☆ Je suis une jeune femme à la carrure en huit, plutôt fine et petite, je ne mesure qu'un mètre soixante, pour une cinquantaine de kilo, un vrai poids plume. Le poids de l'excellence. C'est ce que disait souvent mes parents et mes maîtres. J'ai une peau plutôt claire, pas aussi clair que celle de mon frère, bien entendu, je dirais même plus tanné que lui, mais aussi clair que la peau parfaite que l'on m'a demandé d'avoir. Mes pores ne sont presque pas visible et le fait que je sois plutôt imberbe me permet d'avoir une douceur rare.

Autrement dit de quoi faire chavirer les hommes. Les traits de mon visage sont ovales, fins, et j'ai de grands yeux ouverts sur des iris verdoyants et lumineux. Mon nez est fin plutôt de petite taille, mais bien proportionné avec le reste de mon visage. Tout comme mes lèvres pulpeuses et bien rose. Ce que j'aime le plus sur mon corps ? Mes cheveux longs d'un noir corbeau et soyeux et mes hanches proéminentes qui me permettent de séduire grâce à mes danses. Seul bémol, les cicatrices que ce connard m'a fait au niveau de mes hanches, entachant la perfection de mon corps à tout jamais.

Depuis que je suis devenue esclave mes tenues vestimentaires sont très aérées, plutôt dans un style oriental, avec une cape transparente sombre sur mes épaules, tenue par des épaulières en forme d'ailes d'oiseaux. Un diadème souple en or sur le front, accentuant la couleur de mes yeux, des boucles d'oreilles à l'émeraude resplendissante. Une jupe fendue sur les hanches et un soutient-gorge digne d'un bouglibougla de tissus et de chaînes en or.

☆ J'ai toujours aimé que l'on me regarde, ce qui est encore mieux, c'est lorsque l'on vous regarde avec envie. Il parait que je suis capricieuse, d'après mon frère en tout cas. C'est bien pour ça qu'il me déteste. Je n'y peux rien c'est la faute de papa et maman. Après tout, qu'elle princesse ne serait pas capricieuse. Ca m'a d'ailleurs valut pas mal de problèmes. Je suis comment dit-on déjà ? Ah oui, enfantine, j'aime m'amuser sans me prendre la tête, les responsabilités très peu pour moi, il parait aussi que ça fait de moi, quelqu'un de manipulable.

Pourtant, je suis assez téméraire et courageuse, sinon je n'aurais pas quitté ma famille et pire, je ne serais pas devenue une gentille petite esclave. Je déteste que l'on me refuse des choses et je peux être sacrément têtue, coucou mes petites cicatrices. Je déteste aussi les oignons et les champignons. J'aime en particulier les hommes, oh oui, j'aime leurs regards sur ma peau, leur caressent. En revanche, je n'en ai pas encore laisser un m'approcher de trop près, hormis mon maître.

Je trouve que la danse est une passion des plus délicate, en plus de satisfaire les regards, elle peut-être utile pour se défendre. Après tout le combat n'est qu'une valse. Je ne me laisse pas faire et les quelques machos ayant eu l'audace de poser la main sur moi se sont pris un revers qui m'a appris à savoir me soumettre.

☆ Mon enfance: Une enfance tout à fait ordinaire, enfin pour les familles aisées. Je suis née cinq ans après mon frère, ce fils d'adultère. C'est un renégat, un être imparfait. Et mes parents l'avaient bien compris. Ils l'ont mis à sa juste place, en tant qu'esclave de la famille et souffre douleur de mes humeurs de princesse.

Ce que c'était la belle vie de pouvoir casser un vase à un million de Won et l'accuser. Le voire se faire frapper dans l'interstice de la porte jusqu'à ce qu'il s'évanouisse de douleur. Un délice.

Maman était une femme ferme et strict, mais d'une extrême douceur avec ceux qu'elle estimait. Autrement dit une femme de poigne, une reine au milieu des reines. Et elle m'a souvent expliqué que si le mariage avec mon père avait su tenir, c'était bien grâce à elle.

Papa lui, c'était un alcoolique, béliqueux et colérique. J'étais sa princesse, sa véritable fille, son unique enfant. Tout ce que je demandais, je l'obtenais, un passé jouissif.

Agame.... Agame lui c'était ni plus ni moins que le fils d'un autre, celui à qui on donnait les corvées, ce qui était étrange, c'est que dans le fond, je l'aimais bien, comme une soeur aime son frère. Certes je le charriais énormément, j'en faisais mon souffre douleur. Mais lorsque l'on éduque à faire comme tel, est-ce vraiment un blâme d'agir ainsi ?

Mon adolescence: Elle a été plus turbulente lorsqu'Agame s'est mit à se rebeller, et à fuguer. J'étais encore petite quand il a commencé, pourtant, c'est bien à l'adolescence où j'ai eu le plus peur pour lui. Bon il ne faut pas le montrer bien entendu, mais le voir faire comme mon père m'insupporte, c'est source de conflit entre nous. À cette époque je continuais mes études, je voulais devenir une star, avoir tous les projecteurs tournés vers moi.

J'apprenais le chant et la danse, j'ai finalement abandonné après quelques années, mon frère revenait souvent de combat clandestins et j'avais envie de voir l'envers de ce décors. D'autant plus que devenir une star c'est bien. Devenir une vraie princesse c'est mieux. J'ai donc commencé à travailler mon image, mes formes à m'embellir, me vieillir aussi.

Et je suis sortie comme le faisait mon frère, en toute discrétion, je le suivais de loin et je me retrouvais dans un de ses combats qu'il aimait tant. Finalement, je suis rentrée plus vite que prévue, ce n'était pas pour moi. Ce que je ne savais pas c'est qu'il avait 18 ans et que c'était cette fois là, qu'il partait définitivement de la maison.

Il avait volé papa et celui-ci m'avais rageusement gifler en voyant que moi aussi j'avais décidé de filer à l'anglaise. Après tout je n'avais que treize ans, toutefois je commençais déjà à me rebeller, tel la princesse que mes parents avaient créé. Il me fallait toujours plus, on m'a offert un cheval, j'ai appris à le monter. On m'a offert un aray-mbira, j'ai appris à en jouer. Tous mes caprices devenaient réalité. C'est à 18 ans que j'ai décidé d'entamer ma carrière de danseuse professionnelle. J'ai déménagé à MS-Town au grand blâme de mes parents.

C'est a ce moment précis qu'ils ont arrêté de me fournir de l'argent et surtout ou je suis devenue une princesse déchue. Lorsque je suis arrivée dans ma nouvelle ville, je suis tombée sur un homme charmant. Quel ne fut pas mon erreur de le suivre dans son club de danse, jeune et influençable. Je n'avais aucune idée de sur qui je venais de tomber. Un proxénète !

Ma vie a commencer à tourner au cauchemar, d'abord je travaillais dans un club en tant que danseuse de nuit. Ensuite, ne rapportant pas assez au proxénète, il m'a vendu au premier riche venu, celui-ci était un vieil homme violent, digne de mon père.
J'avais pris de l'expérience avec lui, un peu trop, mais surtout je m'étais mainte fois rebeller, en bonne princesse caractérielle, cela m'arrive encore aujourd'hui. Mais à l'époque mon maître n'étant pas vraiment d'humeur à m'écouter, s'est arrangé pour que je lui sois soumise, me tailladant l'intérieur des cuisses, afin d'asseoir son autorité.

Il mourut plusieurs années plus tard et me voilà aujourd'hui remise sur le marché de l'esclavage. Ses enfants cherchent un nouveau maître à qui me vendre, ne désirant pas me garder. C'est plus sympathique pour des riches de me vendre au marché noir, ça leur permet de gagner plus et j'attends donc qu'un acheteur vienne avec une bonne liasse de billet pour m'acquérir. C'est là que mon histoire parmi vous commence.