Forum RP 18+ - Y/Y/H - Contexte réaliste/futuriste - Avatar non réaliste - Thème principal maître/esclaves - 2 races (humain/hybride) 350 mots min par post
 
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Denholm Quinlan [Maître - Prédéfini]
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Denholm Quinlan
Messages : 14
Orientation sexuelle : Bisexuel Dominant
Caractère : Fort
Maitre(sse) de : Camus Yondaime, son fils adoptif.
Esclave / Hybride de : Lui-même.
Denholm Quinlan

Maître
Mar 14 Sep 2010, 16:37



Denholm Quinlan

Identité

☆ Surnom(s) : Den
☆ Âge : 38 ans
☆ Date de naissance : 21 avril
☆ Signe Astro : Bélier
☆ Nationalité : Anglo-Irlandais
☆ Métier : Chirurgien
☆ Niveau social : Très riche
☆ Orientation Sexuelle : Bisexuel dominant (mais son attirance pour les hommes n'est pas connue de tout le monde)
☆ Particularités :
- Grand, long cheveux blonds et yeux bleus
- Caractère difficile et lunatique, cauchemars récurrents liés à la mort de sa famille.
☆ Famille & Amis :
- Ses parents, Lily et Daniel Quinlan -37 et 41 ans- son petit frère Liam -14 ans- et ses deux sœurs cadettes jumelles, Siobhan et Sinead -9 ans- sont tous décédés il y a vingt-et-un ans, dans un accident de voiture dont Denholm a été le seul survivant.
- Son fils adoptif, Camus Yondaime, 20 ans (PJ). Ils n'ont aucun lien de sang et leurs rapports ont été conflictuels les derniers temps où ils se sont vus, il y a 2 ans. Den voulait que Camus épouse sa nièce, pour consolider son idée de famille, mais Camus a refusé obstinément et a fugué… Depuis, Den le cherche sans relâche et met tout en œuvre pour le ramener à la maison, sa frustration de ne pas parvenir à ses fins s'étant muée en une forme de haine et désir de vengeance.
- Son oncle, Connor Quinlan, 54 ans (PNJ). Vivant en Irlande, ce parent éloigné a retrouvé la trace de Den au Japon et a repris contact avec lui quelques années après la mort de sa famille pour avoir des nouvelles.
- Sa nièce, Missy Quinlan, 20 ans (PNJ). Denholm n'a apprit son existence que par son oncle et de là est né son projet de mariage arrangé avec Camus, même si à ce moment-là il n'avait pas encore rencontrée Missy personnellement.


Derrière l'écran

☆ Pseudo & âge : None - 39
☆ Origine de votre avatar : Deidara, de Naruto (fanarts par Lily's Art)
☆ Comment avez-vous trouvé le forum ? Par une amie y'a un bail
☆ Votre impression sur le forum ? Toujours aussi sympa !
☆ Lien de votre personnage avec un autre personnage du forum ? Camus Yondaime, son fils adoptif
☆ Questions & autres infos :
- Denholm est un personnage prédéfini créé suite à une petite annonce de Camus ^^
- Il possède un appartement en ville près de la clinique Kokorogake où il travaille, mais il a aussi une grande demeure secondaire à l'extérieur de MS-Town, s'il est possible de la créer. Merci !


Miroir, mon beau miroir
☆ De prime abord, la plupart des personnes qui le croisent, tendent à le regarder avec une certaine déférence ou de l'admiration. Parfois de la crainte ou de la méfiance. Sans doute car son attitude impose le respect et qu'il est bien plus grand que la moyenne des japonais avec son 1m89. Bel homme et plutôt bien bâti, Denholm sait parfaitement quel est son charme et comment en faire usage lorsque son intention est de séduire ou d'amadouer quelqu'un.

Son profil élégant, est rehaussé par une coiffure toute en longueur : une chevelure d'un blond très clair, parfaitement lisse et fluide, lui descendant jusqu'au milieu du dos. Toujours bien entretenue, elle est souvent lâchée et rabattue vers le côté gauche de sa tête, mais Denholm les attache aussi parfois en une demi-queue haute dégageant sa tempe droite, ou en chignon par mesure d'hygiène lorsqu'il doit opérer.
Cela dit, l'illusion de délicatesse donnée par cette cascade lumineuse, est sacrément atténuée par les expressions on ne peut plus sévères et peu engageantes qu'il arbore souvent, tout particulièrement lorsque son humeur est mauvaise. Il ne fait alors rien pour encourager une quelconque sympathie et l'acuité fine de ses yeux bleus ne fait qu'en rehausser la dureté. Certains le trouvent d'ailleurs assez effrayant lorsqu'il perd patience ou s'énerve. Sûrement car dans ces moments-là, son regard perçant exprime clairement sa propension à réduire n'importe qui à l'insignifiante catégorie des cafards…

Pourtant, entre son physique avenant et sa capacité à diriger son univers avec prestance, c'est sans mal qu'il paraîtrait sympathique et charmant en d'autres circonstances : ses lèvres sont assez voluptueuses et bien ourlées ; son nez droit et fin ; son visage légèrement angulaire mais à l'ovale bien dessiné. Lorsqu'il sourit sincèrement ou que quelqu'un parvient à éveiller son intérêt sur le plan personnel, son visage s'illumine et peut même retrouver une certaine douceur chaleureuse. Mais depuis la disparition de son fils adoptif, personne n'a eu l'occasion de le voir dans de bonnes dispositions et la plupart ont dû se contenter d'un rictus méprisant ou d'une indifférence assez glacée et autoritaire, parfois cruelle et n'acceptant aucune réplique à ses ordres…

Compte tenu de sa taille et de l'âge de la quarantaine s'approchant chaque jour plus dangereusement -un peu trop à son goût- il s'impose de se maintenir en forme par divers pratiques sportives comme les arts martiaux, le maniement du katana ou, plus rarement, le sport en salle… mais les "exercices en chambre" font également partie de cet entraînement quotidien. Son corps est donc finement musclé et plutôt ferme, sans poids excessif, ce qui s'accorde pas mal avec son allure générale et il est assez rare qu'il rencontre des personnes susceptibles de vouloir entrer en conflit physique avec lui !

Quant à son attitude pour le moins stricte, elle se retrouve dans ses tenues professionnelles lorsqu'il travaille, ces dernières se résumant à un costume-cravate avec blouse blanche. Le reste du temps, Denholm est tout de même plus décontracté dans ses tenues, tout en conservant son élégance naturelle : chemises simples légèrement entrouvertes, pulls amples et pantalon de bonne facture, kimonos et yukatas de collection.
Ma liberté de penser
☆ Enfant dynamique et aisément excitable, Denholm avait un caractère aimant mais difficile. Même encore aujourd'hui, la patience ne fait pas partie de ses qualités, son esprit fourmillant toujours de projets qu'il brûle de réaliser. Obstiné et lunatique, il a aisément l'esprit de contradiction et reconnaît difficilement ses torts. Cependant, il a toujours eu sa propre discipline et a su, par le passé, se montrer fort et courageux pour surmonter les obstacles se dressant devant lui.

Très fortement marqué par les notions de famille et de foyer auxquels il est resté très attaché depuis le drame qu'il a vécu, il apprît très tôt à répondre aux obligations parentales et s'est investi de tout son être dans la réalisation de son obsession : se créer une nouvelle famille de toutes pièces, à défaut de pouvoir en fonder une, quelques soient les sacrifices personnels exigés pour y parvenir. Il a fait son possible pour être un père attentif et offrir une bonne éducation à Camus. Beaucoup plus affectueux au fond qu'il n'en donnait l'air, il a pourtant gardé cachés ces élans d'attachement ou de peine trop prononcés car selon lui, les hommes ne doivent jamais montrer leurs émotions et faiblesse, encore moins pleurer devant un autre.
Denholm est alors devenu un homme viril et fort par sa présence. Il aime la liberté et fait toujours ce que bon lui semble. Un magnétisme certain se dégage de sa personne, pas seulement sur le plan physique, mais aussi par sa personnalité imposante et il entretient cet atout pour en jouer à sa guise. Orgueilleux et ambitieux, c'est un conquérant que la difficulté stimule et, au delà de son apparence agréable, il sait allier charme et élégance à une présence sécurisante.

Sociable, Denholm n'aime pas la solitude car elle le prive de repères et lui évoque trop la vacuité ressentie après la mort de sa famille. Il recherche presque toujours la compagnie des autres, qu'il tend à entraîner dans son sillage et s'affirme aisément en tant que leader. Son sens de l'amitié est très solide, mais il a peu d'amis envers qui l'éprouver, sans doute car ses idéaux sont élevés et tendent vers l'absolu. Très strict, il n'est pas question de le tromper ni de l'abuser, au risque d'en subir de terribles conséquences : sa vision du monde est quelque peu manichéenne… Car malgré ses défauts, Denholm est un homme sûr, généreux et moral. Du moins, il se considère comme un homme bon et si d'autres pourraient qualifier ses actions d'égoïstes ou cruelles, lui-même est convaincu du bien fondé de ses actes, qu'importe les moyens mis en œuvre pour parvenir au résultat qu'il s'est fixé. Dans ce même état d'esprit, il éprouve un grand besoin d'autorité et le désir de prendre et d'assumer des responsabilités. Il entend rester le maître, celui qui fait vivre la famille… rêvant secrètement de partage et, même s'il n'ose jamais le formuler, de tendresse.

Côté amour et sexualité, Den se montre séducteur et entreprenant, refusant rarement de s'adonner au plaisir tant que sa réputation sociale reste sauve, mais les démonstrations sentimentales et les grands engagements ne lui ressemblent pas. On ne peut lui nier également un penchant plus ou moins conscient pour le sadisme, depuis qu'il a découvert le plaisir et la sensation de plénitude que lui procurait le fait de diriger, d'être totalement maître de ses partenaires, jusqu'à ce qu'ils succombent et finissent pas plier l'échine… Il ne recule devant rien pour avoir ce qu'il veut, quitte à blesser l'objet de son obsession, à le pousser dans ses derniers retranchements. Pour Denholm, ce n'en est que plus délectable de voir ensuite cet être le supplier d'accéder à ses requêtes… Mais si la fidélité n'est pas son fort, l'Irlandais n'en est pas moins jaloux et possessif, pouvant se montrer féroce s'il devait s'attacher à quelqu'un voulant user des mêmes libertés que lui : il ne compte pas se laisser dicter sa conduite par qui que ce soit, maîtres ou esclaves, ils sont tous égaux à ses yeux, des êtres qui ne sont rien tant qu'ils ne peuvent pas lui être utiles.

Enfin, sa puissance de travail est considérable et s'exprime plutôt dans des réalisations concrètes et matérielles. En homme de terrain, il sait prendre des initiatives et se montre rapide d'exécution, souvent même un peu dur, brutal et intolérant. Toutefois, l'ambition n'est pas un terme adéquat pour le décrire, contrairement à l'opportunisme et à la volonté d'accomplir jusqu'au bout ce dans quoi il s'investit. Doté d'une intelligence vive, perfectionniste quasi maniaque, sa conscience professionnelle est très forte et cela se répercute sur les personnes travaillant avec lui : Den estime avec bon sens que ce qu'il peut faire, les autres le peuvent aussi. Mais il garde tout de même à l'esprit que n'importe qui ne peut pas s'improviser chirurgien en une seconde. Il s'estime donc supérieur à la plupart de ses collègues, occupant d'autres postes qui exigent moins de précision ou de méticulosité et porte un regard plutôt condescendant sur ses subalternes… D'ailleurs, ne le vexez surtout pas car sa susceptibilité est extrême, à la hauteur de son orgueil ! Mais c'est aussi cette froideur hautaine qui lui permet de conserver son calme dans le cadre professionnel, même là où d'autres médecins auraient tendance à paniquer. Le sang ne l'effraie pas et lorsqu'il soigne ou opère un patient, Denholm se détache délibérément de l'aspect humain pour ne penser à ce corps malade que comme à une somme d'organes qu'il faut remettre en état. Ainsi sa main ne tremble pas… heureusement pour ses patients !

Malgré tout, parmi les personnes qu'il côtoie au quotidien, rares sont ceux qui connaissent Denholm dans sa véritable nature, ses vulnérabilités autant que ses excès de passion, qu'il cache derrière son visage de glace et son statut respectable de médecin… Il est toujours prudent et refuse de ternir son image publique ou le nom des Quinlan, même si depuis la disparition de Camus, il lui est de plus en plus difficile de se montrer sous un bon jour.


Il était une fois…


☆ Denholm est né à Cork, la seconde plus grande ville d'Irlande. Son père était irlandais, propriétaire et PDG de plusieurs entreprises florissantes, et sa mère anglaise, avocate de profession. La famille Quinlan était de niveau social élevé et leur fils aîné a donc toujours été de ceux qui dirigent, qui dominent. Il était destiné à prendre la suite des affaires de son père et son enfance comme son adolescence ont été, sans trop de surprise, celles d'un enfant ne manquant de rien.

C'est à l'âge de 15 ans que sa vie, jusque-là assez innocente, prit un tournant imprévu à cause de petits sons ne s'entendant qu'à peine, mais que depuis quelques semaines il avait appris par cœur à reconnaître, entre les milles autres que l'on peut entendre dans une maison tard le soir quand tout le monde est censé dormir. Il avait pris l'habitude de les surveiller, d'abord par curiosité, jusqu'à ce qu'il en découvre l'origine dans la chambre de leurs parents et se mette à les guetter pour les prendre sur le fait, seul dans le couloir desservant les chambres. À la différence près que cette nuit-là, il n'était pas seul… Son frère Liam était avec lui, ayant demandé de l'aide pour un devoir qu'il avait à rendre le lendemain. Lorsqu'il avait entendu ces bruits étouffés, Den avait alors laissé son cadet continuer d'écrire, assis à son bureau, tandis qu'il allait rejoindre l'origine de ces sons comme à son habitude. Il n'avait même pas songé à se faire remarquer, mais s'est rendu compte peu après que Liam l'avait suivi… et l'envie lui vint de partager son "secret" : Den le fit alors passer devant lui en posant son index sur ses propres lèvres pour mimer un "chut", afin que Liam ne parle pas. Il le laissa voir ensuite par lui même, à travers l'entrebâillement de la porte de chambre de leurs parents, ce qu'il avait déjà vu nombre de fois auparavant.

Une femme entravée par des cordes, tremblante et gémissant autant de plaisir que de douleur, était à la merci d'un homme qui la prenait avec violence, lui faisant subir milles supplices plus délicieusement sadiques les uns que les autres. Elle suppliait pourtant l'homme d'y aller plus fort, l'encourageant à utiliser cette violence pour provoquer son plaisir de façon plus intense encore…

Cette femme était leur mère et cet homme, leur père.

Les yeux écarquillés de stupeur, Liam était resté là devant lui, tétanisé devant cette vision tandis que Denhom ne pouvait s'empêcher de frissonner d'une excitation pourtant bien involontaire. Il n'avait lui-même jamais fait ce genre de choses, rien de plus que ce que font les adolescent de son âge lorsque le désir les démange et qu'ils sont seuls dans leur chambre. Il avait seulement observé ce "spectacle" incongru et déroutant à quelques reprises. Mais cette fois, il était plus troublé encore par la peur qu'il sentait chez son frère, près de lui, celle-ci devenant à son insu, une part intégrante de sa stimulation… Sauf que Liam commença finalement à s'agiter, ne sachant pas interpréter ce qu'il avait sous les yeux. Rien d'étonnant, à 12 ans. Den savait, lui, avec ses trois ans de plus et c'était ça la différence qui se faisait entre l'étonnement paniqué du plus jeune et le désir de l'adolescent, aveuglé par quelque chose de plus profond qu'il ne réalisera et identifiera que quelques années plus tard...

C'est à ce moment-là qu'il perdit les pédales, comme si son excitation avait pris le pas sur sa raison. Il était parfaitement conscient de ce qu'il faisait mais, dans le même temps, son corps fébrile réagissait selon sa propre initiative : Liam laissa échapper une plainte d'inquiétude et, par crainte d'être découvert, Denholm ordonna durement à son frère de garder le silence et le secret, l'empoignant avec force par le bras pour le tirer loin de la chambre parentale, dans un geste trop brutal qu'il regretta immédiatement… Effrayé, Liam prit la fuite pour aller se cacher sous sa couette en laissant l'aîné seul dans le couloir, désarçonné par son propre comportement.

Cette brutalité autoritaire ne lui ressemblait pas du tout à l'époque et cette nouvelle facette de lui-même resta longtemps un mystère pour Denholm qui tentait de comprendre ce qui l'avait fait changer cette nuit-là. Auparavant, il n'avait jamais agit ainsi avec ses frères et sœurs et au contraire, il tenait parfaitement le rôle du grand frère attentionné et toujours présent pour les aider, très attaché à eux et attentif à ce qu'il ne leur arrive rien de grave… Mais en parallèle de ces élans naturels plus doux et affectueux, l'éducation exemplaire que Den avait reçue jusque-là venait malgré lui d'entrer en confrontation avec les hormones de l'adolescence, inconsciemment influencées par la découverte des rapports très particuliers que leurs parents entretenaient secrètement dans leur intimité. Un beau mélange entre retenue bourgeoise, culture de l'image, des apparences et du pouvoir, maîtrise relationnelle et émotionnelle… se mêlant à des désirs et pulsions ne pouvant être assouvies qu'en secret, à un besoin de domination grandissant peu à peu et difficilement répressible, s'infiltrant dans le moindre aspect de son existence.

Pendant les deux ans qui suivirent cet incident, Denholm s'efforça de contenir et apprivoiser cette part de lui-même qu'il découvrait mais ne pouvait laisser libre. Poussé par l'éducation parentale -surtout paternelle- sa maturité et son sens du devoir étouffa ses émois d'adolescent et pour s'accorder à l'image du comportement adulte qu'on attendait déjà de lui, Den prît la décision ferme de pas expérimenter ses désirs avec d'autres avant de parvenir à se maîtriser lui-même. Par devoir de conscience, il ne dévoila plus non plus, à quiconque, la vie intime déviante de leurs parents. Même si Liam l'évita encore pendant quelques temps, l'aîné retrouva progressivement sa confiance et son affection, lui faisant promettre encore, mais avec plus de douceur, de ne jamais raconter ce qu'il avait pu voir tout en tâchant de restaurer l'innocence de son cadet, ébranlée par sa faute : Denholm lui expliqua que "les grandes personnes font parfois des choses que les enfants ne comprennent pas", mais que leurs parents s'aimaient toujours et que ce qu'ils avaient vu dans la chambre cette nuit-là était comme "un jeu secret entre Papa et Maman", dont il ne fallait parler à personne.

Malheureusement, toute sa famille trouva la mort à la fin de ces deux années écoulées, dans un accident de voiture meurtrier… Rescapé miraculeusement en étant éjecté du véhicule lors de l'impact, Den avait échappé aux flammes consumant l'habitacle et s'en tira avec seulement quelques blessures superficielles. Ce drame le laissa seul héritier de leur patrimoine et de leurs secrets, mais également d'une entreprise japonaise achetée par son père peu avant son décès. En bonne voie de rétablissement, devenu très riche mais surtout très seul, la première décision de Den en sortant de l’hôpital fut de quitter son Irlande natale pour le Pays du Soleil Levant dans l'idée première de changer d'air pour surmonter son deuil, mais également pour trouver un nouveau propriétaire à cette entreprise asiatique qu'il ne souhaitait pas conserver… Devoir gérer une affaire à son jeune âge lui semblait au-delà de ses forces à ce moment de sa vie. Fraîchement débarqué au Japon, Denholm n'avait alors que 17 ans quand il posa le pied sur le sol nippon. Pourtant, une fois sur place, il tomba amoureux de ce pays, de ses coutumes et de ses paysages si verts lui rappelant l'Irlande, au point qu'il s'y installa pour de bon dans un petit village proche de MS-Town, nommé Taki. La découverte de cette ville pratiquant l'esclavage et les hybridations fut une surprise qui le désorienta un peu au début, mais Den s'habitua finalement sans trop de difficultés à ces pratiques, dans la mesure où sa fortune l'écartait du danger et lui offrait une position assurée dans cette société. L'argent hérité de ses parents lui permit d'acheter alors une belle et grande résidence… Si grande cependant, pour lui qui y vivait seul, que sa récente condition d'orphelin devint un poids plus lourd sur son cœur, autant que sur son âme. Sa famille lui manquait terriblement et il ne se passait pas une nuit sans qu'il fasse des cauchemars, hanté par l'accident dont il avait été le seul survivant…

Les mois passants, face au monde, Denholm se montrait désormais fort, courageux et plein d'assurance du haut de ses 18 ans, pour gérer en parallèle son domaine et ses études de médecine qu'il avait décidé de reprendre. Il étudiait en ville, à MS-Town, où il s'acheta également un petit appartement sans prétention lui permettant de passer ses soirées sur place en semaine, avant de retourner dans sa résidence campagnarde le weekend. Il acquit facilement une bonne réputation auprès des habitants du village et se montrait toujours serviable avec eux, malgré une certaine dureté et l'autorité dont il pouvait souvent faire preuve. La nuit cependant, retrouvant sa solitude, ses terreurs nocturnes réveillaient en lui l'enfant orphelin et perdu qu'il avait dû museler pour affronter la mort… Le cycle se répétait encore et toujours, force du jour et faiblesse de la nuit, l'amenant progressivement à développer une personnalité maniaque et un besoin de tout contrôler qui le rassurait. Ce besoin réveilla d'ailleurs ses désirs de domination qu'il avait étouffés dans son adolescence, ainsi qu'une réelle obsession : retrouver une famille !

Mais fréquenter une femme sur une longue période, partager son intimité et ses secrets, se marier puis avoir des enfants… Comment pourrait-il y parvenir alors qu'il était si différent en public et en privé ? Tout diriger d'une poigne de fer en permanence, cacher ses faiblesses, rester fort en toute circonstances à toute heure du jour et de la nuit… Il deviendrait fou avant même d'envisager une demande en mariage ! Et même s'il y parvenait un jour, il ne pourrait pas éternellement dissimuler ses angoisses et ses envies profondes, mais n'avait aucun désir de partager ses souffrances avec qui que ce soit pour le moment. Aucune certitude non plus, que la femme qu'il épouserait accepterait ses désirs impulsifs, souvent exutoires et qu'il aimait à présent expérimenter avec des amantes occasionnelles, ou des amants plus secrètement, lorsqu'il faisait une excursion à MS-Town. Passer quelques heures en leur compagnie, consacrées à son plaisir ou à des moments de détente et de sorties mondaines, il ne s'en privait pas. Mais jamais il ne partageait de nuit complète avec eux, se retenant toujours de succomber au sommeil à leurs côtés, afin de préserver l'image qu'il voulait donner de lui et ne pas risquer qu'ils soient témoins de ses cauchemars.

Son salut se présenta alors sous la forme d'un couple venu frapper à sa porte, au village. L'homme était japonais mais son épouse semblait étrangère et portait un tout jeune nourrisson entre ses bras. Ils cherchaient un refuge pour passer la nuit et une aide pour s'en sortir. On leur avait dit que Denholm pourrait certainement leur porter secours, il avait beaucoup d'argent et bon cœur, paraît-il… En quelques secondes à peine, une idée folle germa dans l'esprit traumatisé de l'Irlandais : ce couple et ce nourrisson étaient la nouvelle famille tant rêvée que le Ciel lui envoyait ! Pas question pourtant de leur dévoiler ses intentions, ni de se montrer faible devant eux : il se comporta d'emblée en maître de son domaine, leur offrant le gîte, le couvert ainsi qu'un travail de manutention pour vivre décemment. Il manquait de main d'œuvre pour entretenir sa résidence, son jardin et les champs attenants à la maison. La mère de l'enfant pourrait alors s'occuper du petit jardinage et de l'intérieur de la demeure avec le ménage et la cuisine, tandis que son mari se chargerait des menus travaux de bricolage et du gros entretien extérieur pour la tonte et la taille du jardin ainsi que les cultures des champs.

Denholm leur offrit même de mettre à leur service une nourrice qualifiée pour s'occuper du bébé et il s'engagea également à prendre en charge toute son éducation. Il organisa dès lors tous les aspects de la vie de cette nouvelle famille, imposant progressivement son autorité et son ascendant sur elle. Rien n'était fait sans réflexion, pas de décisions prises à la légère. Consciemment ou non, les deux époux devinrent ainsi rapidement les esclaves du maître de maison, psychologiquement conditionnés à lui être soumis et redevables… Ils n'avaient pas vraiment les moyens de se rebeller contre le jeune homme qui les avait si aimablement accueillis, nourris et logés, lui qui leur avait offert de quoi subvenir à leurs besoins et bien élever leur enfant. Quels ingrats ils auraient fait s'ils devaient renier tout cela !
Durant les quinze ans qui suivirent, Denholm forgea ainsi sa "propre" famille, composée d'un père et d'une mère idéalement à son service, et d'un enfant devenu adolescent qu'il considérait presque comme son propre fils après l'avoir vu grandir et l'avoir élevé toutes ces années. Même ses angoisses nocturnes avaient baissé en intensité, sous l'effet bénéfique que lui procurait la présence de ces trois personnes auprès de lui…

De concert avec cette nouvelle organisation "parfaite" selon lui et l'existence irréprochable que Denholm menait en public, c'était toutefois la même rengaine de désirs basiques assouvis en privé… mais de pulsions aussi, inavouables et perpétuellement refoulées, conséquences involontaires d'une dualité n'ayant fait que se renforcer depuis son adolescence : il ne l'avait pas compris à l'époque, mais avec le recul des années, Denholm avait réalisé que sa réaction de cette nuit-là avec Liam, son excitation et sa brutalité, avaient été causés par l'obsession qu'on lui avait enfoncée dans le crâne, de devoir dominer et ressembler à son père… Son enfance avait consisté à apprendre qu'il devait devenir un homme comme son père, fort et dirigeant son monde, pour être son digne héritier. Plus tard, en tant qu'aîné, il avait été attendu de lui qu'il résolve ses problèmes comme un adulte, alors même qu'il n'était pas encore assez mature pour le faire. Les secrets intimes de ses parents l'avaient ensuite profondément marqué, renforçant cette image de père dominant à un niveau plus sombre. Le désintéressement forcé vis-à-vis de la sexualité, que Den s'était ensuite imposé pour le bien de sa famille, l'avait longuement brimé et dans son trouble, devenu par la suite de la parfaite lucidité, il n'avait dès lors plus eu qu'un fantasme silencieux… celui d'expérimenter avec quelqu'un le type de rapports que son père et sa mère avaient entretenus.

Désormais, ce fantasme n'avait plus aucune raison d'être étouffé et savoir qu'il possédait de nouveau une famille le libéra pour de bon. Il était libre de vivre, de se découvrir et d'explorer ces plaisirs tout son saoul, du moment qu'il prenait ses précautions pour que ça ne s'ébruite pas en société…
Si libre même, que Den tâtonnait en cherchant ses propres limites, découvrant ce qui le faisait vibrer et qui il était vraiment dans le secret de ces étreintes fugitives. Instigateur et provocateur de ces envies, la morale ne le freinait plus tant que ça restait dans le cadre de ses ébats et lorsqu'il sentait malgré ça qu'il risquait de déraper plus qu'à l'ordinaire, avec ces partenaires occasionnels, Den prenait le soin de leur faire signer au préalable un accord légal pour leur consentement et la confidentialité, afin de conserver le plus grand secret. Certains trouvaient ça stupide ou refusaient de signer, alors l'Irlandais les renvoyait sans insister ni s'emporter devant eux, préférant les remplacer à la dernière minute par un(e) esclave en location sur qui il pourrait se défouler de sa frustration et dont les propos n'auraient de toute façon aucune valeur aux yeux de cette société, hors des murs de son appartement…
En cas d'accord signé par contre, Denholm ne se gênait en rien pour asservir ses conquêtes au prorata de ses désirs et, si certaines se montraient un peu réticentes ou n'avaient pas la même facilité que lui à laisser de côté leurs inhibitions le temps d'une soirée privée, Den se délectait à briser ces principes moraux en milles morceaux pour que ses amant(e)s en viennent à le supplier et lui offrent ce pouvoir, cette domination dont il avait tant besoin pour évacuer les tensions que sa rigueur et sa retenue quotidiennes engendraient… Les cris de douleur qu'il provoquait parfois résonnait à ses oreilles comme les cris de plaisir de sa mère dans ses souvenirs et, bien qu'il n'aimait pas se rappeler d'elle uniquement sous cet aspect, Den se surprît à aimer cette mixité de sensations et ces rapports physiques un peu plus brutaux, bien que très occasionnels, les appréciant presque autant que les rapports "normaux".

Mais il conservait toutefois des scrupules vis-à-vis de sa nouvelle "famille" et se gardait bien de l'exposer à ses pulsions intérieures, la tenant à l'écart de cette partie de sa vie.

À 23 ans, Denholm avait décroché son premier poste de médecin à mi-temps, à la clinique « Kokorogake » en ville, dans le cadre de son deuxième cycle d'études où il progressait sans fausse note. Il était jeune dans le métier mais fit rapidement ses preuves et par la suite, il acquit une réputation de médecin sérieux et efficace qui gravirait sûrement encore les échelons, bien que dans ce système beaucoup d'avancements étaient donnés par piston : ce qui lui manquait en références et liens sociaux dans le milieu médical, Denholm le rattrapait par une assiduité sans faille, un travail acharné et une excellence à laquelle il se contraignait pour honorer la mémoire de ses parents, malgré les difficultés et le poids considérable que cela représentait sur ses épaules…

La fin de son troisième cycle d'études, consacré à sa spécialisation, lui avait ensuite permit d'obtenir son diplôme de Chirurgien avec mention et il exerçait désormais sa profession, toujours à la clinique, contribuant à entretenir convenablement ceux vivant sous son toit. Derrière ses attitudes autoritaires et strictes, ses ordres n'acceptant pas de refus ; en tant que maître on pourrait dire qu'il les traitait bien. Il n'était pas violent et n'abusait pas d'eux sexuellement, il leur donnait même une rémunération raisonnable contre leurs bons et loyaux services. Denholm les chérissait, à sa manière… Certes, il se montrait très exigeant et en demandait toujours plus en matière de travail domestique, surexploitant peut-être trop les deux parents. Et il s'arrangeait également pour qu'ils aient de moins en moins de contact avec leur fils, Camus, se rapprochant et s'occupant de lui personnellement dans tous les aspects de son éducation, des études jusqu'aux pratiques martiales de défense, en passant par l'apprentissage des attitudes convenables à adopter en public, pour des hommes dans leurs positions. Tout en essayant de convaincre le garçon qu'il "devait rester auprès des gens qui l'aimaient, des gens comme lui"… Mais si tout cela était une forme d'affection faite de bonnes intentions de la part de Den, ça n'en restait pas moins qu'une continuité de son obsession.

Il les chérissait même tant qu'il décida d'adopter l'adolescent, pour qu'il devienne officiellement son fils. Camus aurait droit à une belle vie, sans souci d'argent, et ne risquerait pas de finir en cage, dans ces environs de MS-Town où l'esclavage était monnaie courante. C'était une chance qu'il lui offrait là, un acte de bonté n'est-ce pas ? Et ses parents n'avaient pas leur mot à dire une fois sa décision prise. Convaincu du bien fondé de son projet, Denholm l'imposa avec son autorité coutumière, obligeant les parents à signer un contrat d'adoption stipulant que désormais Camus deviendrait légitimement son fils aux yeux de la loi… Même si l'adolescent ignorait que cette démarche avait été faite sous la contrainte. Et pour Den, tout ce qui importait était de poursuivre son but, peaufiner encore l'image qu'il se faisait d'une famille idéale, parfaire son rôle de "père" dominant.

C'est ainsi qu'après trois années supplémentaires à vivre ensemble, Denholm voulut arranger un mariage entre sa nièce Missy et Camus, tous deux alors âgés de 18 ans. Il avait même tout organisé avec le père de la jeune femme pour qu'elle vienne emménager au Japon, dans sa résidence, mais Camus refusa catégoriquement ce mariage avec une femme, principalement sous le prétexte de n'aimer que la compagnie des hommes… Un affront aux yeux de son père adoptif qui s'était tellement investi pour prendre soin de lui et l'élever jusqu'à présent ! Sans compter cette histoire d'homosexualité plongeant Denholm dans une perplexité coupable : lui-même était bisexuel et ses pratiques intimes n'entraient pas franchement dans la norme convenue d'une relation maritale classique, mais il avait toujours pris soin de ne pas exposer sa sexualité devant sa "famille"… Est-ce qu'il était fautif ? Camus semblait pourtant n'avoir eu aucune aventure avec qui que ce soit, alors comment pouvait-il être aussi sûr de n'aimer que les hommes ?! Où avait-il commis une erreur dans l'éducation qu'il lui avait donnée ?!… Ce n'était pas que Denholm jugeait l'homosexualité répréhensible, mais son rêve qu'il croyait sur le point d'aboutir venait de s'effondrer tel un château de cartes pour une simple question de préférence sexuelle et, sous l'effet de la colère, cette raison lui paraissait inadmissible ! Il estimait que ce garçon devrait avoir la conscience d'agir pour le bien de sa famille, tout comme lui-même l'avait fait par le passé quand c'était nécessaire, en mettant de côté ces trivialités personnelles !

Sans réellement mesurer l'impact de ses paroles brutales, Denholm mit Camus à la porte de sa résidence, comme il aurait aussi bien pu le consigner dans sa chambre, dans l'idée de le faire réfléchir et qu'il revienne sur sa décision concernant le mariage. Mais l'adolescent prit ses mots au pied de la lettre et, croyant avoir été chassé de chez lui, il s'enfuit du village pour disparaître de sa vie… Deux longues années durant lesquelles la colère et le désir de vengeance de Den ne firent qu'augmenter, dictées par la souffrance : celui qu'il avait élevé comme un fils l'avait abandonné ! L'Irlandais ne parvenait pas à le retrouver malgré toutes ses démarches en ce sens. La douleur et l'insécurité causées par l'absence de Camus réveillaient ses angoisses passées et les cauchemars ne tardèrent pas à revenir le hanter, peuplant ses nuits de songes terrifiants où il imaginait le jeune homme mort, broyé et calciné lors d'un accident de voiture semblable à celui l'ayant privé de toute sa famille…

Autre conséquence malheureuse de ces angoisses, les parents de Camus se retrouvèrent en première ligne pour affronter la colère de leur maître. Denholm les accablait de travail et de reproches, exigeant toujours plus de propreté, plus de rangement, plus de rapidité dans la réalisation de leurs tâches ! Rien n'était jamais assez bien, ni assez vite fait. Dix fois de suite il ordonnait de laver et re-laver le linge ou les sols qu'il ne trouvait jamais assez soignés… La pelouse devait être re-tondue plusieurs fois par semaine s'il trouvait le moindre brin d'herbe trop long ou mal ordonné… Et les gouttières, il fallait les nettoyer les gouttières, les feuilles mortes s'entassaient là-haut !… Sa maniaquerie devenait à son tour obsessionnelle, bien malgré lui, et sa nécessité de tout diriger n'avait d'égale que son insécurité et sa frustration de ne pas réussir à retrouver l'adolescent en fuite. Ainsi, le plus petit désordre pouvait le mettre dans une colère noire, poussant parfois Denholm lui-même à vider entièrement ses placards pour les re-ranger méticuleusement, jusqu'à ce qu'il soit calmé…

Tant et si bien, qu'un jour son comportement inconsciemment tyrannique poussa le couple d'esclaves à la faute. Un bête accident causé par leur épuisement, après ces longues journées où leur maître ne leur laissait aucun répit. Une erreur d'inattention… Camus avait disparu depuis plusieurs mois déjà et l'hiver était tombé, plus rude que jamais. Le couple avait allumé un feu dans la cheminée de leur chambre, comme presque tous les soirs pour se réchauffer et dormir sans souffrir du froid, mais ils allèrent se coucher en oubliant d'ouvrir la trappe d'aération de la cheminée, permettant l'évacuation des gaz et de la fumée… Des gaz qui envahirent lentement la chambre, les empoisonnant dans leur sommeil. Ce fut une mort paisible, sans qu'ils ne se rendent compte de rien, d'après la police appelée sur place le lendemain lorsque Denholm avaient retrouvé leurs corps inertes, dans leur lit.

Bien qu'il ait été moins attaché à eux qu'il ne l'était à Camus, la mort du coulpe l'accabla terriblement et il se retrouva de nouveau seul dans cette grande demeure. Une solitude ne faisant que nourrir ses démons en multipliant ses cauchemars, qu'il essaya principalement de noyer dans le travail. Camus avait échappé à son contrôle, sa "famille" était dissoute à nouveau et Den était en train de perdre peu à peu tout ce qu'il avait mit tant de temps à reconstruire… Une déception et une frustration grandissante, détériorant toujours plus son humeur et sa faculté à se montrer aimable. Il ne parvenait plus à s'apaiser dans l'intimité non plus, car malgré les plaisirs et la soumission des esclaves qu'il louait beaucoup plus fréquemment maintenant, Denholm finissait toujours par repenser à Camus et enrageait de ne pas réussir à remettre la main sur cet "avorton ingrat" !
Or s'il perdait totalement son emprise sur ce fils qui était supposé devenir son héritier, alors qu'est-ce que tout ce à quoi il avait cru, tout ce à quoi il avait obéi, pouvait bien signifier ?! Depuis sa naissance, on attendait de lui qu'il devienne ainsi, qu'il fasse preuve de bonté si nécessaire mais qu'il prenne possession de tout ce qui s'offrait à lui dans la vie, qu'il le prenne par la force et domine s'il le fallait… Mais si toutes ces choses auxquelles il avait cru étaient fausses ? S'il devait tout perdre et si Camus devait ne plus jamais revenir, s'il était tombé aux mains de personnes sans scrupule pour finir en prison ou dans une cage, ou pire encore… s'il était mort ?
Den ne pouvait tout simplement pas l'accepter ! Il devait absolument le retrouver et découvrir ce qui lui était arrivé. L'Irlandais poursuivit donc ses recherches avec plus d'ardeur, mettant à profit ses ressources pour engager de nouveaux détectives et faire lui-même ses propres investigations lors de ses rares temps libres, afin de remettre enfin la main sur ce damné fugueur… tout en songeant de plus en plus fréquemment à s'acheter un esclave, qui lui permettrait au minimum de peupler les pièces trop vides de sa demeure et de les entretenir à nouveau.

(c) Den



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Admin Uyoku

Membre du staff
Mer 15 Sep 2010, 17:49
Bienvenue parmi nous,

Belle fiche que je valide avec plaisir en te souhaitant un très bon rp !



Edit du 07/12/2022 : Fiche dévalidée pour reboot. Préviens-nous lorsque tu auras terminé :)
Denholm Quinlan
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Caractère : Fort
Maitre(sse) de : Camus Yondaime, son fils adoptif.
Esclave / Hybride de : Lui-même.
Denholm Quinlan

Maître
Mar 20 Déc 2022, 22:47
Bonsoir,

J'ai terminé le reboot de ma fiche et j'ai reçu l'aval du fils martyr adoptif de Den, donc je m'en remets à vous Denholm Quinlan [Maître - Prédéfini] 1f60f

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Admin Shuhan
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Admin Shuhan

Membre du staff
Mer 21 Déc 2022, 11:01

Fiche validée !



Bonjour monsieur Quinlan,
Si le martyr valide la fiche, nous pouvons faire de même. Tout est correct donc bon jeu!

Ton appartement est situé au N°2 de la Résidence Bloody! Et la résidence secondaire se trouve au N°4 ! dans la partie du même nom

Quelque lien utile pour débuter le RP :

- Tu peux faire ta fiche parcours et la description de ton logement.

Nous te souhaitons un bon jeu parmi nous !

Le staff de MasterSoumis
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