Forum RP 18+ - Y/Y/H - Contexte réaliste/futuriste - Avatar non réaliste - Thème principal maître/esclaves - 2 races (humain/hybride) 350 mots min par post
 
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Akimitsu & Kenichi Oan [Maîtres - duo de frères]
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Akimitsu&Kenichi Oan
Messages : 46
Orientation sexuelle : Bisexuel Dominant
Caractère : Mixte
Maitre(sse) de : Luciola Gyokusai
Akimitsu&Kenichi Oan

Maître
Lun 01 Mai 2023, 00:29

« Le monde est aveugle. Rares sont ceux qui voient. »
« Il n’y a qu’une façon d’égaler les dieux : il suffit d’être aussi cruel qu’eux. »

Identité

Akimitsu & Kenichi
Oan

Surnom : Seul mon frère m’appelle Akimitsu, les rares amis que j’ai m’appelle Aki. Mais pour tous les autres je suis Monsieur Oan, comme mon frère d’ailleurs. C’est la manière de le dire qui change.
En effet, mon frère et moi utilisons nos prénoms de naissance, je suis donc Kenichi pour lui. Sinon on m’appelle comme mon frère Monsieur Oan, mais on le fait avec plus de respect et de cérémonie avec moi. Ken… est réservé à mes hommes de mains, mais seulement lorsque nous sommes seuls.

Âge : Nous avons 39 ans et 36 ans.
Date de naissance : Je suis né à l’équinoxe d’automne le 22 septembre 2007 et mon cadet à celui du printemps le 15 avril 2010.

Signe astro : Est-ce vraiment pertinent? Qu’est-ce que cela peut donner de plus? Vous croyez vraiment à ce que les astrologues du dimanches écrivent dans le journal? Alors soit : mon frère est vierge – et je me demande si ce ne l’est pas dans les deux sens du terme ah ah pendant l’année du cochon si vous voulez vraiment tout savoir. Moi je suis du signe du bélier et de l’année du tigre.

Nationalité : Nous sommes nés à MS-Town comme les trois générations qui nous ont précédées.
Métier : Nous sommes les propriétaires du casino « Le Takarabune ». À l’origine, c’était une salle de jeu clandestin et un bordel. Nous sommes la 4e génération et désormais, notre institution est reconnue et paie ses impôts.

Niveau Social : Notre arrière-grand-père avait déjà une belle fortune lorsqu’il s’est installé à MS-Town. Alors aujourd’hui, nous sommes riches et même très riches.
Famille & amis : En dehors de nous deux, nos parents sont morts et nos amis sont si réduits qu’en fait nous n’en avons aucun. Personnellement, cela m’indiffère totalement.
Moi, je préférai je crois avoir des amis, mais je vis sans très bien aussi.

Orientation sexuelle : C’est ici que nous nous différencions le plus. J’apprécie les hommes, les femmes. Mon attirance ne va pas sur le physique, mais sur la personnalité, ce que nous nous apportons mutuellement. Alors je me dis bisexuel.
Moi, en revanche, je n’ai aucune attirance ou préférence pour les hommes ou les femmes. J’ai essayé avec les femmes et les hommes et à chaque fois cela a été un échec. Je ne pense pas être asexué car j’ai des pulsions, mais l’acte me pose un problème. Je suis impuissant.

Particularités : Physiquement, rien ne me distingue, je n’ai rien de spécial. Cependant… je dirais que ceux qui se trouvent en ma présence remarque assez vite que mon âme est tordue : je crois qu’on appelle cela être sadique ou psychopathe.
Moi cependant, mon esprit est normal, c’est autre chose qui me distingue : j’ai une maladie dégénérative au niveau de mes yeux. Ma vision se perd, me plongeant dans le noir dans un avenir très proche aujourd’hui. J’ai longtemps porté des lunettes pour m’aider, je les porte encore par habitude, même si cela n’aide absolument pas ma vision.

Derrière l'écran

☆ Pseudo & âge : 34 ans =)
☆ Origine de votre avatar : Yuan Yang et Gu Qing Pei, de "Beloved Enemy"
☆ Comment avez-vous trouvé le forum ? MC #5 (Daigo & co)
☆ Votre impression sur le forum ? Love it so much
☆ Lien de votre personnage avec un autre personnage du forum ? //
☆ Questions & autres infos : //


Miroir, mon beau miroir

Akimitsu

Je mesure près d’un mètre soixante-treize, je suis légèrement plus petit que mon cadet. Néanmoins j’ai une silhouette imposante. J’ai longtemps pratiqué du sport avant que mon handicape me condamne à vivre plus oisivement. J’ai un travail, mais je ne fais plus beaucoup d’activités. J’ai les cheveux noirs et les yeux gris.

Mon frère est moi nous nous ressemblons beaucoup, mais l’expression de nos visages est très différente. Mon visage, quoique anguleux, est plus doux, moins menaçant. Autrefois, on disait que j’avais le regard triste du chien ayant perdu sa meute.

J’essaie d’être toujours bien mis, ma garde-robe se résume en des pantalons bien coupés, des chemises blanches et des vestes sur mesure. Je suis cependant assez décontracté malgré la qualité de mes vêtements.

J’évite les extravagances, je préfère la discrétion, être invisible, sans doute par habitude que par réel désir.  J’évite de me faire remarquer en n’ouvrant pas la conversation, en écoutant et en laissant à l’autre le soin de briller.

Bien que mon enfance n’ait pas été facile et que j’ai plus d’une fois été blessé, comme tous les enfants sans doute, je ne garde pas de cicatrices ou de marques vraiment. Je me rappelle une vilaine coupure de ma main au coude qui a mis plusieurs mois à cicatriser. J’ai gardé longtemps une balafre blanche, mais elle a presque disparu aujourd’hui. C’est seulement lorsque je m’expose au soleil que j’en revoie la ligne.


Kenichi

Je suis plus grand que mon frère, je dois faire dans les un mètre quatre-vingt-seize peut-être. Cela m’indiffère totalement. Je sais que je peux coucher mon frère, que je peux d’un seul coup de poing bien placé faire voir trente-six chandelles à celui que je prends pour cible, mais pourquoi m’abîmer les mains quand je paie pour que d’autres le fasse pour moi.

Je suis toujours bien habillé, vêtement sur mesure, chemise de soie, chaussures de cuire fraichement brossées et cirées, montre hors de prix et téléphone de dernière génération. Est-ce que j’accorde de l’importance au physique? Pas vraiment. Seulement j’en ai le moyen alors pourquoi ne pas faire savoir que j’ai les moyens, que j’ai bon goût.

J’aime peut-être un peu trop être vu, même si c’est pour la bonne cause. Si on me voit, on me craint. Je sais que j’ai le regard froid, mais surtout cruel, qu’il y a une lueur dangereuse qui danse, brule.

J’ai les cheveux et les yeux noirs. Sinon je dirais que de manière générale mon frère et moi nous nous ressemblons beaucoup : le même nez, la même bouche. Nous avons une carrure semblable, mais je dois reconnaître que je dois m’entrainer avec vigueur pour la garder. Un jour, j’ai été alité pendant un mois et j’avais fondu. Reprendre ma masse et ma force avait demander un gros travail.

Que dire de plus sur moi? Je suis un type assez banal, mais attirer mon attention de la mauvaise façon et vous découvrirez que je suis loin d’être un ange. À oui! Je sais, j’ai une sale habitude, je fume la cigarette.


Ma liberté de penser

Akimitsu

Je crois qu’il est plus facile de parler de ma personnalité que de mon reflet. Je suis à l’exacte opposé de mon frère. En tant qu’aîné j’aurai dû être l’homme fort, celui qui avance dans la vie avec confiance recevant tout et être le privilégié. Malheureusement, si je l’ai été les premières années de ma vie, quelque chose a changé. Je suis devenu indésirable, honteux et on se garda rapidement de me mettre en avant. J’étais toujours Akimitsu, le premier né, mais on préférait présenter et montrer mon frère plutôt que moi.

Chance pour moi, mon tempérament posé et calme me permit de le supporter, ou plutôt de ne pas faire cas de la situation.

Je suis avant tout une personne honnête et qui a malheureusement la qualité ou le défaut d’avoir une forme d’honneur et de justice proche de ce qu’était le monde il y a plus d’un siècle. La violence et la méchanceté me dérange.

Comprenons bien, l’esclavage fait partie de la société et elle a des avantages non négligeable. Cependant cela ne signifie pas que cet état doit être permanent ou que l’esclave n’a ni droit ni sensibilité. Tous devraient pouvoir améliorer son existence et personne ne devrait nuire volontairement à un autre, du moment que tout cela se fait dans un cadre raisonnable.

J’aime bien l’adage : si vous faites le mal, faites le bien. Beaucoup de chose du temps de mon père et de mon grand-père est encore de mise au « Le Takarabune », mais il y a des règles à respecter, des principes qui ne peuvent plus être transgressés et je ne négocie pas.

J’ai longtemps trouvé refuge dans les livres et les connaissances, préférant m’instruire que de voir le monde. C’est l’un des plus grands regrets de ma vie. Je suis donc aux dires de mon frère trop intellectuel et pas assez conscient du monde et de la réalité. Malgré tout, c’est moi qui tiens les livres, les comptes et qui a le dernier mot.

En effet, je suis un individu patient, doté d’un grand sens pratique, perfectionniste, qui préfère l’ordre et la réflexion. J’ai une bonne dose d’intelligence et de sagesse. Mais je crois que c’est seulement parce que j’ai une capacité d’analyse plus rapide que la moyenne, je comprends rapidement et il n’est pas nécessaire de répéter avec moi. Je suis peut-être trop rationnel, logique…

Néanmoins, je ne suis pas un être de pur logique. Si j’aime m’instruire, j’aime également beaucoup m’évader de ma vie triste et morne dans la littérature et les films. Je n’ai peut-être pas une imagination très fertile, mais mon esprit est très ouvert. Hélas pour moi, je n’ai plus qu’accès à la réalité ce qui m’amène à être un peu déprimé. Je manque d’enthousiasme car je n’ai plus accès au plaisir.

Je donne l’impression d’être doux et tendre, mais j’ai plus de volonté qu’il n’y parait et j’ai une autorité naturelle que je n’exploite pas à son plein potentiel car je préfère laisser à mon frère le soin d’en être le visage.

Je sais que je n’ai pas parlé de l’homme que je suis côté cœur. C’est sans doute parce que malgré mon âge… je n’ai pas eu l’occasion d’explorer cette partie de mon être encore.


Kenichi

Dès mon enfance, j’ai eu un caractère fort. J’impressionnais mes camarades. Je ne me rappelle pas qu’on est cherché à m’intimider ou à m’insulter. Mais si jamais cela a été le cas, j’ai dû avoir assez de répondant pour qu’on me craigne et qu’on me respecte.

J’avoue sans gêne que j’ai maltraité, insulté et très souvent frappé mon frère ou incité les autres à le faire. J’y ai pris du plaisir. Il m’arrive encore parfois de lui faire mal avec mes mots, des gestes. Mais j’ai fait le serment de lui être loyal et je respecte ma parole. Que quelqu’un s’en prenne à mon frère et il me trouvera sur son chemin.

Je sais que j’ai quelques qualités : je suis intelligent, j’ai la capacité de mener les hommes, de diriger. Je ne crains pas grand-chose, cela me rend téméraire, mais je sais aussi que je défends bien, même sans mes hommes de main.

En termes de défaut en revanche, je crois que j’ai reçu plus que ma part : je suis impatient, violent et rancunier. Je ne tolère pas qu’on me donne des ordres ou qu’on me dise quoi faire. Mon frère en prend pour son grade à chaque fois. Mais il y a une entente maintenant entre nous : il m’a donné les limites à ne pas franchir et je m’efforce de respecter ses demandes, quand je les juge raisonnable.

J’ai le respect des employés tant parce que je leur inspire ce sentiment que parce qu’ils me craignent. Ils savent que je ne suis ni doux, ni compréhensif, que des larmes ne m’émeuvent pas.

Je crois qu’on peut dire que je suis sanguin, oui parce que j’ai un plaisir incroyable lorsque je blesse autrui, quand je peux voir et entendre sa souffrance, sa douleur. J’ai une pulsion soudaine de désir… pour en voir plus! Non, si je suis sanguin c’est que je suis très réactif, impulsif, toujours à agir avant de réfléchir.

Pendant près de trente ans j’ai été un monstre sans aucune limite, gravissant les échelons dans la méchanceté et la cruauté. Je l’avoue sans la moindre gêne. C’est qui je suis et j’assume. Mais depuis cette discussion franche, directe, brutale, criante de vérité et de confidence avec mon frère, j’ai accepté de dominer, contrôler, mes pulsions les plus dangereuses. Cela ne veut pas dire que je réussis.



Il était une fois…

Raconté par Kenichi

Mon frère me fait honte à chaque jour : les gamins, même les plus petits et jeunes du lycée se moquent de lui, le bousculent, le frappent ET Akimitsu ne fait absolument rien. Il les laisse faire, les ignore. Au moins il ne pleure pas, ne se lamente pas, ne demande pas à un professeur d’intervenir, sinon je devrais moi aussi le battre.

Mon frère a de meilleur note que moi mais c’est uniquement parce qu’il a toujours le nez dans un bouquin. S’il pratiquait du sport comme moi, s’il apprenait à rendre les coups, alors les autres le laisseraient tranquille et on serait pareil.

À la maison c’est pareil, j’entends mes parents se disputer à cause de lui et je sais qu’il sait et il ne fait rien pour changer la situation : je le déteste.

Je suis très fier mon père m’amène souvent avec lui à son travail. Je dois rester sage et observer car un jour tout cela sera à moi. Il me présente comme son fils et tout ceux à qui il me présente lui disent qu’il peut être fier d’avoir un fils aussi vif d’esprit et au regard autoritaire. Lorsqu’on rappelle à mon père qu’il a un autre fils, il a un sourire froid et mentionne que oui avant de changer de sujet. Même mon père a honte de lui.

Akimitsu discute souvent avec notre mère, mais dès que notre père entre dans la pièce, elle lui donne son congé et elle est tout à mon père et à moi. Je ne crois pas qu’elle le préfère à nous, non comment le pourrait-elle? Elle me prend dans ses bras, je suis alors aussi grand que mes parents et mon frère lui reste au sol, au pied. C’est moi qui devrais être l’aîné, pas lui.

Je suis toujours resté près de la famille, de mon père, du casino. J’allais prendre sa suite un jour alors il me montrait le métier, mais surtout tous les à-côtés que je pouvais comprendre et gérer le jour venu.

Lorsque mère est morte, je sais que mon père a été triste. Il ne voulait plus s’occuper du casino alors je l’ai fait et je crois que je ne m’en suis pas trop mal tiré. Akimitsu lui a été une épave, il pleurait et n’a aucunement aider au casino. Il a même eu le culot de me demander comment je pouvais être insensible et ne pas pleurer la mort de notre mère! C’est vrai qu’en y repensant maintenant, c’est étrange que sa mort ne m’ait rien fait. Je l’appréciais, elle me complimentait toujours, mais je n’ai vu en sa mort que la perte d’un admiratrice, aux yeux de qui j’étais parfait.

Lorsque mon père, plusieurs années plus tard s’est retrouvé à l’hôpital sur son lit de mort, cela aussi ne m’a rien. J’étais seulement ravie qu’il m’annonce qu’il m’avait fait son unique héritier, déshéritant mon aîné. Mon père a même eu l’audace de me dire qu’il avait commis la pire erreur de sa vie en légitiment mon frère, il avoua avoir pensé avec le recul qu’il aurait mieux fait de le noyer à la naissance et attendre ma venue pour avoir un fils digne de son empire. Je jubilais seulement d’être aussi apprécié et que mon frère soit dénigré devant moi, si seulement il pouvait entendre cela.


Raconté par Akimitsu

Mon frère et moi ne nous étions jamais vraiment entendus. Enfant, il me martyrisait : regardant, participant parfois au harcèlement que je vivais à l’école. J’ai cru voir plus d’une fois une lueur dans son regard, quelque chose qui me m’était mal à l’aise, sans pouvoir dire en quoi.
Lorsqu’il vint me trouver il y a quelques années pour m’annoncer avec le sourire que notre père me déshéritait pour son intérêt, je me sentis trahi. Mais je préférai fermer mon cœur à mes sentiments. Il se permit d’ajouter bien des commentaires dont celui que notre père lui aurait avoué ne jamais m’avoir conçu : allant jusqu’à regretter de ne pas m’avoir tué.

Mon frère se rendait-il compte un instant de ce qu’il disait? De la joie qu’il ressentait à l’évocation de la mort de son propre frère de la main de notre père? Je crois qu’il ne réalisait pas à quel point cette idée était monstrueuse et contre nature.

Même si je ne voyais presque rien, je réussis sans peine à atteindre le visage de mon frère d’un coup de poing. Je voulais le faire taire, mais la surprise le fit tomber par terre.

- Est-ce que tu t’écoutes seulement parler? Est-ce que tu réalises seulement ce que tu dis? Est-ce que tu as conscience des sentiments contre-nature que tu ressens à l’évocation de mon assassinat par notre père?!

Je crois que cela le choqua ou le surpris. Je ne pouvais pas voir son visage, le contraste de sa silhouette avec le mur et la lumière était tout ce que j’avais. Il ne bondit pas sur ses pieds pour me rouer de coups comme je pensais qu’il le ferait, ne m’abreuva pas d’injures.

Il avoua alors que non, il éprouvait du plaisir parce qu’il savait que ses propos me blessaient, mais il n’allait pas plus loin dans sa réflexion.

- Alors sache qu’avoir un plaisir aussi fort surtout pour des mots et des gestes aussi cruels ne sont pas normales, surtout lorsqu’il n’est pas question de vengeance. Du moins, pas sur une période aussi longue.

Sa réplique m’aurait presque fait sourire, si le sérieux de cette discussion n’avait pas été aussi importante.

- Pas de la vengeance? Qui a toujours fait honte à la famille?!
- La famille dis-tu?! Qu’est-ce que la famille dit moi? Pourquoi est-ce que je me soucierai de cette famille comme tu dis, alors qu’elle n’a aucun respect pour moi, pire elle me souhaite des souffrances et même la mort? Qu’as-tu jamais fait pour moi mon frère?

Sans doute est-ce qu’il réfléchissait car il ne répliqua rien. Il baissa cependant de ton en se relevant, je le voyais. J’étais sur mes gardes, mais si mon frère voulait s’en prendre à moins je ne pouvais rien contre lui. Il me demanda à boire le plus naturellement du monde, comme si nous évoquions un sujet agréable et anodin.

Sans effort car je connaissais la disposition de mon appartement aussi bien que moi-même, je lui trouvai un soda dans le réfrigérateur. Il se plaignit, mais l’accepta avant de prendre ses aises dans mon salon comme si je l’eusse invité.

Il m’avoua alors que j’avais raison sur un point : s’il pouvait me reprocher de mettre laisser écraser et marcher dessus à l’école et que cela avait porter préjudice à la famille, lui n’avait pas défendu davantage la famille et avait parfois même contribué à mon harcèlement.

Je ne pouvais voir son visage, mais est-ce que ses traits m’auraient avoué ses sentiments ou ses réflexions intérieures? Il m’avoua que depuis longtemps, peut-être même toujours qu’il se sentait différent : plus fort, plus féroce, que les autres garçons, qu’il n’avait jamais eu d’hésitation ou de doute lorsqu’il voulait s’en prendre à quelqu’un. L’idée lui venait et sans y réfléchir à deux fois, il réagissait immédiatement positivement à sa pulsion.

Nous échangeâmes un peu encore avant qu’il ne quitte. Il ne s’était pas excusé ni même promis de fournir un effort. En fait, nous nous quittâmes de manière neutre, à peine cordiale. Moi encore méfiant, lui… je ne sais pas.

Lorsque mon frère revint plus tard me rendre visite, il m’avoua qu’il avait de nouveau rendu visite à notre père pour lui demander pourquoi il ne m’aimait pas. La réponse de notre père l’avait fait réfléchir. Je n’y étais absolument pour rien. En fait, j’étais quelqu’un de bien, mais le fait que notre mère m’est conçue alors qu’elle était encore esclave et que le mariage avait eu lieu à peine avant ma naissance rendait ma légitimité difficile même si au début il avait tenté de me faire accepter. Quand lui était venu au monde, il n’y avait eu aucun problème et il avait été plus difficile de l’aimer comparativement à moi, car je lui rappelai continuellement qu’il n’avait pas été assez fort pour moi, son premier né.

- Il a dit aussi quelque chose comme : « J’avais la responsabilité de le protégé, mais aussi de lui assurer sa place. Je ne l’ai pas fait, ton frère ne pouvait pas le faire, pas sans moi, et je n’étais pas là pour lui. »

Peut-être bien, mais père ne pouvait pas toujours être avec moi, tout le temps, surtout à l’école et qu’aurait-il pu faire contre les enfants qui s’en prenaient à moi?

Pour moi ces mots qui se voulaient peut-être doux étaient amers.

- J’ai compris que même si je suis le cadet, j’aurai pu peut-être comme père, intervenir, je veux dire être avec toi et te défendre, parce que je suis plus fort, meilleur peut-être.
- Je t’arrête tout de suite : tu es plus grand que moi et tu te bats souvent. Mais cela ne fait pas de moi un homme faible, ni moins bon que toi. Nous avons chacun nos qualités, nos forces. En revanche, il y a une chose qui aurait grandement aidé, c’est qu’au lieu que je sois seul face à toute l’école, avoir eu mon frère avec moi aurait en effet beaucoup aider. Mais tu les encourageais, tu participais. Je ne pouvais pas gagner contre eux et contre toi en même temps!

Ses propos m’avaient mis en colère, mais je me contrôlais. Kenichi ne répondit rien à ma réplique. Après un temps, il avoua que j’avais peut-être raison. Puis il ramena la conversation au fait que quand père mourrait il faudrait régler la question de l’argent. Qu’à moins qu’il ne fasse erreur, notre père ne me laisserait absolument rien et…

- Abrège et dis-moi ce que tu as en tête.
- Je pourrais t’engager. Tu as étudié en quoi?
- Je pensais que père me ferait son héritier alors en entreprenariat avec option finance. Mais bon, j’espère que toutes les fois où père t’amenait au casino, tu as appris quelque chose. Et avant que tu l’offres sérieusement : il est hors de question que je travaille pour toi. Je finirais par me trouver quelque chose…
- Attends… te trouver quelque chose. Tu veux dire que tu n’as pas de situation en ce moment?
- J’ai une rente de père, comme toi sans doute, mais non je ne travaille pas, c’est que j’ai un petit problème…

Je n’avais parlé de mon problème à personne. Mère avait seulement su que j’avais un problème avec ma vision, mais était morte avant que je ne sache moi-même de quoi il retournait.

J’avais commencé par de la sensibilité à la lumière, puis à un champs de vision réduit la nuit, la lumière faible ne me permettant pas de distinguer grand-chose. C’était pour cela que mon appartement avait autant de contraste, des murs blancs, de grandes baies vitrés avec un léger voile pour l’intimité et empêcher que le soleil ne me brule les yeux, mais qui laissait passer suffisamment de lumière. Des meubles noirs afin de pouvoir mieux les trouver : une tâche sombre à la forme indéfinie.

Je n’avais rien changer de la disposition de l’appartement depuis que j’y avais emménagé il y a presque dix ans maintenant. Tout était à la même place. J’avais appris à compter mes pas, mais mon cerveau se rappelait sans que j’aie besoin de le faire consciemment. Je sortais peu, mais si je le faisais, mon téléphone intelligent me servait de GPS, etc. Des petits outils pour aider. Mais un jour viendrait où il n’y aurait plus que le noir…

Alors aujourd’hui ou plus tard…

- Je vais bientôt être aveugle. Bientôt est relatif. Je ne vois presque plus rien pour être honnête. Une tâche flou, voilà ce que tu es. Mais impossible de savoir à quoi tu ressembles ou comment tu es habillé. Même chose pour cet appartement, j’ignore à quoi il ressemble. C’est un immense tableau blanc, avec des tâches flous de noirs. De mémoire je sais où est le canapé et le lit. Je trouve le réfrigérateur, mais je ne cuisine jamais. Je risquerai de perdre un doigt.
- Depuis quand?!

Choqué, surpris! Voilà enfin une émotion que je pouvais capter de mon frère par le ton de sa voix.

- Depuis… en fait, depuis plus de vingt ans que ma vue ne cesse de diminuer, je suis presque au stade final. Les médecins m’ont dit qu’avant quarante ans je serai totalement aveugle. J’essaie d’éviter de fatiguer mes yeux, mais c’est dégénératif donc, incurable.
- Père le sait-il?
- Non. Avec ce que tu m’as dit, probablement qu’il s’exclamerait : j’aurai vraiment dû l’étouffer à sa naissance!

Cette soirée se finissait sur une note très étrange : j’avais avoué à mon frère ma faiblesse, et pourtant, pour la première fois il n’avait pas été moqueur ni chercher à me diminuer davantage. J’avais dû vraiment le surprendre et le choquer. Je me demande bien à quoi il pense, mais sans doute s’il est vraiment aussi dérangé que je le crois, ne ressentait absolument rien, un grand vide ou alors le désire de me tuer pour mettre fin à ma faiblesse et savoir que je ne pourrais rien contre lui. En jubile-t-il?


Raconté par Kenichi

Mon frère qui m’avoue être aveugle – ou l’être bientôt – c’est la même chose; mais surtout qu’il ne se batte pas! Ce n’est pas comme si la famille n’avait pas les moyens de lui payer les meilleurs soins, le meilleur spécialiste!

La vie continue. Je faisais ce que je faisais de bien, c’est-à-dire m’occuper de la sécurité au casino, sortir les tricheurs et récupérer l’argent qu’on nous devait. J’y mettais peut-être trop d’enthousiasme. Plusieurs des joueurs que je confrontais finissaient avec plus que des bleus, mais avec des fractures. C’était une manière de me satisfaire.

L’un de ceux que j’avais tabassé avec mes hommes avaient fini à l’hôpital, soin intensif, mort cérébral. Cela ne me faisait pas grand effet, même si d’un autre côté, il allait désormais être impossible de récupérer l’argent. Puis, avec père à l’hôpital, la gestion administratif en prenait un coup. Je perdis patience avec le comptable et après quelques départs d’employés, je devais me rendre à l’évidence que l’entreprise coulerait si je la gérai seul.

J’invita donc mon frère à me rendre visite. C’était la première fois qu’il venait me voir, mais je réalisai aussi à quel point mon frère était désormais handicapé. Il arriva avec sa canne et m’expliqua que dans les endroits nouveaux il l’utilisait pour éviter de manquer une marche ou se cogner contre un mur qu’il n’avait pas été en mesure d’anticiper. Cela me fit hésiter mais finalement j’annonça la couleur à mon frère : je voulais qu’il m’aide à diriger l’entreprise, que nous la dirigeons ensemble s’il ne voulait pas travailler pour moi.

- Tu t’occuperai de la gestion, du personnel et puis du comptable, toute la paperasse ennuyante et je dois bien avouer je ne suis pas assez diplomate. Moi je continuerai ce que je fais, je m’occuperai de la sécurité ainsi que du volet underground du casino.
- Si je fais ça, je veux en être propriétaire avec toi. Tu ne seras pas mon patron. Ensuite, aucune décision ne devra être prise sans que j’en sois informé. De même je ne prendrais pas de décision sans ton accord.

Après une soirée de discussions et de négociations, nous finissons par nous entendre et au décès de père, je pris la décision de partager avec lui l’héritage, enfin une partie : le casino seulement. Si plusieurs connaissaient son existence et son nom, peu l’avait côtoyé car cela avait toujours été moi que père amenait et présentait comme son futur successeur. Son accueil fut mitigé, mais je dois reconnaître que depuis il a appris à être respecté. Moi le personnel me craint, mais cela me convient comme forme de respect.

Mon frère et moi habitons désormais ensemble. Tout simplement parce qu’après autant d’année à le haïr et à lui nuire, j’ai pris la décision de le respecter et de lui être loyal. Non par sentiment , devoir filiale peut être, ou alors par responsabilité : mon frère ne pouvant pas s’occuper de sa sécurité lui-même. Notre relation est toujours froide, distante, parfois je peux être cruel avec lui, mais je ne m’en excuse pas et il ne me le demande pas.

Bien qu'il n'est pas prévu d'acquérir un esclave pour un usage personnel pour moi-même ou mon frère, si l'occasion se présente, je la saisirai.



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Akimitsu&Kenichi Oan

Maître
Jeu 04 Mai 2023, 00:59
Bonjour Akimitsu & Kenichi Oan [Maîtres - duo de frères] 3970485223

La fiche est complète. Je vais raffiner mon avatar ultérieurement, mais c’est la bonne image et tout. Je vais en faire une tournante avec plusieurs tout simplement.

Gros bisou Akimitsu & Kenichi Oan [Maîtres - duo de frères] 588248203

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Jeu 04 Mai 2023, 01:44

Fiche validée !

Bonsoir et rebienvenue,

Une paire de personnage originale et une fiche agréable à lire… l'essentiel y est !
Ton duo est donc validé Wink

L'appartement des frères Oan est situé au N°1 de la Résidence Shinn.

Le Casino dont ils sont propriétaires a été renommé « Le Takarabune ». Situé dans le coin du marché noir, tu pourras le décrire avec un post-it.

C'est noté pour ton avatar !
Et comme dit en MP, ton pseudo a été complété d'un "&" pour séparer les 2 prénoms (sans espace, à cause de la limitation de caractères) : Akimitsu&Kenichi Oan

Ayant déjà trouvé ton chemin jusqu'aux petites annonces, tu n'auras plus qu'à faire ta fiche parcours. :)

Nous te souhaitons un bon jeu parmi nous !

Le staff de MasterSoumis
Akimitsu & Kenichi Oan [Maîtres - duo de frères] Zpnz   Akimitsu & Kenichi Oan [Maîtres - duo de frères] Z3p3  Akimitsu & Kenichi Oan [Maîtres - duo de frères] 6zlv
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Akimitsu & Kenichi Oan [Maîtres - duo de frères]