Forum de RP 18+ - Ya/Yu/H - Contexte contemporain avancé - Avatar non réaliste - Thème principal maître/esclaves - 2 races (humain/hybride) - 300 mots min par post
 
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Yonekuni Sora [Hybride Mâle - Alligator de Floride]
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Yonekuni Sora
Messages : 24
Orientation sexuelle : Hétérosexuel dominant
Caractère : Mixte
Maitre(sse) de : Ma banale existence ? Pas tant que ça…
Esclave / Hybride de : Personne ? Recherche un maître...
Yonekuni Sora

Hybride mâle
Ven 11 Fév 2011, 21:25
© Yonekuni Sora

YONEKUNI SORA


« Freedom is a state of mind »


۞ NOM JAPONAIS : Sora
{Nom Américain : Sorenson}
۞ PRÉNOM JAPONAIS : Yonekuni
{Prénom Américain : Nicolas}
۞ SURNOM : Yone'. Seul Junichiro l'appelle parfois affectueusement « Sweet boy ».
۞ ÂGE : 28 ans
۞ DATE DE NAISSANCE :
Le 8 août 2018
{Signe Astro : Lion}
۞ NATIONALITÉ : Américaine
۞ ORIENTATION SEXUELLE :
Hétérosexuel dominant, mais ses repères dans ce domaine sont moins certains depuis quelques années…

۞ HYBRIDATION :
Mi-humain / Mi-Alligator de Floride
{Alligator Mississippiensis}






FAMILY & FRIENDS


۞ PÈRE : Jonathan Sorenson, 54 ans.
Homme d'affaires sérieux, il dirige une grande entreprise d'import-export, héritage de famille, et commerce avec le monde entier. Ayant toujours été un bon père bien que souvent absent en raison de son travail, il s'est efforcé de combler les désirs de son fils et d'accepter ses choix, sans pour autant trop le gâter, même si cela signifiait que la succession de son entreprise n'était pas assurée… il avait encore de belles années devant lui avait de se soucier de la transmission de son héritage. Depuis la disparition de Nicolas au Japon, il met tout en œuvre pour le retrouver et ne désespère pas de le ramener chez eux un jour…

۞ MÈRE : Mary-Ann Sorenson, 49 ans.
Mannequin reconnu dans sa jeunesse, elle garde encore une beauté fraîche malgré son âge et plaît énormément aux hommes. Heureusement pour son époux, elle n'a d'yeux que pour lui et s'accommode parfaitement de leur vie de couple. Mère attentive et aimante, elle était comme « l’amie » et la confidente de Nicolas lorsqu'il était enfant et c'est sans doute sa beauté et sa douceur ingénue qui l'ont d'abord fait s'intéresser aux femmes. Bien entendu, pour Nicolas, aucune autre ne lui arrive à la cheville… Elle s'inquiète énormément depuis la disparition de son fils et aide également Jonathan dans ses recherches.

۞ AMI & CRÉATEUR : Junichiro Kano, 30 ans.
Scientifique japonais et chercheur spécialisé en hybridation, il travaille pour le principal laboratoire de MS-Town. N'ayant que 2 ans de plus que l'américain, il avait 22 ans lorsqu'ils se sont rencontrés pour la première fois, dans un bar de la ville et cela fait 8 ans maintenant que cette fameuse nuit a conduit Yone' à devenir un hybride, sous ses scalpels. Les méthodes employées par Junichiro au nom de la science sont habituellement légales et ne sortent pas du cadre des attentes de ses employeurs. Ce soir-là pourtant, c'est dans l'illégalité qu'il a agit afin de réaliser l'hybridation dont il rêvait pour Yonekuni… Peut-être car dès la première seconde il y a tout de suite eu un lien, une connexion entre eux qui a perduré malgré les épreuves que Yonekuni a traversé par sa faute en devant un hybride. Si ça ne tenait qu'à lui, ça fait longtemps que Junichiro aurait lui-même acheté l'alligator pour le faire sien, mais il craint de l'enchaîner à lui et au laboratoire qui l'a créé… Taisant ses sentiments, ça fait donc déjà plusieurs années qu'il pousse Yone' à accepter d'être acheté par quelqu'un d'autre, une personne qui saura prendre soin de lui à sa place.







LOOK AT ME


Avec son mètre 90 pour 81 kilos -sans le poids de sa queue de saurien- Yonekuni possède un corps légèrement massif, mais équilibré et bien proportionné pour sa musculature. Ses jambes sont fermes et fuselées par des années de natation et ses hanches droites le soutiennent solidement.

D'une allure assez classique au demeurant, son hybridation mise à part, il passerait relativement inaperçu au milieu d'une foule s'il n'était pas si grand. Sa pseudo banalité vient du fait qu'il ne fait rien de spécial pour sortir du lot mais son physique ordinaire peut attirer l'œil toutefois, par son côté avenant, d'un naturel séduisant. Dans une attitude souvent tranquille et décontractée, semblant indifférente, les expressions de son visage et les postures de son corps sont les premières à trahir ce qu’il ressent intérieurement.
Avant sa transformation, il était ce genre d’hommes qui pouvait se faire retourner sur leur passage, les femmes croisant son chemin. Honnêtement, c’est encore le cas aujourd’hui… mais plus seulement pour sa belle gueule. À présent, l’inquiétude ou la frayeur côtoient souvent le désir et la curiosité, dans les regards qui s’attardent sur sa silhouette masculine. Malgré les années écoulées, il rappelle encore un peu ces grands adolescents sportifs qu'on trouve toujours parmi une classe de lycéens américains, parfois star du bahut, parfois « bad boy »… Mais si sa carrure peut surprendre ou sa nature animale peut effrayer, il ne donne pas l'impression d'être réellement « bad » la plupart du temps.

Ses yeux sont plutôt effilés, un peu durcis par des iris d'un vert aussi profond que les marigots abritant ses congénères reptiliens en Floride et tranchés par des pupilles noires verticales résultant de son hybridation, telles celles des serpents et autres reptiles. Malicieux, intrigant, empli d'une douceur passive calme, ou au contraire froid, coléreux, peiné… son regard s'illumine presque toujours d'une intensité pouvant troubler ceux qui le croisent, de la surprise à la joie la plus franche.
Sa courte chevelure blonde est souvent ébouriffée, indisciplinée mais souple , telle une crinière animale désordonnée. Le look "tombé du lit" est ce qui lui va le mieux et il se coiffe généralement sans trop d'attention. Il n'y a que quand ses mèches deviennent un peu trop longues, qu'il les coupe en rasant légèrement le tout à la base de sa nuque pour la dégager. Assorti à ses traits anguleux, ce style contribue à l'impression de naturel qui émane de lui, un brin sauvage. Le visage typique d'un jeune américain moyen, sans fioriture, de ce genre de beauté simple et agréable à l'œil. Bien que ses expressions tiennent parfois plus d'un gamin boudeur que d'un adulte mature, l'ossature très marquée au niveau de sa mâchoire et son menton volontaire affirment réellement son âge et sa masculinité. Son nez droit n'est pas trop imposant et harmonise l'ensemble de son visage, surplombant une large bouche généreuse à la moue habituellement teintée d'indifférence mais pouvant se montrer aisément souriante.

Sa façon de s'habiller, souvent décontractée, est devenue très dépendante des saisons et du temps au fil de l'année, depuis son hybridation : en été, moins il se couvre, mieux il se porte ! Sous un soleil estival, vous ne le verrez jamais avec plus d'un t-shirt ou d'un débardeur sur le dos, s'il n'est pas tout simplement torse nu… En hiver par contre, il ne sortira pas sans un bon sweat ou un pull épais à col roulé, doublé d'un manteau chaud, d'une écharpe, d'un bonnet et de gants si possible ! Encore que, même avec tout ça si les températures extérieures sont négatives, Yonekuni aura beaucoup de mal à mettre le nez dehors…
Autrement, il est peu regardant sur sa garde-robe et se contentera de jeans élimés pas trop étroits, de baskets ou bottes militaires -pointure 43- comme celles qu'il a récupérées jadis dans le surplus de l'une des fourrières où il a été enfermé. Rien de bien compliqué en somme, mais donnez-en lui les moyens et il sera parfaitement capable de faire des efforts et de vous surprendre en s’habillant avec classe et élégance. Il n'est pas vraiment utile d'adapter ses tenues à la morphologie de sa queue d'Alligator car celle-ci peut se placer au dessus d'un pantalon taille basse sans difficulté.

Contrairement à ce que pourrait laisser croire l'animal choisi pour son hybridation, il n'a pas une dure « peau de crocodile » mais sa peau humaine d'un mat clair, bronze très vite lorsqu'il lézarde un peu au soleil.
Cela dit, ses vraies caractéristiques animales sont tout de même importantes à connaître car elles sont plus contraignantes que chez un hybride commun :
• En plus de ses yeux verts reptiliens, Yonekuni possède une longue queue d'Alligator écailleuse d'un gris-vert soutenu, légèrement striée de rainures d'un kaki plus clair. Plutôt froide au toucher et d'un contact doux, elle est attachée à sa colonne vertébrale au niveau de ses reins, épaisse, lourde et très ferme, mais souple. Son poids le dérange parfois et peut lui provoquer un mal de dos s'il n'a pas pris assez de repos.
Malheureusement, cet attribut peut rebuter les personnes n'aimant pas les créatures écailleuses et son mètre 50 de longueur est aussi un critère contraignant en terme d'espace de vie, pour un futur acheteur : difficile d'accueillir un hybride de ce gabarit dans un petit logement… Néanmoins, si on considère qu'en moyenne le poids d'un Alligator d'Amérique est de 360 kg et sa longueur totale de 4 mètres, on peut juger heureux le fait que Yonekuni n'ait pas des proportions aussi démesurées ! Et au delà d'une certaine maladresse ou brutalité occasionnelle lorsqu'il est troublé ou contrarié, il saura généralement vous faire oublier l'encombrement notoire de cette queue massive, qui passera alors en second plan derrière l'agilité étonnante et devenue naturelle dont il peut faire preuve pour s'en servir. Elle retombe d'ailleurs le plus souvent avec nonchalance, fouettant l'air avec plus ou moins de douceur, au gré de ses humeurs.
• Notez aussi que, comme chez les animaux à sang-froid, sa température corporelle n'est plus aussi stable qu'avant : ses gènes reptiliens portent dorénavant sa température naturelle à 34°C environ… ce qui pour un humain non-hybridé frôlerait l'hypothermie ! Autant dire que sa peau est d'un contact frais et qu'il est particulièrement sensible aux changements de température dans son environnement.
Le soleil et les corps vivants le réchauffent rapidement mais, à forte dose, un trop-plein de chaleur ne serait pas bon. Son sang et ses sens en ébullition le contraindraient alors à s'en libérer physiquement d'une manière ou d'une autre, avant de sombrer dans une torpeur régulatrice l'aidant à éliminer les dernières traces de cet excès.
À l'inverse, par temps froid ou dans l'eau -si elle n'est pas chaude, même sous forme de pluie- sa température corporelle chute à une vitesse pouvant être dangereuse pour sa santé… Si elle baisse trop, à partir de 29-30°C il plonge dans une somnolence engourdie et tremblante, avec un rythme cardiaque plus faible l'empêchant d'agir consciemment. Au dessous de 28°C, s'il n'a pas trouvé le moyen de se réchauffer, il risque de succomber à un sommeil catatonique dont il serait extrêmement difficile de le réveiller, pouvant le conduire à la mort… D'où la difficulté pour lui de s'adapter à un nouvel environnement et de supporter les changements de saisons qui, même s'il s'y prépare convenablement, le rendent grognon et à fleur de peau.






READ MY MIND


Ceux qui connaissent Yonekuni le qualifient d'honnête, souriant et sympathique. Un jeune homme sans histoire et d'une compagnie agréable en général. Ouvert d'esprit et plutôt direct, il tend à dire les choses comme elles viennent, sans préjugés ni manigances. Tout en simplicité, altruiste et attentionné envers son entourage proche, il garde cependant un certain détachement face à la vie et prend le monde comme il vient sans trop se poser de questions. Peut-être car sa vie de tous les jours n'est pas assez captivante ? Il se lasse facilement des choses, recherche la nouveauté, le frisson, quelque chose qui serait à même de le transcender et de le passionner ! Malheureusement, ces passions sont rares et sa nature de perpétuel insatisfait l'a toujours poussé à papillonner de droite à gauche sans se fixer.

Lorsqu'il était encore étudiant, ses -trop- nombreuses partenaires déploraient son manque d'engagement, qui se résumait souvent à une simple nuit brûlante… tout en admettant qu'il n'avait rien d'une grosse brute égoïste et qu'il s'avérait au contraire prévenant et attentif durant leur relation, aussi brève soit-elle. Il avait ainsi la réputation d'être un gentil tombeur qui ne s'engageait jamais sentimentalement, coutumier des relations multiples, avec toujours une ou deux filles pendues à ses bras. Après tout, pourquoi se refuser à l'une sous prétexte qu'il était déjà avec une autre ? Pour lui ce n'était pas mal intentionné. Il n'en cachait rien, ne faisait jamais de fausses promesses d'amour et préférait s'en tenir à des plaisirs purement physiques… Tant qu'on n'espérait pas davantage de sa part, tout le monde y trouvait son compte sans que ça nuise à sa popularité. On peut dire alors qu'il était de nature conciliante et opportuniste, n'accordant pas énormément d'importance à ces aventures passagères. Heureusement, son caractère amical et sans malice apaisait rapidement les rancœurs et jalousies possibles. Presque tous appréciaient alors son côté brut, franc et droit, non dénué d'un certain mordant.

Depuis son transfert au Japon et son hybridation, il a tout de même évolué de ce point de vue. Jusque-là, il ne s'était jamais posé la question de savoir s'il était ou non attiré par autre chose que les femmes et avait simplement pris la tangente de ce qui lui semblait le plus naturel. Mais sa rencontre avec Junichiro, le scientifique ayant fait de lui un hybride, a été le point d'origine qui changea peu à peu sa façon de percevoir le monde et depuis, Yonekuni n'a plus de certitudes fixes sur quoi que ce soit, y compris sa sexualité. Il cherche ses repères et le seul qu'il a pour le moment est son attachement particulier à cet homme…
Il a désormais peu l'occasion de se faire des relations et encore moins de fricoter avec la gente féminine : en omettant de rares hybrides au fil des boutiques qui l'ont accueilli, il n'a pas goûté à la peau d'une femme depuis bientôt 8 ans. Une éternité pour les désirs naturels d'un homme dans la force de l'âge ! Sans compter que sa nature reptilienne ne l'aide pas vraiment, le poussant au contraire à chercher de la chaleur et du contact, un corps humain à serrer dans ses bras, sans distinction de genre… Son quotidien à la fourrière est donc bercé de déconvenues et d'une certaine frustration, dont il s'accommode malgré tout sans trop se plaindre, plus ou moins de bonne grâce. Mais pour ne pas trop succomber à ces élans tactiles parfois déroutants pour lui, Yonekuni s’astreint désormais à garder une légère distance physique avec les autres, passant parfois pour de l'indifférence.

Son hybridation a également eu une autre répercussion imprévue sur son tempérament, rendant ses émotions plus fortes et parfois incontrôlables, surtout lorsqu'elles sont négatives : on dit des reptiles qu'ils ont le sang froid et ce serait plutôt vrai dans le cas de Yonekuni, qui d'ordinaire est vraiment calme et pacifique… Mais une montée d'adrénaline peut l'amener à réagir trop vivement et l’aura qu’il dégage alors sous le coup de la colère mettrait certainement mal à l’aise même le plus solide des hommes ! Son calme posé et sa retenue habituelle sont à l'égal de la maladresse et de la brutalité violente qui l'animent lorsque ses émotions lui échappent malgré lui, le rendant inconscient sur le moment du mal physique qu'il peut provoquer. Il vaudra donc mieux pour vous ne pas être à proximité lorsque cela arrive, si vous ne voulez pas vous prendre un malencontreux mais puissant coup de queue…
Peut-être est-ce l'instinct, la nature sauvage de l'Alligator en lui qui se réveille dans ces cas-là ? Car tout comme lui, ces sauriens peuvent sembler paisibles et apathiques en dehors des attaques fulgurantes et mortelles dont ils peuvent faire preuve lorsqu'ils chassent. Toujours est-il qu'après coup, ces rares moments d'éclat le laissent confus et embarrassé dès son calme retrouvé, pouvant s'excuser mille fois et prêt à tout pour se faire pardonner !

Aime : Nager, dormir sous le soleil pendant des heures ou encore s'étendre dans les bras de quelqu'un. Discuter est un passe-temps comme un autre qu'il apprécie, mais il n'a pas réellement de lubie ni de passion particulière en dehors de la natation. Il n'y a donc pas grand chose qu'il affectionne, ou du moins qui conserve son intérêt très longtemps à ses yeux, mais peut-être que cela changera un jour, s'il rencontre la bonne personne ? Le sexe a longtemps été une routine plus qu'une aventure pour lui car il en avait fait le tour depuis le temps. Toujours les mêmes gestes, les mêmes préliminaires et conclusions, rien de nouveau ni de surprenant… Mais ses désirs en la matière sont toujours très présents et avec sa condition actuelle, le frisson d'excitation tend à revenir, de concert avec les incertitudes, face à des perspectives inconnues.

N'aime pas : Se mettre en colère, devenir violent, les mensonges et qu'on se joue de lui. Il déteste le froid par dessus tout et les trop grosses chaleurs qui lui sont nocives également. Il n'est pas trop difficile pour la nourriture mais son instinct animal l'a rendu plus carnivore qu'il ne l'était dans sa jeunesse et il a désormais plus de mal à consommer des légumes.

Peurs : Yonekuni a souvent la crainte de blesser sans le vouloir ceux qui l'entourent, dans un élan de colère. Il a appris à maîtriser au mieux son corps depuis sa transformation, mais un alligator n'est pas pour autant un animal de salon à confier entre toutes les mains… Il connaît son potentiel dangereux qui pourrait mettre autrui en danger, malgré lui.
Il a également peur de mourir de froid, constamment obligé d'être vigilant sur sa température corporelle. C'est devenu une préoccupation quotidienne qui l'angoisse un peu même s'il tente de ne pas le montrer.

Particularité : Il ne pleure pas. Quelques soient les émotions pouvant se lire sur son visage, de la joie à la tristesse, il n'a plus versé de larmes depuis 8 ans ! Ce n'est probablement que physiologique, à cause de l'intervention que ses yeux ont subis lors de son hybridation, mais il en ignore les causes réelles. Peut-être un jour retrouvera-t-il cette faculté ?

Sociabilité : Yonekuni est un jeune homme qui pourrait certainement s'entendre avec n'importe qui. D'humeur égale et avenante derrière son allure au premier abord un peu froide, il suffit de lui parler pour se rendre compte qu'il est charmant et ouvert aux échanges. Attachant, il est assez facile de l'aimer plus que lui-même n'oserait le demander… voir trop pour ce que lui-même désirerait.









THE PAST IS AN EXPERIENCE


Floride, Sud-Est des États-Unis, sur la côte du Golfe. Fort Lauderdale - 2012.

L'été cogne durement sur la fenêtre de l'hôpital général où une belle jeune femme est alitée, endormie. Près d'elle, son mari est en admiration devant leur premier enfant qui vient de voir le jour, une heure à peine avant cet instant. Le nourrisson le regarde de ses petits yeux pas encore habitués à la lumière du monde et sert, de toute la force de son petit poing, l'index que son père lui tend un sourire béat aux lèvres. Il est costaud et en bonne santé, c'est ce qu'ont dit les médecins après avoir examiné cette petite chose dont le crâne rond est tout juste recouvert d'un fin duvet blond-roux. Il aura les cheveux de sa mère ce petit. Un beau bébé. C'est tout ce qui compte aux yeux de Jonathan Sorenson.

Dans les jours qui suivirent cette naissance tant attendue, les deux jeunes parents et l'enfant rentrèrent chez eux, dans leur villa donnant sur la New River traversant Fort Lauderdale. Leurs emplois respectifs font qu'ils mènent une vie aisée, simple et ne manquant de rien. Nicolas, qui deviendra plus tard « Yonekuni », est un petit garçon plein d'énergie et adorable, toujours à courir et à se dépenser, à faire les quatre cent coups sous l'œil attentif de Mr et Mrs Sorenson. Son enfance se passa donc aussi bien que possible et c'est en toute normalité qu'il fit ses premiers pas à l'école, connut ses premiers amis, ses premières déceptions, ses premiers fous rires, ses premiers coups de cœur. Comme beaucoup d'autres enfants de son âge, ces années de bonheur ont regorgé de mille et une petites histoires touchantes et infantiles qui feraient sourire tous les parents du monde, mais qui au fond, n'ont pas nécessairement grand intérêt à être racontées ici…


Floride - 2029.

La sonnerie de fin de cours de l'Université du Sud-Est de Nova a sonné depuis quelques minutes déjà et la foule des étudiants en uniforme sort de l'établissement privé pour rentrer, seuls ou en groupes bruyants et rieurs. Parmi eux, une grande silhouette isolée à la chevelure blonde s'éloigne avec nonchalance et bifurque dans une rue adjacente, juste quand l'un de ses camarades, essoufflé, le rattrape en s'agrippant à son sac à dos.

« Nic'… Hey… ah… attends-moi ! »
« Hn ?… »
« Dis donc… je t'avais donné rendez-vous à la sortie pourquoi tu m'as pas attendu, tu te sentais pas bien encore ? »
« … 'Scuze, j'ai oublié. »
« Mouais… Bon, c'pas grave. On peut pas dire que j'sois pressé non plus d’me mettre aux révisions. Ah, par contre j'te préviens Leïla sera là ce soir… j'parie qu'elle va encore pas nous lâcher d'une semelle. Elle en pince encore pour toi. »
« Je sais… mais je la verrai demain, j'peux pas venir aujourd'hui. »
« Quoi ?! Mais t'avais promis ! C'est quoi ton excuse encore pour cette fois ?! Tu m'as fait le même coup mardi dernier ! T'es malade ? Ou non, t'as un rencard c'est ça ?! »
« … Hn… oui, on peut dire ça comme ça. Désolé. »
« Désolé, désolé… t'en as de bonnes ! »
« Je te revaudrais ça… en attendant, faut vraiment que j'y aille, j'suis en retard. On s'voit demain. Bye ! »
« C’est ça, bye… T'auras intérêt à tout me raconter par le détail si tu veux que j'te pardonne ! »

Une demi-heure plus tard, la secrétaire du Docteur Thanes recevait Nicolas et le faisait entrer dans le cabinet du médecin. Ce dernier, connaissant la famille Sorenson depuis des années déjà, reçu chaleureusement le jeune homme qui était venu le voir la semaine précédente pour passer des examens. Mais son air sérieux et grave eut le don d'inquiéter quelque peu l'étudiant et c'est donc légèrement anxieux qu'il s'installa sur le siège que l'homme lui désigna.

« … Vous avez une mauvaise nouvelle à m'annoncer… Je me trompe ? »
« Non. Mais ne t'inquiète pas inutilement ce n'est pas si grave que ça en a l'air. »
« … »
« Je t'assures ! Les résultats d'analyse ont simplement révélé que tu as contracté une hépatite… mais ça se soigne très bien et dans le meilleur des cas, tu seras sur pieds dans moins d'un mois. »
« … Vraiment… ça me semblait plus grave vu votre regard. »
« Cela peut s'avérer grave seulement si ce n'est pas décelé à temps. Mais ce n'est pas le cas ici, tu as bien fait de venir me voir. Mais j'aurais quelques petites questions à te poser maintenant que nous en savons plus sur la raison de tes malaises. Déjà, est-ce que tu en as parlé à tes parents ?… Je sais qu'ils sont souvent en déplacement mais il n'est pas bon que tu restes seul dans ton état. »
« Hm… non. Ils sont en Géorgie jusqu'à la fin du mois. »
« C’est ennuyeux… Tu n'es pas encore majeur, j'ai besoin de leur autorisation pour te mettre sous traitement. »
« … Je pourrais les appeler. »
« Bien, ce sera déjà ça… As-tu eu d'autres poussées de fièvre, un manque d'appétit plus marqué, une faiblesse passagère… ? »
« … J'me suis endormi en cours. J'ai pas mangé parce que j'avais natation… j'ai été moins bon que d'habitude, mais c'est pas la mort. »
« Je suis sérieux Nicolas, si tu as quoi que ce soit qui- »
« J’ai eu mal au cœur et envie de vomir en sortant de la piscine. Le prof m'a envoyé faire un tour à l'infirmerie mais le temps d'y arriver, ça allait déjà mieux. »
« … Hm, je vois. Je vais te faire une dispense pour ce cours, ce n'est pas recommandé dans ton état. »
« Mais… ! »
« Pas de mais. Plus de natation tant que tu n'iras pas mieux. Ah… et tu éviteras aussi autant que possible les relations charnelles… Je sais que les jeunes de ton âge ne sont pas très prudents et il n'est vraiment pas utile que tu transmettes ce virus à tout le monde. »

Ce qui ne devait durer que deux semaines au maximum, s'éternisa pendant plusieurs mois. Les fièvres et les nausées se multiplièrent, l'ictère donna à sa peau une couleur jaune peu enviable, l'obligeant à suspendre ses cours et à rester alité jusqu'à sa remise sur pieds. Entre temps, ses parents étaient bien entendu revenus de leur voyage d'affaires et malgré cette mauvaise passe, le jeune homme retrouva progressivement une vie normale et saine. La routine repris son cours.
Totalement guéri, la maladie ne risquait plus de l'atteindre ni d'être contagieuse, mais par mesure de précaution, il se vit interdire tout contact prolongé avec l'eau si celle-ci était d'usage public. Une privation qui lui fut très difficile à supporter… Il était l'un des meilleurs de son équipe à l'Université et devoir renoncer à sa seule passion du jour au lendemain, lui coûta bien plus qu'une simple perte de motivation. Ne faisant partie d'aucun autre club sportif dans le cadre des études, la bourse universitaire risquait de lui être refusée. Il n'avait pas réellement besoin d'argent, ses parents pouvaient l'aider bien sûr, mais par fierté sans doute, il avait pris la décision de réussir seul, sans leur aide. C'est pourquoi il quitta le domicile familial une fois ses 18 ans atteint et s'installa dans un petit studio payé par divers boulots à mi-temps. Ainsi détaché de la tutelle légale et financièrement indépendant, il était alors en droit d'obtenir une bourse, de par ses revenus minimes, et s'inscrivit dans le club de basket, où sa grande taille lui permit de prendre ses marques sans trop de difficultés. Pourtant, il n'aimait absolument pas ce sport…

Frustré de ne pouvoir trouver quelque chose approchant sa première passion, Nicolas se mit à se désintéresser de tout très rapidement. Rien ne captivait réellement son attention et dès qu'il eut obtenu son diplôme universitaire, il se mit en tête de parcourir le monde. La nouveauté, l'exotisme l'attirait. N'ayant pas grand chose en poche le jour de son départ, son père insista tout de même pour qu'il prenne avec lui de quoi subvenir à ses besoins en cas de coups durs : une carte Visa à montant de retrait illimité valable partout dans le monde. Typiquement le genre de choses dont les gosses de riches sont friands en Floride… ce qui n'était malheureusement pas le cas du jeune homme. Pour ne pas froisser son père et surtout le rassurer sur les aléas de ses voyages à venir, il accepta tout de même de la prendre, en affirmant qu'il ne s'en servirait qu'en dernier recours.


Le monde… - De 2031 à 2032.

C'est ainsi que le début de sa nouvelle vie commença. Amérique du Sud, Europe, Afrique, Asie. Durant un an complet, Nicolas posa le pied sur les cinq continents, visitant les grandes métropoles comme les plus petites bourgades, se débrouillant pour survivre avec le minimum en travaillant parfois quelques semaines sur place pour gagner un peu d'argent et ne pas avoir à utiliser la carte de son père. Il leur donnait aussi régulièrement des nouvelles par appels téléphoniques ou cartes postales. Toutes ces richesses et ces merveilles, cette pauvreté également, lui firent prendre conscience de l'inutilité de sa vie jusque-là. Mais contrairement à ce que l'on pourrait croire, cela eut un effet grandement positif sur lui : sa passion pour la natation et la souffrance de ne plus pouvoir s'y adonner se voyaient amoindrie par la découverte d'un monde qui lui était encore resté inconnu avant ce périple…

La dernière étape de son voyage qu'il s'était fixée, avant de revenir aux États-Unis, regroupait les pays asiatiques : la chine et le Japon étant les plus faciles d'accès, il passa quelques semaines dans les villes et villages bordant Shanghai avant de se trouver une place à bord d'un navire déservant le Japon. Il apprenait les langues locales sur le tas, ne sachant baragouiner que quelques mots grâce aux dictionnaires de langues et s'exprimant en anglais le reste du temps. Puis, au fil de sa route, ses pas le menèrent ici, dans cette ville étrange qu'est MS-Town.


MS- Town - De 2032 à nos jours.

Sans doute aurait-il dû rentrer chez lui après avoir visité Tokyo. Mais à force de rencontres, de déambulations, des rumeurs étaient parvenues à ses oreilles sur une ville « exceptionnelle » et que l'on ne pouvait trouver nulle part ailleurs dans le monde. Sa soif de découverte avait alors pris le dessus sur son envie de rentrer et, de trains en voitures, à faire du stop, il arriva ainsi à l'entrée de cette grande citée faîte de hauts buildings. Pourtant à première vue, rien ne lui semblait aussi étrange que ce qu'il avait pu entendre… Après une journée à marcher au fil des rues, il avait tout de même aperçu des phénomènes qui l'avaient laissé perplexe : certains étaient affublés d'oreilles ou d'une queue animale, d'autres portaient des colliers et des laisses, mais il avait pris ça pour du cosplay. C'était paraît-il une pratique courante au Japon. Sa méconnaissance de la langue et des lois de cette ville l'empêchait cependant de comprendre mieux ce qui se déroulait sous ses yeux, incapable qu'il était de lire les noms sur les enseignes de boutiques ou les écriteaux éparpillés dans la villes.
Et bientôt, le paysage urbain eut un aspect lassant qui ne l'encourageait pas à pousser plus avant ses explorations. S'il n'était pas déjà si tard, il aurait même certainement fait demi-tour pour se rendre à l'aéroport qu'il avait remarqué à l'extérieur de la ville. Au lieu de ça, il pénétra dans un bar pour prendre un verre, son sac à dos à l'épaule. Les clients ne semblaient pas particulièrement louches et il se disait qu'il y en aurait bien un pour le renseigner sur un hôtel dans le coin, histoire de passer la nuit au chaud avant de rentrer au matin ? Effectivement, son physique d'étranger lui attira rapidement la sympathie d'un jeune homme, à l'allure typiquement japonaise avec sa coiffure bien mise et ses lunettes d'intellectuel, qui l'aborda en lui offrant un verre. Chose que Nicolas accepta naturellement, ce genre de contact avec des inconnus étant plutôt commun depuis qu'il arpentait les routes. Cette soirée fut l'une des plus agréables qu'il eut passées depuis des mois et à parler de choses et d'autres, leur discussion devint plus personnelle…
Nicolas en vint à raconter sa vie, somme toute banale et peu intéressante, à cet homme qu'il connaissait pourtant si peu mais qui semblait boire ses paroles avec la plus grande des attentions, lui parlant de ses désirs de nouveauté, de sa déception vis-à-vis de la natation qu'il ne pouvait plus pratiquer… L'inconnu, l'informant s'appeler Junichiro Kano, lui confia alors également quelques petites anecdotes de son passé et ils se trouvèrent des points communs les amenant à s'ouvrir plus l'un à l'autre que Nicolas ne l'aurait fait habituellement. D'autant plus que ce japonais d'une vingtaine d'années avait de grandes facilités en anglais, la communication se voyant ainsi nettement simplifiée ! Verre après verre, l'alcool l'enivrait légèrement, pourtant le jeune américain s'en souciait peu et cela faisait rire son compagnon de beuverie qui, après quatre heures à boire, lui proposa de venir dormir chez lui : les hôtels devaient être complets à cette heure avancée et il avait une chambre d'ami où Nicolas pourrait cuver son alcool avant de repartir le lendemain.

« … T'es… vraiment… kind toi, you know that ? »
« I know yeah… Et toi t'es saoul… You're drunk. Keep your way. »
« Je vais pas… I'm not gonna fall, I can walk on my own ! »
« C’est ça. Tiens-toi à moi plutôt. »
« … Mmh… c'est loin… encore ? »
« Pas loin, on y arrive. »
« Nh… my head aches… »
« I’ll give you some pills and you'll sleep like a baby. »
« Don't mess with me… J'suis pas un gosse ! »
« You don't stand alcohol. You're just like a child. Remercie-moi plutôt de te prendre en charge. »
« … Mmm… shit…… Thanks… »
« Good boy. Et on y est. »



En se réveillant le lendemain matin, Nicolas réalisa que quelque chose clochait. Il était bien dans une chambre et il se souvenait plus ou moins de ce qui s'était passé la veille avec Junichiro. De vagues réminiscences, floues, perdues au milieu de cette migraine qui lui broyait l'esprit, l'obligeant à refermer les yeux vivement… Mais quelque chose n'allait pas, sans qu’il parvienne à mettre le doigt dessus. Un léger malaise. En se redressant dans le lit, il dut appuyer fortement sur ses tempes pour faire passer la vague de douleur lancinante venant de le cueillir à froid, tel un pic à glace. Tout son corps le faisait souffrir, mais cela ressemblait plus aux sensations découlant de sévères courbatures, qu'à la douleur qu’auraient engendrée de réelles blessures. Il se sentait également lourd et pesant. Lorsqu'il rouvrit enfin les yeux, il mit quelques temps à s'adapter à sa vue, qui lui sembla plus trouble qu'à l'ordinaire, comme ébloui par la lumière. Il observa alors un peu mieux la chambre, du genre propre et relativement normale. Peut-être juste un peu trop blanche et impersonnelle, pour ce qui était supposée être « une chambre d’ami ». Puis il baissa les yeux vers le lit, son corps… nu. Et une chose effrayante, massive et vert sombre, qui sortait de sous les draps sur sa gauche. Une queue écailleuse et reptilienne qui lui sembla monstrueusement imposante et provoqua un tel sentiment de frayeur chez lui qu'il en tomba du lit ! Il découvrit alors, avec un sentiment partagé entre horreur et fascination, que cette queue faisait partie intégrante de son corps et qu'elle le suivait dans le moindre de ses gestes… Plus surprenant encore : il arrivait à la faire bouger par sa propre volonté !

« Ah… Tu es enfin de retour parmi nous. Après 6 mois de sommeil… How do you feel ? »
« Jun… ichiro…? What… what's that ?… Six months ?!!… How ?!… I don’t… what happened to me ?! »
« Tu as évolué. You've become what I saw in you that night. »
« … What you saw…? And what the hell did you see in me ?! »
« Just you. Tu viens de Floride… an Alligator, sweet boy. »
« Alli… WHAT ??… Oh my… »
« Je t'apprendrais à l'accepter… You don't have to be afraid. Tu aimais nager, n'est-ce pas ? Now, you'll be able to swim as much as you like. »
« … God… »
« Dieu n'a rien à voir là-dedans. That's what you were dreaming of, même si tu ne le réalises pas encore. »
« No I can’t… Help… help me… »
« I’m here. Sshh… »

Si Nicolas se sentait sur le point de pleurer, entre les bras du scientifique l’enlaçant tel un enfant pour le rassurer, il en fut pourtant incapable… Ses yeux restèrent désespérément secs, simplement grands ouverts, effarés par la fatalité de sa nouvelle situation. Et dès lors, il ne versa jamais plus aucune larme.
Les premières semaines de cet éveil furent les plus difficiles de son existence. Outre l’aspect physique des bouleversements apportés par son hybridation, de nombreuses phases émotionnelles rythmèrent également la nouvelle existence de l’américain, qui n’avait d’autre choix que de s’y adapter : colère, abattement, révolte, résignation, espoir, peur, curiosité… l’apprentissage fut long et l'acceptation, douloureuse. Mais lorsque ces épreuves furent enfin passées, Nicolas réalisa que sa transformation ne lui était pas si désagréable qu'il l'avait craint au départ et, petit à petit, il comprit ce que Junichiro avait voulu lui dire par « You've become what I saw in you that night. »… Le saurien auquel il avait été hybridé, durant ces six mois d'inconscience forcée, était lié à lui. Ils faisaient corps l’un avec l’autre et chaque mouvement de sa queue lui sembla plus naturelle, chaque jour passant. Comme si quelque part au fond de lui, il avait toujours été cet Alligator, avide de longues nages et de grands espaces…

Dans l'enceinte du laboratoire où il avait été transféré lors de sa nuit de beuverie, assommé par les somnifères puissants que Junichiro lui avait donnés soit-disant pour soigner son mal de tête, on lui enseigna longuement tout ce qu'il devait savoir sur sa nouvelle nature hybride, sur les avantages mais aussi les inconvénients dangereux pour sa santé. Pourtant, au delà des précautions à prendre concernant sa température corporelle, Nicolas se laissa emporté par la pseudo liberté que sa nouvelle existence lui procurait : la natation ne lui était plus interdite et c'est avec une joie immense qu'il pu retrouver le plaisir de se baigner pendant des heures dans la piscine couverte du labo. Ces baignades servaient également de tests, sources de données pour l'équipe scientifique, c'est pourquoi personne ne voyait de raison de l'en empêcher.

Lorsqu’il fut décidé qu'il était enfin temps de le mettre sur le marché des hybrides, quatre ans après sa transformation, Junichiro jugea qu'il était préférable de changer son nom en le japonisant afin de préserver son identité secrète : l'américain lui avait parlé de sa famille lorsqu'ils avaient fait connaissance et il n'avait aucune envie que les parents de son protégé le retrouvent… Nicolas Sorenson devint alors Yonekuni Sora. Un changement qui perturba l’intéressé, fortement troublé d'avoir l'obligation de garder le silence sur sa véritable identité. Il se vit interdire également d'essayer de prendre contact avec sa famille, sous prétexte que dans cette ville, tout hybride devait considérer son ancienne vie « humaine » comme révolue. Un retour en arrière était désormais impossible et toute démarche en ce sens ne serait donc qu’une souffrance inutile pour ses parents, alors qu’ils avaient, paraît-il, acceptés la nouvelle situation de leur fils… Junichiro avait d’ailleurs fourni à Nicolas une courte lettre provenant d’eux, assurait-il, et expliquant qu’ils « comprenaient que cette transformation lui avait été bénéfique, ne souhaitant que son bonheur dans sa nouvelle vie ». Sans doute Nicolas se montra-t-il trop naïf et conciliant à ce sujet, en l’acceptant sans trop insister ! Mais pourquoi douter de son ami, dans ces circonstances?

Durant les quatre années qui suivirent, jusqu'à aujourd'hui, il fut transporté dans plusieurs fourrières. L'idée d'être vendu était ce qui le dérangeait le plus depuis son hybridation, Junichiro s'étant abstenu de lui parler de cet aspect des choses avant que ce ne soit inévitable… Ainsi, les premières fourrières le renvoyèrent car il se montrait beaucoup trop violent et intenable : sa colère vis-à-vis du scientifique qui venait de l'abandonner, prisonnier d'une cage dans cet endroit sordide, ne se calmait pas au fil des heures et il était totalement impossible pour les gardiens des lieux d'essayer de le maîtriser… Ses coups de queues puissants réussirent à briser quelques côtes à ceux qui tentèrent de l'arrêter !
Face à ces piteux résultats, Junichiro récupérait chaque fois l'américain et le ramenait au laboratoire pour quelques jours. En se retrouvant face à lui, Yonekuni s'en voulait toujours de s'être emporté à ce point et, avec le temps, il se laissa peu à peu convaincre de l'inutilité de se battre ainsi : il n'avait pas le choix dans cette ville. Un hybride doit être vendu à un(e) maître(sse) s'il veut pouvoir vivre autre part que parqué dans une cage. Alors, une fois certain que la leçon était retenue, le scientifique tenta de nouveau l'expérience et Yonekuni fut confié à une autre fourrière. Bien que peu enclin à accepter cette situation d'emprisonnement, les choses se passèrent plus en douceur que les fois précédentes… Junichiro passait voir régulièrement comment son protégé s'en sortait, bien plus attaché à cet hybride qu'il avait créé que s'il s'agissait d'un ami humain de longue date. Ces visites apaisaient également l'américain qui, malgré les longues années déjà passées dans cette ville, ne connaissait personne d'autre de manière aussi proche. Junichiro restait le seul avec qui il avait pu tisser ces liens de complicité.
Malheureusement, personne ne semblait désirer un hybride aussi original que lui. Son aspect dangereux effrayait parfois ; sa nature reptilienne rebutait ceux qui n'aimaient pas les animaux à sang-froid ; son caractère affirmé n'en faisait pas non plus un hybride totalement docile… Bref, tous ces refus des clients de la boutique finirent par lasser le propriétaire qui décida de passer le flambeau à un autre établissement plus à même de vendre une créature de ce genre.

Ainsi, Yonekuni atterrit dans une dernière fourrière où il est encore à cette heure. Sa situation le tourmente moins et il a dorénavant appris la patience. Son calme lui a valu de ne plus être enfermé en cage et de pouvoir évoluer sans attache… il apprécie grandement cette liberté que le gérant lui offre, à la seule condition qu'il se tienne à carreaux, aimable et souriant avec la clientèle. Peu à peu, les habitués de la boutique se firent à sa présence et nombre d'entre eux l'appréciaient, mais pas encore assez pour justifier son achat.
Le propriétaire eut alors une idée à l'annonce de la soirée dont tout le monde parlait et qui serait prochainement organisée en ville : la Saint Valentin. L'occasion pour lui de mettre en avant l'enseigne de son magasin en prêtant Yonekuni comme employé, le temps de la soirée. Peut-être attirerait-il une clientèle plus large avec un hybride aussi rare ?
L'alligator lui, ne voyait en cette soirée qu'une opportunité de sortir et de se dégourdir les jambes. Nager lui manquait toujours, respirer au grand air lui ferait du bien et faire le service n'était pas quelque chose de dérangeant pour lui, car il avait déjà tenu ce rôle à plusieurs reprises lorsqu'il courrait encore le monde, pour gagner quelques pièces. Et peut-être que si tout se passait bien il aurait d'autres occasions de sortir, en travaillant pour la ville… ou avec l'aide de quelqu'un ?






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۞ PSEUDO • ÂGE : Me • 29 ans
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۞ LIENS DE VOTRE PERSONNAGE ? Aucun
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Cri de l'alligator ~ MONSTA X

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Lun 14 Fév 2011, 01:58
Bienvenue à toi =)

Très belle fiche, avec un pet original jamais vu sur Master Soumis

Tu es donc validé.

Bon rp à toi !
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Yonekuni Sora [Hybride Mâle - Alligator de Floride]