Forum RP 18+ - Y/Y/H - Contexte réaliste/futuriste - Avatar non réaliste - Thème principal maître/esclaves - 2 races (humain/hybride) 350 mots min par post
 
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Olli Malkki, alias Nahash [Hybride mâle - Python]
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Olli Mälkki
Messages : 79
Orientation sexuelle : Bisexuel Ambivalent
Caractère : Fort
Esclave / Hybride de : Lorenzo Smith
Olli Mälkki

Hybride mâle
Lun 07 Mar 2022, 00:40

You are my dopamine

Identité

Olli Mälkki

Surnom : Nahash
Age : 26 ans
Date de naissance : 28 février
Signe astro : Poisson
Nationalité : Parents finlandais , né au Japon
Hybridation : Mi-humain Mi-python
Famille & amis : Parents hybrides (Ole Mälkki & Liia) [PNJs], ex-maitresse (Mme Shōda) [PNJ] & petit-ami disparu [rôle libre]
Orientation sexuelle : bisexuel
Particularités : ses traits reptiliens, son apparence générale, son charisme/charme naturel, cicatrices à différents endroits sur son corps, végétarien

Derrière l'écran

☆ Pseudo & âge : Mimi - début trentaine
☆ Origine de votre avatar Vasariah by Las-T (yeux modifiés)
☆ Comment avez-vous trouvé le forum ? DC (Daigo & co)
☆ Votre impression sur le forum ? Love it
☆ Lien de votre personnage avec un autre personnage du forum ? //
☆ Questions & autres infos : Merci beaucoup pour ces supers prédéfinis


Apparence

Taille : 1m80 ou 5'10''
Poids : 85k ou 188lb
Corpulence : massif, musclé, bien bâti
Cheveux : blond doré, brillant, soyeux, avec du corps
Yeux : vert clair, fluo, intense avec des pupilles en fente
Peau : qui marque facilement, délicate, fragile, teint clair, des écailles le long de la colonne de la nuque aux fesses
Hybridation :  outre ses yeux et son dos, il y a sa bouche : des canines plus longues légèrement recourbées en crochet, mais sans venin ; une langue bifide également plus mince, étroite, longue que chez l'humain ; une souplesse étonnante chez une homme de sa corpulence. Il est également affecté par les variations de températures, sensible au froid, il perçoit les variations de degrés avec plus d'acuité que les humains.
Autres : parents dit bébés éprouvettes dans des laboratoires japonais basés en Finlande qui furent ensuite exportés à MS-Town

« Vous verrez quelques mots sur l'étiquette de mon prix, rien de véritablement significatif, à moins que vous ne vous intéressiez qu'au chiffre, qu'à ce qui a un début, une fin, qui peut se définir, se décrire que par un mot: blond, vert, blanc...

Je suis tellement plus que cela. Non je ne suis pas hautain et je n'ai pas une "haute" opinion de moi-même. Je suis seulement conscient de ce à quoi je ressemble et à ce que les autres ont dit de moi.

Ma maîtresse m'a surnommé affectueusement Nahash, du nom du serpent qui séduisit Eve et amena l'humanité à quitter le paradis. Je suis une tentation pour elle. Mon petit-ami m'a dit que j'étais le garçon le plus séduisant qu'il a rencontré, que j'avais un charme attractif.

Pourtant je n'ai pas cherché à le séduire ni à tenter ma maîtresse.

Je suis grand, j'ai une corpulence forte, je suis un mâle physiquement et beaucoup doivent apprécier de regarder un spécimen comme moi. J'aimerai dire que ce n'est que mon physique, mais je crois que cela va au-delà de l'apparence simple de mon corps.

Je dirais que j'ai un charme, un charisme ou bien je dégage un quelque chose qui plaît tant aux femmes qu'aux hommes. Suis-je hypnotique? En même temps je n'ai rien contre cette caractéristique intangible qui m'a conduit à vivre de très belles expériences. J'ai conscience de plaire sans avoir besoin de faire d'effort et j'en joue quand je suis d'humeur. »



Personnalité

Évaluation du centre de dressage : Olli connait son devoir et ses obligations. Exécute les tâches domestiques correctement, dignement, sans empressement cependant. Le résultat est satisfaisant, propre et ordonné. Il est discret, soumis, mais sa stature l'empêche d'être humble. Légèrement têtu et sauvage, un système de récompense donne plus de résultat qu'une correction seule.

« J'ai eu un aperçu de mon évaluation et je la trouve insipide. "Jugé prêt à être mis en service." Ils ne sont pourtant aucunement responsables de mon "obéissance", "docilité" ou "serviabilité" apparente. Je ne suis pas idiot ni sous éduqué. Je connais les origines des êtres comme moi et ce que la société attend de moi, alors je suis le courant jusqu'à un certain point.

Mon éducation a été familiale, avec de la tendresse et de l'amour, pourtant mes parents ne m'ont pas caché la vérité, ils ont veillé à ce que je sache de quoi sera fait ma vie en tant qu'hybride.

J'ai donc été mature et sage tôt. Pourtant, une partie de mon âme demeure indomptable, "sauvage" pour reprendre leur mot. Il y a des actes, des gestes que je refuse tant par dignité que par liberté de conscience. "Rappelle-toi que ton corps peut leur appartenir, mais jamais ton âme." Les paroles de ma mère raisonnent encore en moi.

Je sais que si on peut me pose une question direct, qu'on s'en prend à moi frontalement, je vais être stoïque, silencieux, fermé. Ce n'est pas une décision que je prends, mais instinctivement la peur me fige. Cela m'a occasionné un problème lors de mon interrogation et à mes débuts au centre de dressage.

Mais si on parlait de quelque chose de plus agréable et de plus général que de ma servitude et de mon attitude à cet égard?

Je suis une personne sensible, romantique, légèrement rêveur. Mais je suis également quelqu'un de curieux et d'extraverti. Je peux difficilement dire sociable car je n'ai pas beaucoup eu l'occasion de faire de nouvelles rencontres et de me lier d'amitié avec des gens de différents horizons. Cependant, je sais que je suis sans aucun doute facile d'approche ou confiant. Peut-être est-ce que je surestime le côté bon des gens car j'ai eu la chance d'être entouré de gens bons.

J'aime être utile, aider ou rendre service. Cependant, je ne suis pas soumis ou docile. J'ai ma personnalité, mon caractère, mon petit côté taquin, joueur. J'aime jouer, m'amuser, éprouver du plaisir.

J'ajouterai ceci : on m'a fait découvrir le plaisir de l'interdit, d'avoir le cœur qui bat, l'adrénaline... je dirais que depuis que j'ai expérimenté ces émotions, je les recherche, je me sens vivre. Naïvement, je pensais que c'était cela l'amour, jusqu'à ce que je brave la société, du coup, je suis encore un peu mélangé dans mes émotions, sentiments, sensations.

Suis-je contre l'esclavage ? Appartenir à un humain qui a tous les droits sur moi, être considéré comme un objet ou un être inférieur en valeur ou en droit? Évidemment que je suis contre. Suis-je prêt à me battre, à faire preuve de violence et à poser des actes concrets, je pensais que oui, mais peut-être que non. Mon ancienne situation me manque: celle où j'appartenais à Madame Shōda, la vie y était paisible et agréable. »



My life

Je suis dans une cage, l'endroit est sombre, froid. J'ai froid. J'ai peur aussi. Je ne sais pas ce qui va m'arriver. Je ne sais pas ce que sont devenus les autres ni ce qu'il est devenu. A-t-il réussi à s'enfuir ou a-t-il été arrêté comme moi? Depuis quand je suis là? Combien de temps vais-je y rester? J'ai peur...


Quelques heures plus tôt ...

Nous sommes derrière le magasin. Un lieu où on vend des êtres vivants, où je pourrais moi-même me trouver et attendre qu'on m'achète comme on achète une chaise ou des bananes. Une aberration selon les gens avec qui je suis. Moi je suis là pour lui. Je le regarde, mon cœur bat vite et fort. Il avait raison, braver un interdit fouette le sang. Il me sourit, me fait un clin d'œil. L'un des membres du groupe a réussi à forcer la porte et nous pouvons entrer.

On doit faire cela vite. Ils sont rapides, organisés, du moins, chacun a son rôle et sait ce qu'il doit faire. Moi non, je suis là, je vis le moment. Sans être ma première fois, c'est la première fois que j'entre à l'intérieur et que je ne reste pas à attendre dehors. Je demande ce que je peux faire, on me dit de juste rassurer les hybrides et de leur donner confiance, ma présence aide.

Plusieurs sont sortis de leur cage, prêts à fuir quand on leur donnera le feu vert, mais à ce moment-là la lumière ouvre et une voix nous interpelle. Le mot d'ordre est donné : courrez! Mais je ne bouge pas, à la place je fais passer devant moi une hybride dont la cage s'ouvre à l'instant. Je vois la personne pour qui je suis venu se dépêcher de quitter les lieux. Je viens pour prendre mon élan à mon tour, mais je reçois un coup à la mâchoire.

Je me sens frappé, attrapé, je cherche à me débattre, à filer comme une anguille. Malheureusement, je suis pris au dépourvu et d'un coup de pied je me retrouve projeter contre la cage. Je réalise alors qu'il n'y a qu'un homme en colère. Ne pouvant tous nous attraper, il doit se contenter de moi.

Je suis peut-être costaud, fort, mais je ne me suis jamais battu. Pire encore, je ne l'ai jamais été et il me maitrise sans peine. Le chaos généré par son arrivé a disparu, le silence a pris place, il ne reste plus que moi, le souffle court alors qu'il m'écrase la gorge comme s'il voulait m'étouffer. Finalement, il m'enferme dans une cage.

Peu après, les forces de l'ordre arrivent. L'homme raconte qu'il a été volé de plusieurs hybrides mais qu'il a appréhendé un des voleurs: moi. C'est je crois à ce moment-là qu'on réalise que je ne suis pas totalement humain, mes yeux m'ont trahi...


Présent

On a ouvert la porte, la lumière entre, m'aveugle. On vient me détacher temporairement du mur pour me mettre d'autres bracelets et me conduire ailleurs.

C'est une salle d'interrogatoire. Je suis d'abord assis sur une chaise droite, les mains dans le dos. C'est inconfortable. Mais le pire est que le sentiment de peur qui me presse la poitrine est toujours là. Il y a deux hommes. On me pose des questions, leur ton de voix est agressif.

« Ton nom? Qui est ton maître? Où sont-ils allés? Où sont les hybrides? Tu es membres de cette association d’égalité pour tous? »

Les mêmes questions en boucle, d'abord poser, puis crier et finalement, je reçois des coups, d'abord dans le ventre, puis au visage. On me repose les questions, mais je ne dis rien. Même si je voudrais répondre, j'ai trop peur et ma bouche refuse de s'ouvrir. Mais je ne répondrai pas. Je ne trahirai pas l'homme que j'aime, ni ceux qui se battent pour "nous".

Combien de temps m'interrogent-ils? Je l'ignore, j'ai les oreilles qui bourdonnent, je suis fatigué. J'ai mal: les coups, mais aussi les menottes, la position. Je ne comprends même plus ce qu'ils disent, ils parlent, disent des choses étranges.

Sans que je ne le voie venir, les hommes après m'avoir battu, me retire mes vêtements avec violence et tout ce que je comprends, c'est qu'ils vont "me faire crier" à défaut de me faire parler. C'est à ce moment-là qu'ils sont interrompus et qu'on me traine jusqu'à ma cellule/cage.

Que va-t-il m'arrive? Maman... j'ai tellement peur. Papa... pardon. Où êtes-vous? Madame Shōda s'il vous plaît, venez me chercher...


Douze ans plus tôt...

J'ai quatorze ans, je suis avec mes parents à l'arrière d'une petite fourgonnette et nous roulons à l'extérieur de la ville. La personne qui conduit est un ami, un membre de la résistance comme disent mes parents. Après quatorze ans à vivre dans différents refuges temporaires avec la peur constante d'être arrêtés, nous allons avoir un "chez nous", un refuge permanent.

On nous a bien dit que la personne chez qui nous allons est une femme correcte, respectueuse. Mais elle ne fait pas partie du groupe. Elle est cependant en accord avec nos principes et elle veut bien "adopter" notre petite famille ce qui nous mettra à l'abri définitivement. Mon père et ma mère se tienne dans les bras l'un de l'autre.

Arrivé sur place, ils se tiennent la main et font front ensemble devant une femme tout juste un peu plus âgée qu'eux. Elle les regarde, puis moi, cet ado aux longs cheveux blonds, aux yeux verts. Cette femme sera ma maîtresse, ma propriétaire, je serai à son service comme mes parents, mais nous allons pouvoir vivre confortablement, librement officieusement.

C'est une grande maison avec un pavillon de jardin, il y a une serre également. Madame Shōda aime les fleurs et les légumes bio. En échange du gîte, du couvert et de la liberté de vivre leur amour, mes parents seront ses aides et lui tiendront compagnie. Je devrais faire de même.

La vie sera douce. L'endroit est un peu à l'écart, à l'abri des regards. Il y a le ménage de la maison, la cuisine, entretenir la pelouse et aider à la culture des fleurs, des légumes. Madame Shōda est cordiale, agréable. Elle est active et nous devons l'être aussi.

Mes parents sont heureux, amoureux et Madame Shōda les laisse vivre leur amour. Un jour que j'étais avec elle a l'aider à attacher des plants de tomates, elle a ces mots: « on dirait un couple de jeunes mariés ». Je n'ai pas compris tout de suite, mais je crois qu'elle parlait de mes parents.


Présent

Je suis à nouveau assis sur cette chaise droite, menotter à celle-ci. J'ai mal partout, souvenir de l'interrogatoire. Est-ce hier? ou il y a une heure? Je l'ignore. Je n'ai pas vu une seule fenêtre, une seule horloge depuis que j'ai été amené ici.

Devant moi un homme. Ce n'est pas l'un de ceux à qui j'ai déjà eu affaire. Il parle plus doucement. Je dirais qu'il est gentil, mais sa bouche le trahi. Il a un sourire qui me donne des frissons. Ses paroles sont comme des caresses, mais elles me donnent la chair de poule et pas de la bonne façon.

- Nous savons que tu t'appelles Olli. C'est un très beau prénom. Je vais être honnête avec toi. Jusqu'à maintenant, tout porte à croire que tu n'es pas une menace à la société, même si tu es coupable d'avoir voler ou libérer des hybrides. Je crois que tu préfères ce mot, non? Pour l'instant tu as de gros ennuis, mais si tu nous parles, si tu me dis tout ce qui s'est passé, alors je pourrais t'aider, et tu pourrais même peut-être retrouver ta maitresse. Alors tu veux bien me dire avec qui tu étais et pourquoi tu es entré par infraction dans ce magasin?

Ma bouche reste close, mes lèvres sont sèches et elles me semblent collées l'une contre l'autre. Je voudrais dire que ma maitresse n'est pas impliquée, mais je suis incapable. Le silence est lourd, pesant.

- Bon, tu ne veux pas collaborer. C'est ton droit. Dans ce cas, il n'est pas utile de te garder plus longtemps ici. Demain, tu seras transféré.

Il sort de la pièce, je reste seul. Alors que je croyais que je serai soulagé, c'est le contraire qui se produit. Où serais-je transféré?


Dix ans plus tôt...

J'aide mon père à nettoyer les fenêtres extérieurs de la maison. Ma mère fait de même avec Madame Shōda dans la maison. Cela fait déjà deux années que nous sommes ici. Je me pose beaucoup de question mais je ne sais pas vraiment si j'ai le droit de les poser. Je me sens en confiance aujourd'hui.

- Papa. Pourquoi est-ce qu'on reste ici? Pourquoi on ne peut pas avoir notre maison à nous? Pourquoi on doit officiellement être à Madame Shōda ou à quelqu'un d'autre?

Il soupire. À croire que je lui pose la question régulièrement, mais c'est faux. Je sais que nous sommes des hybrides, que la société a déclaré que nous étions inférieurs, des esclaves par naissance et par nature, mais... pourquoi?

- Les hybrides ont été créé par les humains. Ta mère et moi nous avons été créés en laboratoire, puis on a été acheté par un humain. Nous aurions dû rester à son service jusqu'à ce que lui en décide autrement. Mais ta mère et moi on voulait une famille, pouvoir s'aimer librement et ne pas devoir partager notre amour avec un humain, notre maitre à l'occurrence. Aujourd'hui, si tu étais arrêté, il te faudrait prouver que tu appartiens à quelqu'un sinon tu aurais de graves problèmes. Et c'est comme ça, tout le temps. Légalement, nous ne sommes pas "propriétaire" de notre personne, comme dirais ta mère. Nous sommes très chanceux et reconnaissants que Madame Shōda accepte que nous vivions en famille, qu'elle ne nous demande rien, elle nous protège. Sa seule condition est tout à fait respectable: ne jamais la mêler de près ou de loin avec les activités du groupe. Personnellement je n'ai pas envie d'être arrêté, torturé, séparé de ta mère ou de toi, donc cela me convient très bien. Tu devrais être reconnaissant de pouvoir vivre sans chaine, sans peur d'être maltraité. C'est quelque chose de très rares pour les gens dans notre condition.

Cela ne répond pas vraiment, mais je crois comprendre. J'ai seize ans, avec tout ce que j'ai entendu et vu...

Nous sommes légalement des biens-meubles, des objets. Notre propriété appartient nécessairement à un humain, un hybride ne peut être propriétaire de sa personne. C'est notre propriétaire, notre "maître", qui a tout droit sur nous et nous avons l'obligation et le devoir de lui obéir, mais aussi à tout humain.

Il n'est pas possible pour des gens comme nous de posséder une maison, une famille... Notre famille est possible parce que Madame Shōda, notre maitresse, l'accepte, nous l'autorise. Selon tout ce que j'ai entendu, Madame Shōda ne nous traite pas comme des esclaves, mais des employés de maison. Elle-même participe aux grands ménages ou aux travaux dans la serre.

Soit, je ne demande plus pourquoi ou comment devenir libre, cela semble être une question sensible ou du moins qui dérange. Mais je me demande ce que cela serait que de pouvoir marcher, rencontrer des gens, avoir des amis, rencontrer l'amour...

Je vois mon père regarder ma mère par la fenêtre, leur regard est chargé émotionnellement. Je ressens leur bonheur, mais c'est également inconfortablement, vivement d'en avoir fini avec le grand ménage et d'être loin.


Présent

J'ai été changé de bâtiment. Enchaîné, encore endoloris par les coups, le corps raide, je descends du véhicule. Je ne sais pas où je suis, mais la personne qui est là pour me réceptionner ne semble pas ravi.

- Il a causé beaucoup de problème? Inutile de répondre, c'est rhétorique.

Il signe des papiers et je me retrouve seul avec cet homme. Il se présente et met cartes sur table.

- Tu es au centre de dressage. Tu auras peut-être un peu de mal au début. Mais quand nous en aurons terminé avec toi, tu seras bien. Tu sauras ce qu'on entend de toi et tu répondras positivement. Pour commencer on va te débarbouiller, te trouver des vêtements un peu plus descend et te faire visiter les lieux.

Après un bain, des vêtements propres mais auquel je n'ai pas l'habitude, on me fait passer une visite médicale. Je n'ai rien de grave, quelques jours de repos. Mais mon guide qui ne me quitte pas me fait savoir que les hybrides n'ont pas de repos, mais que pour les prochains jours comme je suis en évaluation, même si je commets des erreurs, on ne me punira pas. Dois-je comprendre que le repos ici est de ne pas être frappé? J'ai un frisson de peur.

- Bien. Je vois que tu es comprends. Tu as raison d'appréhender les semaines et mêmes les mois à venir. Le conditionnement est souvent difficile, voire douloureux, mais quand nous en terminer avec toi, tu seras parfaitement dressé et prêt à servir un maître, ou une maitresse.

J'aimerai dire que j'en ai une, que je n'ai pas besoin d'être conditionné, dressé, mais je ne dis toujours rien. Est-ce que je sais que cela ne sert à rien ou pire que je pourrais avoir des ennuis ou conduire mes parents ou ma maitresse à en avoir?

Je vois d'autres hybrides, ils sont jeunes pour la majorité. Ils sont à cuisiner, nettoyer ou encore à faire la lessive en des lieux communs ou individuellement. Nous passons devant une porte fermée, une des seule qui ne me présente pas, étrange.

* * *
Durant les semaines qui suivent je suis régulièrement frappé avec une baguette de bambou. La douleur est vive, mais je sais que cela pourrait être pire. C'est seulement un "rappel". On m'enseigne à cuisiner, mais si j'échappe quelque chose ou que je ne suis pas les étapes, on me "corrige". Je dois aussi faire mon lit, sans qu'il n'y ait de plis, laver, repasser, plier le linge. Si une tâche demeure, si le vêtement n'est pas parfaitement carré, on me "corrige". Mes mains en prennent beaucoup, j'ai les jointures douloureuse, mais mon dos également, mes épaules. Je dois me tenir bien droit, mais la tête et le regard baissé. Si j'ai l'audace de garder la tête droite, on me "corrige".

Je ne suis pas un bon élève. Je trouve tous ses "apprentissages" ridicules. Mais surtout j'espère chaque jour qu'on me fera sortir d'ici. Mais personne ne vient. Je ne fais confiance à personne, et pourtant un jour j'ose dire du bout des lèvres que j'ai déjà une maîtresse. Je suis tétanisé par la réponse: ma maîtresse ma désavouée. Elle a rendu mon acte de propriété à l'état et donc je n'appartiens à personne officiellement. Je suis blessé, inquiet pour mes parents également. Cependant, je ne peux pas dire que je ne savais pas ce qui arriverait si je désobéissais et que je rejoignais les activistes du groupe...

Malgré les semaines et les nombreuses "corrections" que je reçois, je n'évolue pas positivement. Je m'exécute de mauvaises grâces, je ne cherche pas la perfection dans mes actions. Je ne semble pas craindre et redouter suffisamment le bâton. Un jour, on me retire tout mon confort, mon lit, mes vêtements, ma nourriture. Je n'aurai l'un ou l'autre que si je fais preuve d'une total soumission, d'un total dévouement à mon rôle d'esclave. Je préfère bouder dans mon coin de cellule plutôt que de me mettre à genou et de faire le beau. On me prive de sommeil. La torture va me rendre fou. Je hurle.


Cinq ans plus tôt...

Il fait nuit et il pleut. Les gouttes d'eau frappent à la fenêtre et je soupire. Je tourne la tête et je vois l'homme que j'aime dormir. Mon lit n'est pas assez grand pour nous deux, alors on est étendu sur les couvertures à même le sol.

Cela fait des mois qu'on se voit en secret. Je ne sais pas trop ce qu'en dirait mes parents ou ma maitresse, mais je doute qu'ils n'apprécieraient pas ma relation avec un humain étranger à notre foyer.

Je me rappelle encore notre rencontre: je croyais qu'il était à se noyer, j'ai voulu l'aider pour finalement découvrir avec horreur qu'il n'y avait pas de problème. Dans ma panique, je me suis moi presque noyé. Après m'avoir aidé, il a compris qu'il me faisait peur et il m'a rassuré. Cela a été long avant que je lui fasse confiance.

Au début, nous avons été surtout des amis. On se voyait, on discutait, on rigolait. Je n'avais pas eu d'amis depuis des années. Mais rapidement, cela a évolué pour devenir... nous nous sommes embrassés, touchés, puis finalement il m'a mis en confiance.

À chaque fois c'est intense. Il me fait découvrir plus d'une façon d’éprouver du plaisir. C'est sensuel, érotique, gourmand. Je frissonne encore en me rappelant de la dernière heure que nous venons de partager. J'aimerai que nos rencontrer durent plus longtemps, pouvoir le connaître mieux. Mais je ne peux pas quitter la maison de ma maitresse.

Je me colle à nouveau contre lui, profiter de sa chaleur. Peut-être qu'il pourra de nouveau me combler avant l'aube.


Présent

J'ai fini contre mon gré de me "soumettre", de plier afin de récupérer un lit, des vêtements, mais cela m'est douloureux. Je repense continuellement à la maison, mes parents, ma maitresse. Depuis quand je suis ici? Cela se compte-t-il en semaines ou en mois?

On me dit que je suis un bon garçon, on me caresse la tête et on me donne un objet pour mon confort ou bien autre chose. Pourtant, les coups tombent encore, mais moins souvent. "Plus tu obéis, plus tu es serviable, plus cela sera agréable pour toi." Je le suis, mais ici, je ne veux pas. C'est sans pertinence, ce n'est pas comme si cela était utile à quelqu'un...

On me dit un jour avec enthousiasme que j'ai franchis un étape important et que la suite est tout aussi importante. J'assiste alors à la projection d'un film. C'est un film érotique, j'oserai dire pornographique. Je ne suis pas enthousiasme. Je ne suis ni prude ni farouche. Au contraire, mais je suis plus dégoûté par l'exercice qui m'est imposé qu'autre chose. Je crains un instant que je sois contraint physiquement de me prostituer ou de... J'ai envie de vomir à l'idée de la suite.

Par des mots et quelques gestes tendres on essaie de me rassurer: "on ne te fera pas mal. On veut juste être certains que tu sauras quoi faire lorsque ton maitre ou ta maitresse exigera de toi que..." pas besoin de la fin pour savoir ce qu'ils veulent. On montre ainsi surtout des actes et non pas tout le reste. On nous donne même des explications, des conseils, bref nous dire comment satisfaire une femme ou un homme, ce que les femmes aiment, ce que les hommes aiment. Je crois que l'expression que j'affiche lors de ces "cours" n'aide pas ma cause.

Je ne suis pas un enfant de seize ans sans expérience, ni puceau. J'ai eu une relation amoureuse qui a duré quelques années, j'ai également eu une liaison avec Madame Shōda. Mais je suis incapable de trouver ces cours intelligent, confortable ou autre, je plains les autres hybrides qui n'ont que cela. Mais je ne révèlerai pas mon expérience, j'ai bien trop peur qu'on me demande de faire une démonstration.

La simple idée de me soumettre et de faire croire à ces dresseurs que je suis désormais prêt à faire tout et n'importe quoi pour un humain me répulse. Je refuse et pourtant je n'ai pas le choix. Je trouve tout cela dégradant, humiliant.


Deux ans plus tôt...

Madame Shōda me demande de plus en plus de lui tenir compagnie. Mes parents ont alors leur soirée de libre. Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi elle avait accepté de nous adopter et de nous laisser vivre librement sur sa propriété, jusqu'à un certain point. D'ailleurs, elle passait surtout son temps avec ma mère au début. Sans doute pour la présence féminine. Mais depuis des mois maintenant elle fait appel à moi.

Dorénavant c'est elle et moi dans la serre et mes parents n'y viennent que rarement. Nous passons donc beaucoup de temps ensemble. Comme ce soir. Elle semble irritée, stressée. Je voudrais bien l'aider, mais j'ignore ce qui la détendrait. Je lui demande si tout va bien, si je peux lui être agréable ou bien la décharger d'un poids. Son regard sur moi me pénètre et j'ai l'impression qu'elle évalue l'aide que je peux lui apporter. Finalement, je crois que j'ai ouvert juste assez la porte pour qu'elle se confie en un flot de mot et de secrets dont j'ignorai tout.

Elle raconte qu'elle n'était pas enthousiasme au début de m'adopter, un adolescent proche des militants. Elle s'attendait à ce que je sois une forte tête et que je pose des problèmes, alors qu'elle ne veut que vivre à l'écart du monde et de la société.

Finalement, j'ai su prouver qu'elle avait tort. Je n'ai pas une fois chercher les problèmes ou désobéi à sa seule règle. Mieux, je me suis montré serviable et travaillant, la seule chose qu'elle demandait.

Mais surtout, je suis devenu un homme séduisant. Elle qui avait fait un trait sur la possibilité de fréquenté quelqu'un et qui avait choisi le célibat et même la religion plus que les humains, ou les hybrides... Son regard me pénètre, comme pour me faire comprendre qu'elle connait la différence entre nos races, même si elle englobe les deux dans le "humains".

Je suis sa tentation, je suis le serpent envoyer pour la séduire. Je suis Nahash qui a pris forme dans ce monde. Elle semble avoir une bague de chaleur dans tout le corps à cette pensée. Elle est hésitante. Lui fais-je de l'effet? Je ne m'y attendais pas du tout. Et puis, qui est ce Nahash?...

Je me sens soudainement inconfortable, mes parents s'aiment et lorsque l'on s'aime, on est exclusif, non? Je suis amoureux, j'ai un petit-ami et je crains de devoir... et en même temps je ne peux pas refuser. Mais est-ce que je comprends bien où elle veut aller. Je sens son regard sur moi, elle semble attendre quelque chose et en même temps peut-être le redoute-t-elle autant que moi.

Elle pourrait certes être ma mère, mais je ne la vois aucunement comme un membre de ma famille. Elle est ma maîtresse, une femme de caractère, indépendante surtout. Finalement, une partie de moi semble vouloir lui donner ce qu'elle veut même si elle n'ose le dire à voix haute.

Je m'approche et doucement, lentement, hésitant un peu, je tremble, mais je pose mes lèvres sur les siennes. Elle ne réagit pas tout de suite et je suis terrifié à l'idée d'avoir tout compris de travers. Mais finalement, elle se détend et me rend mon baiser.

* * *
J'ai partagé le lit de ma maitresse. J'étais un peu hésitant et maladroit, mais je crois que je ne l'ai pas trop déçue. Je lui ai fait l'amour. C'était lent, doux, timide un peu. C'était quand même ma première fois avec une femme et je n'ai pas les mêmes sentiments qu'avec lui.

Je ne sais pas si je dois en parler à mon petit-ami. Mais je sais que cette expérience m'a plus, même si elle était très différente de ce que je vie avec lui.

C'est une liaison épistolaire que j'ai avec ma maitresse. Je ne ressens pas la même satisfaction ni le même plaisir qu'avec mon amant. Est-ce parce que l'un est une femme et l'autre un homme? ou tout simplement parce que nous ne le faisons pas du tout de la même façon? Je l'ignore.

Mais maintenant que le sexe n'est plus ce qui rend unique ma relation avec mon amoureux, j'ai besoin de plus. Je veux vraiment faire quelque chose avec lui, poser des actes concrets. J'ai besoin de confirmer nos sentiments l'un pour l'autre.

Madame Shōda et moi gardons une relation cordiale, comme avant que nous soyons amants, et c'est seulement dans l'intimité qu'elle et moi sommes plus qu'un maître et son hybride.


Présent

Depuis des jours maintenant on me fait faire le chien fou. On me donne des ordres contraires, on me fait recommencer dix fois une tâche pourtant bien exécuté la première fois. On ne cesse de me regarder. On me juge c'est certain.

Mes dresseurs habituels sont absents. J'ai affaire à de nouveaux visages. Je me méfis, je sens que quelque chose cloche, même si j'ignore quoi. On ne fait pas que me demander de faire la lessive ou la cuisine et encore de divertir un dresseur par une partie de cartes ou d'échecs. On m'amène dans une pièce vide et on me demande de... je refuse. Il n'est pas question que je serve de jeu sexuel à n'importe qui ici. Lorsqu'ils ont commencé cette "formation" comme ils disent, ils m'avaient dit que... quoique... est-ce que ces humains sont dignes de confiance?

Après quelques coups de bâton, j'accepte à contre-cœur de me déshabiller. On me dit comment faire, lentement, morceau par morceau. C'est quoi l'idée, m'humilier? Je fais ce qu'on demande de moi, mais je me mure dans mon silence habituel, une fois nu l'inconnu s'approche, me touche le bras de sa main en une caresse. Va-t-il enfin cesser de jouer et faire ce qu'il tient tant à me faire et me laisser tranquille. Je ne le repousse pas, même lorsqu'il me plaque contre le mur et qu'il se colle à moi. Sa bouche contre mon oreille.

- Pas parfait, mais acceptable. Resteras-tu dix ans ici que tu ne te plieras pas davantage n'est-ce pas? On va te briser et tu ne seras plus bon à rien. Tu peux te rhabiller. Nous en avons fini avec toi.

On me laisse seul et je tremble. Je ne suis pas certain d'avoir compris, mais je crois que peut-être je vais pouvoir quitter ce lieu sinistre. Je peux enfin rentrer chez moi? Depuis quand n'ai-je vu mes parents ou Madame Shōda?

Je suis stressé et je dors mal cette dernière nuit au centre de dressage. Malheureusement, c'est seulement trop tard que je réalise qu'ils m'ont dit il y a longtemps que ma maitresse ma désavouer et que je n'ai plus de maitresse. Alors où est-ce qu'on me conduit? Et qu'est-ce qui m'attend maintenant?


Olli Mälkki
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Hybride mâle
Dim 09 Oct 2022, 20:02
Je demande très humblement pardon pour le pavé pour l'histoire
Mais voila! Le personnage est complet

si y'a un soucis, on lève un flag ! Et il me fera plaisir de corriger ou modifier ce qui doit l'être

. . . . . . . . . .
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Lun 10 Oct 2022, 12:54

Fiche validée !

Rebienvenue avec ce prédéfini ^^

Ta fiche est très bien écrite et ton histoire...longue certes mais la façon dont tu l'as rédigé ne la rend aucunement indigeste. En fait, j'ai beaucoup apprécié la lire. La chrono est au poil et les détails donnés sont juste assez pour que l'on comprenne bien sa situation et son vécu. Bravo !

Tu es donc validé.


Quelques liens utiles pour débuter :
- Pour trouver un/e maître/sse et d'autres partenaires de RP, c'est dans les petites annonces
- Tu peux faire également ta fiche parcours.

Nous te souhaitons un bon jeu parmi nous !

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