Forum RP 18+ - Y/Y/H - Contexte réaliste/futuriste - Avatar non réaliste - Thème principal maître/esclaves - 2 races (humain/hybride) 350 mots min par post
 
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Sakyou Aoi [Esclave Homme]
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Sakyou Aoi
Messages : 10
Orientation sexuelle : Homosexuel ambivalent
Caractère : Mixte
Maitre(sse) de : Me, Myself and I.
Esclave / Hybride de : Tamaki Naruse
Amour : Si seulement…
Sakyou Aoi

Esclave homme
Mer 15 Sep 2010, 01:32

Sakyou Aoi [Esclave Homme] AddSakyouAoi2012Grd
Spoiler:



••• Carte d'Identité

Nom : Aoi
Prénom : Sakyou
Surnom : Saky'
Âge : 22 ans
Nationalité : Japonaise (avec origine Française du côté de sa mère)
Orientation Sexuelle : Homosexuel ambivalent, mais plutôt soumis



••• Présentation

Physique :
Du haut de ses 1 mètre 61 et 50 kg, Sakyou serait nettement à classer dans la catégorie des poids plumes et sa frêle carrure ne lui permet pas vraiment de sortir du lot quand il s'agit d'endurance si jamais on lui demandait du travail de force. De son père, il a hérité un corps fin et souple d'asiatique : des hanches et un buste étroits mais parfaitement proportionné pour sa taille, un dos légèrement et naturellement cambré qui ne semble qu'appeler des mains à se poser sur ses reins et une musculature fine, peu développée mais loin d'être inexistante.
De sa mère, il a prit sa finesse de traits ainsi que la couleur d'origine de ses cheveux et de ses yeux : ses cheveux blonds clairs avant d'avoir pris cette couleur bleu-grisé qu'il ne peut faire partir même si elle s'est pas mal délavée au fil des années, n'en laissant plus qu'un pâle vestige indéfinissable. Mi-longs et lui retombant généralement sur le visage jusqu'au niveau du nez, ils lui descendent aussi sur la nuque en fines mèches et, bien que souvent en bataille -il oublie toujours de se coiffer !- ils contribuent à lui donner l'air d'un ange désenchanté... Ses grands yeux « ambre »* vous regardent presque toujours d'un air doux, calme et souvent inquisiteur. Un air innocent flottant sur son visage qui ferait tout lui pardonner. Ils sont souvent emplis de mélancolie malgré les sourires discrets illuminant presque tout le temps son visage fin. Il possède des mains et des doigts effilés, semblant presque fragiles et sa peau claire est douce, ne présentant presque aucun grain de beauté. Ses lèvres rosées et bien ourlées, formant naturellement une moue délicate, sont un appel muet aux baisers... Plus jeune, ses petites moues androgynes et naturelles de bouderie enfantine ou de taquinerie plus adolescente étaient souvent irrésistibles et adorablement attirantes. Depuis qu'il a gagné en maturité et en masculinité, son visage dégage une expression de sensualité bien plus prononcée et même s'il ne fait rien consciemment pour "tenter le diable", on ne pourrait s'empêcher d'imaginer et de croire que ce visage est celui d'un jeune homme familier de la luxure, pas si angélique ni si innocent que ça…
Petit signe physique particulier : Il a deux petites cicatrices d'un rose pâle sur les omoplates, qui peuvent faire penser à deux petites ailes ancrées dans sa peau... elles datent de quand il avait 4 ans : il avait fait une chute dans un escalier et s'était profondément écorché, en retombant sur des clous dépassant de l'une des marches.

{ * Note : « ambre » est le vrai nom d'une couleur d'iris existante chez l'homme -photo- et correspondant à un marron très clair tirant sur le vert/jaune et donnant une impression de couleur ambrée, mordorée }


Caractère :
Sakyou a généralement une attitude posée, calme et tranquille. Bien qu'il ait largement dépassé la majorité, il paraît parfois plus jeune que son âge, et son comportement oscille souvent entre douceur enfantine et sérieux mature. Quelque soit son humeur, il s'efforce de sourire en quasi toute circonstances. Son visage rayonnant de douceur, ainsi que sa bonne humeur apparente quasi constante, le rendent très sociable vis-à-vis des autres et très abordable, même s'il ne les connaît pas. Quand il est d'humeur mélancolique, il s'affale aisément sur une chaise, les jambes allongées et la tête en arrière pour regarder le ciel ou le plafond. À l'opposé, lorsqu'il est gêné, embarrassé, il a tendance à baisser la tête, dissimulant ses légères rougeurs derrière ses mèches de cheveux en enfouissant généralement ses mains dans ses poches, les épaules légèrement incurvées vers l'avant comme s'il voulait se rapetisser pour passer inaperçu -déjà qu'il n'est pas grand- et surtout ne plus croiser le regard de la personne qui l'intimide !... Cette même attitude peut aussi traduire un sentiment de tristesse, le rougissement en moins, mais en cas de profond malaise il a plus l'habitude de sourire comme si de rien n'était, pour jouer l'illusion et cacher ce qu'il ressent au fond de lui.
Un caractère donc plutôt doux, aimant, attachant. Parfois un peu réservé, souvent presque innocent. "Presque" car il n'est pas ignorant des choses du sexe mais "innocent" car tout ce qu'il pourrait faire que les autres considéreraient comme de la drague, lui n'en a même pas vraiment conscience : cette sensualité provocante est devenue quelque chose de naturel, involontaire chez lui, et il a encore en cela l'innocence d'un enfant grandi trop vite. Une chose à savoir néanmoins, est qu'il est très sensible à l'alcool et que ce semblant d'innocence et de réserve disparaît totalement s'il a le malheur d'en boire trop... dans ce cas-là, son côté coquin et provoquant se fait beaucoup plus prononcé, voire incendiaire ! D'autant plus que malgré une certaine naïveté, il n'en reste pas moins très intelligent et il sait le plus souvent trouver les mots justes qui l'amèneront à avoir ce qu'il veut, avec un petit mélange de pudeur, de curiosité et d'assurance due à l'expérience des hommes qu'il possède déjà. Des expériences qui n'ont pas toujours été bonnes d'ailleurs, mais qui ne l'ont pas empêché de conserver une certaine foi en l'humanité… un peu désabusée mais foi tout de même. Ainsi, qu'ils soient plus âgés que lui ou non, quelque soit le caractère des hommes qu'il côtoie, trop entreprenants et sûrs d'eux qui pourraient s'approcher de trop près, ou doux et gentils qui sont plus difficiles à mettre à l'aise... sa sociabilité et sa nature font qu'il a la faculté de s'adapter très rapidement, de se montrer généralement très attentionné, désireux de faire plaisir, de ne pas contrarier. Avec les femmes, ses relations sont naturellement platoniques, mais il ferait très certainement un excellent confident et ami.
Qu'est-ce qui se cache derrière tout cela, derrière ces sourires et ces adorables dispositions ? Un jeune homme qui déteste la solitude, en perpétuelle quête de "chaleur humaine", d'attention, d'amour… Une chaleur qu'il a perdue d'abord à la mort de ses parents, puis à celle de son dernier maître et amant : n'arrivant pas à retrouver cette tendresse et cet amour qu'il a reçu durant son enfance et ensuite auprès de Takahisa, Sakyou serait probablement prêt à accepter n'importe quel acte d'amour, même si ce n'est que sexuel, tant qu'il se sent "aimé"... Mais pour autant ce n'est pas ça qui le fera obéir à n'importe qui.



••• Il était une fois...

2021 ~ Paris, France.

Une jeune artiste-peintre de 28 ans prépare le vernissage de sa toute première exposition de tableaux, qui doit recevoir le soir-même une foule d'invités. Elle n'a encore jamais eu l'occasion de présenter ses œuvres dans cette grande ville représentant le berceau de l'art et des histoires romantiques... et elle ne s'attendait pas non plus à ce que ce jour soit aussi le premier de son destin : à la nuit tombée, le buffet et le champagne sont installés, les tableaux mis en valeur et le ballet des invités commence... Parmi eux, un homme asiatique d'une trentaine d'années, à la mise évidente d'homme d'affaire, d'allure élégante et ne manquant pas de prestance dans sa finesse japonaise. Mais à l'instar des autres, lui semble n'avoir d'yeux que pour l'artiste dès que leurs regards se croisèrent, au détriment de ses œuvres qu'il avait pourtant trouvées magnifiques quelques instants avant. C'est dire à quel point son cœur vient de flancher pour cette fragile et blonde parisienne pleine de sourires et de douceur. Quant à elle, elle se sent tellement transportée par l'excitation de cette soirée et tout cet intérêt pour sa personne à laquelle elle n'a jamais été habituée, qu'elle se laisse envelopper facilement dans ce tourbillon d'émotion qui l'entraîna doucement à se reposer entre les bras de cet inconnu... beaucoup plus longtemps que pour une simple nuit d'amour.

À peine trois mois plus tard, le sujet du mariage naissait déjà sur leurs lèvres, quand bien même tout le monde ne semblait pas s'accorder à ce bonheur... la famille de l'époux ne voyait pas du tout d'un bon œil l'arrivée d'une étrangère européenne dans leur lignée, et d'une étrangère sans le sou qui plus est! Du moins, peu aisée en comparaison de sa belle famille nippone qui refusa alors tout autre mariage que celui correspondant à leur rang : un Aoi ne devra épouser qu'une jeune femme japonaise de bonne famille, dans le respect des traditions!... À cause de cette différence d'opinion, et bien que les deux amants aient tout de même officialisé leur union au cours d'une véritable cérémonie de mariage, la jeune française n'a jamais été acceptée en tant qu'épouse légitime par ses beaux-parents et, un an plus quelques mois plus tard, son premier enfant fut également rejeté dès sa naissance par sa famille paternelle...


2023 ~ Tokyo, Japon.

C'est ainsi que Sakyou vit le jour à Tokyo, il y a 22 ans de cela, au sein de ces adultes en désaccords composant une famille déchirée par un conflit d'opinions beaucoup trop passionné pour ce que cela aurait dû être. Enfant de l'amour et non des conventions, encore inconscient de son avenir dans lequel cette ancienne querelle aura malheureusement une importance non négligeable, il vit pourtant ses premières années bercées dans une innocence bienheureuse grâce à ses deux parents ayant bravé les interdits jusqu'à être reniés de leur famille... Tout cela pour avoir le bonheur si court de serrer leur enfant contre leur cœur avant de le livrer à ce monde cruel sans avoir ne serait-ce qu'imaginé les conséquences de leurs actes d'amour.

Mais rien ne presse... Prenons les choses dans l'ordre.

Bien qu'en apparence renié par sa famille, le père de Sakyou n'en restait pas moins un homme riche et de bonne situation sociale, qui put ainsi aisément subvenir aux besoins de son épouse et de leur fils, offrant à cet enfant une éducation convenable et un amour sans borne. Étant fils unique, le bébé devenu petit garçon souriant et adorable était presque surprotégé et couvé par ses parents pour qui il représentait tout... le fruit de leur union, leurs espoirs. Heureusement cela n'a pas conduit ce charmant bambin à devenir un enfant gâté et il est toujours resté un garçon aimant et doux qui faisait s'extasier les femmes attendries chaque fois que sa mère le promenait dans le parc. Telle sa douceur, les notions de gentillesse et d'aide envers les autres lui venaient naturellement et il était toujours prêt, toujours volontaire, que ce soit pour jouer, ou pour aider sa mère aux tâches ménagères dès qu'il fut assez grand pour atteindre la poignée des placards...

Lorsque vint l'âge de faire sa rentrée à l'école, Sakyou ne changea pas et conserva son caractère enthousiaste et tendre face à ce nouvel environnement. En général attentif en classe, il avait plutôt de bonnes notes et s'entendait aussi relativement bien avec ses camarades : les filles, qui pour la plupart le trouvaient "kawai", avaient pris l'habitude d'être très maternelles avec lui, et les garçons quant à eux le jugeaient trop mignon et trop doux de caractère pour s'en faire un rival amoureux... au contraire, il devenait même plus "l'amoureux" en question. Enfin, dans toute l'innocence que des enfants de 6 ans peuvent avoir, c'est à dire que cela n'allait pas plus loin que de simples baisers volés avec taquinerie sur ses joues roses, le faisant rougir adorablement. Malgré cette... disons "popularité"... il ne s'est jamais fait de véritables amis durant ces quelques années d'école qu'il a eu et il lui arrivait souvent de rester en marge des autres à cause de sa timidité. Et ce qui n'arrangea rien de ce point de vue-là fut qu'en dehors de sa maison et de l'école, il rencontrait très rarement d'autres personnes et ne connaissait pour ainsi dire pas du tout le reste de sa famille... celle-ci n'ayant jamais voulu reconnaître son existence comme "valable".

Sakyou vécut donc quasi exclusivement dans le cocon parental formé par sa mère et son père, protégé du monde extérieur pendant encore un peu... juste un petit peu plus de temps avant que sa douce vie d'enfant insouciant ne commence à basculer...


2030 ~ Tokyo, Japon.

Cette année-là, ses parents décédaient dans un violent accident de voiture leur ayant ôté la vie sur le coup... Un enfant de 7 ans à peine qui, assit à son pupitre dans sa salle de classe, ignorait qu'à présent il était comme seul monde. Lorsqu'un homme en uniforme avec plaque de police entra dans la classe, deux heures environ après l'accident, pour venir chuchoter quelques mots à la maîtresse, celle-ci écarquilla les yeux en portant une main à ses lèvres pour masquer son expression de stupeur aux trente paires d'yeux enfantins posés sur eux avec curiosité... L'homme s'excusa d'apporter une si triste nouvelle et confia le soin à la jeune femme de l'annoncer au malheureux orphelin qu'il se voyait contraint d'emmener. Presque les larmes aux yeux, l'institutrice s'avança vers le petit Sakyou jusqu'à s'accroupir devant lui pour être à sa hauteur, cherchant ses mots pour lui dire les choses le plus doucement possible... Mais malgré toutes ces précautions, le choc émotionnel fut inévitable pour le petit garçon qui d'abord ne voulu pas y croire, répétant tout bas que "son papa et sa maman" n'étaient pas au Ciel mais à la maison... Malheureusement, sous l'insistance de la femme qui essayait quand même toujours de le ménager, les larmes finirent par rouler sur ses joues pâles et ses protestations apeurées, désespérées, se bloquèrent dans sa gorge jusqu'à le rendre incapable de prononcer un seul mot de plus.

Placé par l'État dans un foyer d'accueil car sa mère n'avait plus personne pouvant le prendre en charge et la famille de son père le reniait toujours, le jeune enfant se confina dans ce mutisme anéanti durant plus de six mois. Petit être fragile et isolé des autres, pouvant passer des heures assis seul dans son lit, recroquevillé sur lui-même en fixant le vide devant lui au milieu de la grande salle du dortoir commun tandis que les autres enfants jouaient dehors... Il avait été tellement habitué à être choyé, aimé et entouré continuellement de ses parents, que de se retrouver du jour au lendemain seul et abandonné dans un monde qu'il ne connaissait pas était une épreuve presque trop difficile à passer pour son jeune âge. Il n'arrivait pas à comprendre pourquoi ses parents avaient quitté ce monde, croyant innocemment et avec désespoir qu'ils avait eux-même volontairement décidé de l'abandonner pour aller au Ciel... Tant tout le monde essayait de le convaincre qu'ils étaient bien plus heureux là-haut que sur cette Terre et qu'il ne devait pas leur en vouloir d'être partis, mais au contraire "attendre et grandir sagement sous leurs regards bienveillants qui le regardaient des nuages, pour qu'un jour il les retrouve et qu'ils soient fier de lui"...

Mais allez dire ça à un gamin de 7 ans pour qui la seule chose réelle est ce qu'il peut voir et toucher. Pour qui les mensonges sont d'autant plus difficiles à supporter sans pleurer qu'il est d'une nature tendant presque à la naïveté et qu'il est tellement partagé entre s'effondrer malgré lui sous la dure réalité de la mort et se laisser envelopper dans ces histoires controversées de Paradis, trop mince espoir de retrouvailles, qu'il ne sait même plus à qui faire confiance... Enfin, pour qui se contenter de "garder le souvenir de ses parents au fond de son cœur en espérant les revoir au Ciel quand il sera vieux" est une bien maigre consolation dans sa solitude...


2031 ~ Tokyo, Japon.

Un an de plus dans ce foyer pourtant bien tenu, mais qui pour Sakyou était aussi terrible qu'une maison vide dans laquelle il resterait éternellement seul. Le goût de la parole ne lui revenait toujours pas, bien qu'il lui arrivait parfois, très rarement cependant, de prononcer un mot... "oui" ou "non" si on lui posait une question. Et puis un jour, sans prévenir, on vint le chercher au dortoir pour lui dire que quelqu'un était là pour lui... un jeune et bel homme se présentant comme son oncle, le frère cadet de son père. L'enfant ne l'avait jamais vu avant et quand on l'amena devant cet homme âgé de seulement 28 ans, nommé Kazuhiko Aoi, il resta d'abord aussi silencieux qu'à l'accoutumée en levant ses yeux mordorés vers la silhouette élégante de son oncle... ce dernier ressemblait à son père presque à s'y méprendre, si ce n'était les cheveux longs et sombres qu'il arborait comme une parure naturelle... Et au bout de quelques instants face à ce visage si familier et pourtant étranger, ce fut comme si on lui ôtait un poids de sa frêle poitrine, au point qu'incontrôlablement, il se mit à pleurer de soulagement et de désespoir en s'excusant entre ses sanglots dans un flot de paroles qu'il n'arrivait plus à contenir après ces mois de silence. Devant ce spectacle, le jeune homme pris son neveu dans ses bras pour le consoler, aussi déstabilisé et surpris que touché par la détresse de l'enfant qui demandait pardon à ses parents car il se sentait coupable de leur disparition, et qui s'adressait à Kazuhiko comme s'il s'agissait de son père en promettant d'être sage, de ne pas faire de bêtise, de faire tout et n'importe quoi, tout ce qu'il voudra mais qu'il ne parte pas sans lui cette fois ! Qu'il ne l'abandonne pas encore...

Une fois les larmes taries sur les joues enfantines et tout en gardant dans ses bras le petit Sakyou qui ne voulait plus se détacher de lui, l'homme signa les papiers de prise en charge pour pouvoir le ramener chez lui... Pourquoi avait-il mis tant de temps à se manifester? Kazuhiko prétexta faussement qu'il venait seulement d'apprendre la mort de son frère et la situation de son neveu. Mais le responsable de l'orphelinat préféra ignorer ce mensonge évident... après tout, le petit garçon allait retrouver sa famille et ça ferait toujours une bouche de moins à nourrir. C'était pour le bien de chacun... en théorie.

On passera sur la majeur partie des détails de ce retour à une vie de famille, difficile au début, pour n'en garder que quelques uns... L'enfant cauchemardait souvent et se réveillait en pleurant presque chaque nuit, appelant ses parents... mais chaque fois ce n'était que son oncle qui répondait à son appel et restait à ses côtés jusqu'à ce qu'il s'endorme, épuisé d'avoir verser toutes les larmes de son corps. Ce qui le perturbait était la ressemblance de Kazuhiko avec son père car, à moitié endormi, Sakyou rêvait de l'avoir retrouvé mais chaque fois la même question venait changer ses rêves en cauchemars, le ramenant du même coup à la dure réalité : si cet homme était son père, alors où était sa mère?... "Morts. Au Ciel". Les larmes le réveillaient en sursaut à tous les coups. Malgré cela, son oncle se chargea de l'élever avec application et pourtant une certaine froideur également mise à part l'affection de plus en plus prononcée qu'il semblait porter à Sakyou, ce dernier s'attachant également très vite à lui... Malheureusement ce que l'enfant ignorait à ce moment-là c'est que son père avait veillé à ce que, en cas de mort prématurée de lui ou de son épouse, sa part d'héritage revienne à Sakyou s'il devait un jour être amené à vivre seul, sans tenir compte des droits de la famille paternelle : pour cette raison, son oncle envoyé par la famille l'avait pris sous tutelle : tant que Sakyou était sous sa garde, il ne toucherait pas un yen de l'héritage...


2041 ~ Tokyo, Japon.

C'est à l'âge de 18 ans que Sakyou découvrit ce secret en tombant par hasard sur une lettre adressée à son oncle par ses grands-parents... Ceux-ci souhaitaient savoir, avec un désintéressement pourtant évident, comment se portait "le gamin" et ce que Kazuhiko comptait faire de lui à présent : cela faisait déjà longtemps qu'il aurait dû s'en débarrasser et s'il continuait ainsi, lui aussi aurait "des ennuis"... Dorénavant en âge de comprendre ce que tout cela signifiait, aussi furieux que anéanti dans ce sentiment d'avoir été trahi par celui qu'il considérait à présent comme sa seule famille, Sakyou tenta de s'enfuir de la maison pour fuir, il ne savait où encore... mais loin. Très loin de cet homme qui prétendait éprouver de l'affection pour lui alors que tout cela n'avait été qu'un mauvais tour !

Sa fugue ne dura pas longtemps malheureusement et à peine quelques heures furent nécessaires pour que Kazuhiko remette la main sur lui... L'homme avait reçu des consignes de la part des Aoi, une élimination pure et simple, mais après ces dix ans passés auprès de son neveu... c'était beaucoup trop lui demander : il aurait été incapable de prendre définitivement la vie de ce garçon ! Pourtant ce n'était pas une question de moralité mais de désir, d'attachement bien plus fort que de simples liens familiaux... et il se contenta de punir l'adolescent à sa manière dès qu'il furent rentrés à la maison. Longuement, douloureusement. Trop violemment sans doute pour que cela exprime réellement l'amour qu'il ressentait depuis un certain nombre d'années déjà, pour ce jeune homme aux yeux étranges qui l'avait envoûté. La crainte de perdre Sakyou avait poussé Kazuhiko à assouvir enfin la passion qu'il était venu à éprouver pour lui, c'était tout ce qu'il désirait... mais au final ce n'était qu'un viol pur et simple, qui laissa le garçon plus meurtri encore que par le mensonge dévoilé ayant précipité cette violence.

Un jour. Une semaine. Un mois.
Sakyou tenta bien de s'enfuir à nouveau, plusieurs fois, mais toujours en vain. Et ce "traitement" fut appliqué à chaque fois qu'il faisait mine de vouloir échapper de nouveau à l'emprise de son oncle... La famille Aoi avait finalement cessé de harceler Kazuhiko puisqu'après tout, tant que l'enfant restait sous contrôle ils ne craignaient rien, même s'ils voyaient d'un mauvais œil la perversité malsaine de ce jeune tuteur qui risquait de nuire à leur réputation. Livré ainsi à son oncle, le jeune homme finit par baisser les bras et renoncer à ses tentatives de fuite qui lui causaient tant de douleurs... il était de nouveau seul. Il n'avait plus d'espoir, plus personne à l'exception de cet homme qui continuait d'abuser de lui, mais avec plus de douceur, sans raison si ce n'était celle de sa propre satisfaction et de la passion transformée en amour irraisonné qu'il vouait à son neveu... Sexe, amour... quelle était la différence finalement?... La limite entre les deux est si fine et si grande à la fois que dans l'esprit de Sakyou, le tout se confondit progressivement. Peut-on aimer sans désir physique? Peut-on désirer sans aimer? Peut-on désirer et satisfaire ce désir pour oublier qu'on ne peut avoir l'amour qui ne s'ensuit pas toujours?... L'amour, le vrai et le sincère, est trop difficile à atteindre, trop douloureux. Il ne voulait plus être seul, quitte à subir. Rester avec lui pour ne plus éprouver la solitude... ses larmes et ses supplications d'enfant lui revenant en mémoire, quand il avait promis d'être sage et de faire tout ce que Kazuhiko voudrait tant qu'il ne l'abandonnait pas... Une promesse doit être tenue, n'est-ce pas?


2044 ~ Master Town, Japon.

Trois longues années. Ils déménagèrent souvent.
Pour "être tranquille", disait Kazuhiko.
Pour "ne pas qu'on découvre sa perversité", répondait la conscience de Sakyou en silence.
Pour "ne pas qu'on les sépare", ajoutait enfin son cœur blessé, trop désespéré pour réussir à survivre sans personne pour l'aimer. Même si cet "amour" se résumait à la soumission de son corps envers les désirs de son oncle, ce dernier se conduisant avec l'adolescent comme un maître avec son esclave. Car son plaisir se traduisait aussi par le fait de "vendre" le corps du jeune homme à certains de ses amis comme pot de vin, compensation quand il avait raté une affaire avec eux ou tout simplement contre rémunération quand ses vices le conduisaient à la ruine... Kazuhiko poussa même sa folie jusqu'à teindre de manière permanente les cheveux de son neveu et "amant" d'un bleu acier, pour affirmer sa possessivité : leur nom de famille, Aoi, signifiant "bleu" en japonais.
Malgré toutes ces épreuves, perdu et dépendant d'une présence près de lui, Sakyou finit par éprouver une sorte de pitié pour cet homme qui l'aimait comme un fou... littéralement parlant, Kazuhiko devenait dingue dès que son neveu s'absentait plus de 2 heures ! Une pitié qui remplaçait l'affection et qui finit par se mêler à un certain plaisir parfois, l'amenant à se rendre à une évidence : soit il s'habituait à ces rapports forcés, soit il développait une attirance plus marquée pour les hommes que pour les femmes. Sans doute qu'il s'agissait d'un peu des deux et cette situation ne changea pas donc, jusqu'à ce que Kazuhiko Aoi soit inquiété par les services de police dans une affaire de recel de vidéos prohibées et détournement de mineur... il avait semble-t-il d'autres amants que son neveu, mais encore plus jeunes que lui.

Sakyou y trouva alors un moyen détourné d'échapper à son oncle : l'un des hommes à qui il l'avait "vendu" plusieurs fois durant ces années de servitude, avait réussit à convaincre Kazuhiko de lui racheter Sakyou, en échange de quoi le garçon acceptait de ne pas témoigner contre lui auprès des autorités de ce qu'il avait dû subir ces trois dernières années. L'oncle, dénigré par le reste de la famille qui ne voulait pas être impliquée dans ces sales affaires, accepta de (très) mauvais cœur, et Sakyou fut donc "cédé" à cet homme, Takahisa Yasuaki, qui prit soin de lui comme jamais auparavant on ne l'avait fait...

Takahisa était un homme sérieux, tendre, sévère s'il le fallait mais foncièrement doux et gentil dès qu'il se trouvait en présence de son nouveau protégé : il avait beau être devenu le maître attitré de Sakyou sur le papier, son autorité ne dépassait jamais les limites du supportable et leurs rapports n'étaient pas non plus forcés. Mais la relation de maître à esclave s'estompant peu à peu, une autre barrière se mit en place : celle de la famille de Sakyou qui essayait de le récupérer à tout prix car cette nouvelle situation compromettait leur main-mise sur l'héritage. Quelques mois encore de cette pseudo liberté, sans être sous tutelle de la famille Aoi, cela bien qu'il soit esclave, et Sakyou aurait été en droit légitime de réclamer la fortune que son père lui avait léguée à sa mort qui stagnait depuis dans le coffre d'une banque ! En conséquence, pour tenter de récupérer le jeune homme et l'argent par la même occasion, les Aoi firent plusieurs offres à Takahisa, allant même jusqu'à le menacer de mort s'il s'obstinait à refuser de leur rendre le garçon... Ces menaces continuelles faisaient culpabiliser Sakyou compte tenu des sentiments qu'il était venu à éprouver pour son protecteur, et c'est ce qui l'empêcha toujours de lui dévoiler ce qu'il ressentait... jusqu'au jour où il fut trop tard pour le faire car son "maître", devenu plus un amant pour lui, disparut sans laisser de trace pendant plus d'un mois, durée au bout de laquelle on retrouva son cadavre dans un coin de bois isolé proche de la maison qu'ils partageaient Sakyou et lui... il avait été tué par arme blanche. Un "assassinat commandité" selon les conclusions de la police mais, les preuves faisant défaut, ils furent incapables d'incriminer qui que ce soit et l'affaire fut rapidement classée.

Après cette perte douloureuse, Sakyou refusa catégoriquement de retourner en foyer ou de se laisser reprendre par sa prétendue famille "aimante" qui se faisait passer pour sainte et c'est après une fugue de deux semaines qu'il finit par échouer dans un refuge en tant qu'esclave, perdu et déboussolé... il venait d'avoir 22 ans.



••• Un peu plus sur vous...

Pseudo • Âge : Pas vraiment de pseudo et majeur depuis longtemps !
Où avez vous trouvé le forum : J'étais sur les anciens.
Votre avis sur le forum ? Excellent <3
Lien de votre personnage avec un autre personnage du forum : Tamaki Naruse, mon maître sur l'ancienne version du forum et qui l'est toujours ici.
Quelque chose à ajouter ? J'arrive petit maître *-*

. . . . . . . . . .
Admin Uyoku
Messages : 1552
Orientation sexuelle : Assexué
Caractère : Fort
Maitre(sse) de : Ce monde ~
Esclave / Hybride de : Ma fonction.
Admin Uyoku

Membre du staff
Mer 15 Sep 2010, 17:39
Ravi de te revoir parmi nous Sakyou, je ne vois rien à redire à ta fiche (provenant de l'ancien forum)

Je te re-valide donc de ce pas ^^

Bon rp !


Edit du 30 Avril 2013 : Fiche déplacée et déverrouillée pour apport de modifications à la demande du joueur.
Sakyou Aoi
Messages : 10
Orientation sexuelle : Homosexuel ambivalent
Caractère : Mixte
Maitre(sse) de : Me, Myself and I.
Esclave / Hybride de : Tamaki Naruse
Amour : Si seulement…
Sakyou Aoi

Esclave homme
Sam 04 Mai 2013, 17:15
Bonjour,

J'ai fini d'apporter les modifications à ma fiche qui comportent :

- Modification de son histoire pour limiter les rapports sexuels à après 18 ans (la fiche originale provenait de l'ancienne version de MS, où les restrictions n'étaient pas les mêmes, mais elle est dorénavant aux "bonnes normes" d'ici)
- Vieillissement de mon personnage : passé de 18 ans à 22 ans, pour correspondre aux changements de son histoire
- Changement d'avatar (et du personnage de l'avatar) pour marquer la différence d'âge. Il a normalement déjà été pris en compte dans la liste des avatars pris mais on ne sait jamais, je préfère le repréciser.
- Correction des petites coquilles oubliées quand je l'avais postée la première fois, reformulations de phrases, etc.

En espérant que tout sera correct, s'il y a encore quelque chose, dîtes-le moi ^_^

Ps : la signature est encore mon ancienne signature correspondant à l'ancien avatar, mais je trouve qu'elle le représente toujours bien et me permet de garder un souvenir de ce qu'il était avant Embarassed
Peut-être que je la modifierais à l'avenir pour mettre une signature avec Gintoki mais pas de suite.

. . . . . . . . . .
Admin Shuhan
Messages : 2267
Orientation sexuelle : Assexué
Caractère : Fort
Admin Shuhan

Membre du staff
Sam 04 Mai 2013, 20:29
Bonsoir ^^,

Merci de nous avoir prévenue, et comme toujours se fut un plaisir de relire ta fiche ^^.

Je te laisse donc reprendre le jeu avec ton maître à l'endroit où vous vous étiez arrêter.

Et je te souhaites de nouveau un bon jeu parmi nous.
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