verbales, de menaces, tout le clan était en ébullition. Que cela soit à huis clos ne changeait rien au fait que tous les membres savaient que Daigo voulait quitter. Il eut des larmes du côté de sa mère et de sa sœur lorsqu'enfin sa "démission" fut acceptée.
La mort
Dans une cérémonie improvisée et impulsive, alors que plusieurs membres gradés étaient là, devant son père qui le dominait, Daigo demanda encore une fois l'autorisation de partir d'une voix impatiente et colérique, bien qu'il tentait de ne pas le montrer.
- Tu veux partir, alors prouve-le. Tu veux abandonner ta famille, couper les liens avec elle. Alors ne le dis pas, fais-le.
Sur ces mots son père lui tendit un wakizashi, sur le coup de l'émotion ni l'un ni l'autre ne s'attendaient à ces mots et à ce que cela allait engendrer.
Daigo prit l'arme et sans une hésitation se trancha l'annuaire pourtant la bague avec l'emblème du clan. Tranchant net le doigt, le séparant de sa main et de son corps, le bijou toujours serré sur le membre amputé. Daigo déposa le doigt et le wakizashi respectueusement au pied de son père. Son sang tâcha le tatami alors que toute la pièce était silencieuse. Daigo ne versa ni larme ni n'émit un son. Le regard levé pour soutenir celui de son père.
- Tu n'es plus mon fils, tu n'es plus l'un des nôtre. Tu ne fais plus partie de cette famille. Sors et ne te retourne pas.
La douleur était horrible, mais Daigo ne voulait rien laisser paraître. Il tâcha de se montrer le plus stoïque possible. Il tourna le dos à son père et quitta la pièce, la tête haute, le regard droit devant lui, serrant la mâchoire. Toutes ses pensées concentrées à ne pas fléchir. Comme il allait franchir l'arche de la porte, il entendit encore son père parler:
- Si tu veux revenir dans cette famille un jour, tu devras faire amendes honorables... et prouver que tu as ta place parmi nous.
Daigo se retint de soupirer, sachant que s’il était mort socialement pour les siens, la porte demeurait ouverte, même si le passage aurait un prix. Il quitta la maison avec ce qu'il avait sur lui, ne pouvant pas aller faire ses adieux à sa mère et sa sœur.
Re-Naissance
Une fois le portail passé, que la porte se soit refermée derrière lui, Daigo put se laisser aller. Il appuya son épaule contre le murais, le temps de reprendre un peu son souffle et ses esprits. La douleur, le sang, l'émotion, il y avait de quoi affaiblir n'importe quel homme.
Il ne s'attarda pas et il s'éloigna. Il devait penser à sa main blessée, mais aussi à se trouver un lieu où se poser et réfléchir à sa situation. Il pensa tout de suite à Kei. Il pourrait certainement l'aider pour sa main et peut-être plus.
Il se rendit donc chez son ami, espérant qu'il lui fasse bonne accueil. Arriver chez lui, il était épuisé, fatigué, et il n'avait qu'une envie, c'était de se coucher pour dormir. Au moins la pression sur main avait calmé sa perte de sang mais pour un temps seulement.
Rei ne lui bon accueil quoique surpris et inquiet, quoique déjà pâle, Daigo était blême. Son ami n'avait pas de quoi le recoudre directement, mais il en avait que pour une vingtaine de minutes pour aller chercher ce qu'il fallait. Daigo l'entendit chez lui.
Ils avaient fait leur études ensemble, ils étaient amis, bien que Daigo acceptait de le voir rarement. Rei ne semblait pas s'offusquer et chercher à connaître ses secrets. Comme aujourd'hui, il ne lui avait posé aucune question en le voyant dans cet état à sa porte, il avait accepté de le voir et de l'aider.
Une fois Rei revenu, celui-ci le soigna et l’installa dans une chambre. Après quelques jours, Daigo se sentait déjà mieux. Il n'osa pas expliquer les détails de sa situation et Rei ne lui posait pas de questions. Aucun des deux ne voulait vraiment abordé le sujet. Rei lui proposa de rester et Daigo accepta.
Malgré tout, Daigo sombra légèrement, passant ses journées assis sans rien faire, à fixer le bandage de sa main et l'espace vide entre ses doigts.
- Tu ne peux pas rester comme ça Dai. Tu dois te ressaisir, te trouver un boulot, retomber sur tes pieds.
- Tu sais bien qu'avec cette main, trouver un boulot, surtout avec mes compétences, cela ne se fait pas du jour au lendemain.
- En effet, mais il faudrait déjà que tu commences si tu veux trouver quelque chose. Les employeurs ne font pas du porte à porte pour trouver des employés.
- ah ah. Très drôle.
- Je suis sérieux. Tu connais des gens ? Qui accepterait de t'employer, je veux dire. Il faut commencer quelques parts. Se faire de l'expérience, te faire un nom, et puis un jour, tu peux avoir le job qui te fait envie.
- Je n'ai pas de contact. Tu crois sinon que je serai venu te voir?
Daigo faisait une mauvaise blague, mais Rei ne s'en offusqua pas. À la place, il griffonna une adresse avec un nom.
- Alors moi je t'ai trouvé un boulot. Tu aimes toujours les bouquins j'espère. C'est une de mes grands-tantes,. Elle a besoin d'aide dans sa boutique. Tu commences demain matin.
2e Vie
La vieille dame était aimable, elle le traitait comme si il avait quatorze ans, elle avait un petit air sévère et lui faisait penser un peu à une institutrice ou alors une grand-mère. Mais Dai et elle s'entendirent rapidement.
Daigo reprit confiance, il aimait le silence et la quiétude de la boutique. C'était une librairie, il y avait une section avec des livres récents et "à la mode", mais c'était tout le reste qui était incroyable. Cela ressemblait plus à une bibliothèque. Des livres vieux, usagés, c'était la section qui demandait le plus de travail et d'attention. Réparer ce qui était endommagé, trouvé le bouquin demander par la clientèle. Beaucoup d'universitaire, d'historien faisaient des demandes et rien n'était classé ou archivé électroniquement. Il y avait également beaucoup de clients qui voulaient se départir de livres usagés, il fallait les évaluer, négocier le prix, offrir d'échanger contre autre chose en boutique. C'était plaisant.
La main de Daigo avait bien cicatrisée. Il avait pris l'habitude de la garder dans une poche ou encore de laisser son bras le long de sa jambe afin d'éviter t'attirer l'attention sur elle. À chaque fois que le regard de son interlocuteur la voyait, Dai voyait les réflexions de ce dernier: révulsion devant la blessure, puis la question silencieuse, de comment pouvait-il avoir perdu ce doigt. Finalement, les traditions yakuza venait ensuite à l'esprit des gens: l'annuaire pour une faute, l’auriculaire pour une désertion. Alors parfois les gens arrêtaient ici, préféraient prendre congé.
Sa patronne lui reprochait de faire fuir la clientèle. Madame Eri lui répétait souvent:
- Souris un peu. Sinon les clients vont croire que tu veux les tuer. Je n'ai jamais vu des yeux aussi froids. Ça peut aller avec les livres, mais pas avec les humains... fait un effort. Je te demande pas de les aimer, mais au moins de pas les faire fuir.
Une routine s'installa dans sa vie, il ne sortait pas, mais il y avait le travail, les mêmes phrases souvent échangées, puis Rei qui faisait les repas et s'occupait de l'appartement. Daigo ne réalisait même pas qu'il ne participait pas aux tâches ménagères, sans doute parce qu'il n'en avait jamais fait avant.
Une fois Rei lui avait dit de faire à manger, ils avaient dû commander à la fin puisse que Daigo avait tout raté, pire même, presque mis le feu à la cuisine. Rei s'était payé sa tête, mais depuis, il le tenait loin de sa cuisine.
Une cliente qui venait souvent fleureta avec lui, badinage innocent, puis sans trop voir venir, ils sortirent ensemble quelques fois: aller boire un thé, manger un morceau, ils allèrent semble au Momijigari pour regarder les couleurs d'automne. La soirée se termina chez la femme, malheureusement, lorsque Daigo dévoila ses tatouages, la réaction de la femme le doucha. Ce n'est que plus tard, qu'il réalisa comment elle avait dû se sentir mal et même avoir vraiment craint pour elle-même. Daigo pensa s'excuser de la situation et de sa propre réaction: il s'était reboutonner et était parti assez brutalement. Malheureusement, la femme ne revint pas à la boutique, et après un moment, Daigo pensa qu'il était un peu tard pour l'appeler et tenter de s'expliquer avec elle. Déçu et amer, il n'osait pas admettre qu'il avait le tort dans cette histoire.
Un jour Rei lui lança une enveloppe avec une liasse de billets, mais surtout un petit mot: Ce n'était pas le mot amour qui le troubla sur le papier, mais la calligraphique qu'il reconnut immédiatement comme étant celle de sa sœur.
- Arisa. Tu as vu ma sœur?
- Quelqu'un m'a donné l'enveloppe en me demandant de te la remettre. Comme tu ne m'as jamais présenté ta famille, je ne sais pas c'était qui. Mais c'est possible. Je vais toujours au même kiosque mangé, et elle a fait ça vite. Je n'ai même pas eu le temps de lui parler.
- Une fille jolie, qui m'arrive à peine à l'épaule, vive, et capable de te casser le bras?
- Aucune idée, mais oui, je l'ai trouvé joli, pour le peu que j'ai vu.
Difficile de dire si c'était elle ou pas, mais Daigo savait juste à la note qu'elle était impliquée. Avec cette somme et son salaire il pourrait bien trouver son propre logement et rendre son espace à Rei. Ce dernier ne lui avait pas demandé de quitter, mais il se doutait que sa présence l’empêchait peut-être de ramener des filles.
- Avec ça et le salaire que ta tante me donne, je pourrais me prendre un appartement. Je ne voudrai pas te priver plus longtemps de ramener ta petite amie ici.
- J'avoue que si je ramène une fille ici, dès qu'elle te verra, elle ne voudra plus de moi.
- Ouais, désolé.
- Je ne parlais pas de ça, mais du fait qu'elle sera plus intéressée par le grand ténébreux que tu es que par ma petite personne. Mais je ne pense pas que tu survivras tout seul. Ne me regarde pas comme ça! Tu ne sais toujours pas faire cuire du riz! Tu vas mourir de faim!
- Mouais. Si je prends un appartement, il me faudra une esclave aussi, pour le ménage, la cuisine et les courses. Enfin... tout ce que tu fais pour moi. Je n'ai aucune idée de comment tenir une maison.
Quelques semaines plus tard, avec Rei, Daigo trouva un appartement raisonnable, ainsi qu'avec l'aide de Madame Eri, sa patronne, bien sûr. Un loyer raisonnable, dans un immeuble tranquille, proche de tout, mais surtout de la boutique. Pas très grand, mais avec un minimum de meubles.
Il ne lui restait plus qu'à aller se trouver une esclave, pas trop cher, pour s'occuper de l'appartement et du quotidien.
☆ Derrière l'écran
☆ Pseudo • Âge : Mimi • début trenteine ☆Origine de votre avatar :Jihyun de Back to School ☆ Où nous avez-vous trouvés ? Top site ☆ Votre impression sur le forum ? Cela me semble très bien. Prometteur. ☆Lien de votre personnage avec un autre personnage du forum ? Pas que je sache , mais je prévoie faire de Rei un prédéfini ☆ Quelque chose à ajouter ? J'ai bien hâte de me trouver une jolie partenaire pour débuter & plus aussi , je suis pas exclusif
Fiche par Saphira
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Mar 15 Fév 2022, 20:42
Bonsoir et bienvenue sur le forum Daigo :)
Bonne continuation avec ta fiche.
Quand tu auras fini, tu peux nous laisser un petit message à la suite (même en double-post au besoin) pour nous le dire.
Je me suis relu plusieurs fois. Mais je pense que tout est bon.
La seule chose que j'ai changé est son orientation pour le mettre dominant.
J'espère que tout le reste va convenir. Des questions ou autres, ne pas hésiter.
J'ai tenté de respecter le peu que j'ai trouvé sur la façon de vivre des Yakuza.
La sortie est un peu différente, j'ai pas coupé le bon doigt - auriculaire: départ, annuaire: auto-punition pour un échec; mais je le voyais pas porter la bague de la famille sur l'auriculaire. Au beosin je peux lui couper les deux doigts ^^''